Samedi 1er avril : (suite & fin)

A 5 heures, nous nous rendons au restaurant coréen que nous avions repéré à l’aller, pour savoir s’il y a moyen de réserver une table mais le serveur nous répond qu’il vaut mieux revenir à 17h30. Après une demi-heure d’attente devant le restaurant, nous y entrons donc pour manger un peu en avance sur notre programme. Nous commandons alors un plat de petits morceaux de porc cuits sur un petit brasero au charbon posé sur notre table, du poulet bien pimenté, préparé à la coréenne (un demi-poulet, ça faisait trop ; le serveur nous a remis des gants en plastique pour manger ce poulet à la main car avec les baguettes, en inox, cela aurait été un peu difficile) et une grande "crêpe" aux fruits de mer, un peu comme un okonomiyaki japonais, avec des crevettes et du calamar (elle avait aussi un peu le goût de l’asperge). Sachant qu’avant que les plats arrivent, le serveur nous avait amené des petits ramequins avec des trucs à grignoter comme des petits poissons frits ou des haricots verts en salade, nous en avons commandé trop (mais nous n’avons rien gâché).

Après ce repas pantagruélique, nous rejoignons tranquillement le terminal 2 ou nous repassons de manière automatique l’immigration pour sortir du territoire singapourien. Une dame est venue alors demander à Christophe de passer son sac dans une machine à rayons-X. Nous avons ensuite un peu flâné autour des magasins de "duty free" avant de rejoindre les environs de notre salle d’embarquement (ça manque un peu de sièges confortables pour attendre dans cet aéroport et de restaurants dignes de ce nom, pas juste des "snacks" ou autres "fast food" ; heureusement que nous avions prévu cela en nous rendant au Jewel).

Dès que la salle d’embarquement est accessible, nous nous y rendons (et passons donc le contrôle de sécurité, les doigts dans le nez, sans rien sortir des sacs photo) pour attendre à nouveau, l’heure de l’embarquement qui est alors effectué rapidement (un agent de l’aéroport vieille à ce que les Allemands ne fassent pas n’importe quoi). Nous sommes donc largement dans les temps pour décoller à l’heure prévue, à 23h25...

Météo de la journée :
à Mactan, il faisait beau ! A Singapour, il faisait gris lors de l’atterrissage avant le retour du ciel bleu. Gros orage à 18 heures : un véritable déluge de pluie s’est abattu sur l’aéroport avec des grosses rafales de vent (heureusement, ça s’est ensuite calmé)

Dimanche 2 avril : 12h19 de vol !

L’embarquement a débuté et s’est terminé à l'heure mais nous décollons très en retard, à minuit passé de 20 minutes. L'excuse donné par le pilote est surprenante : il y a plein d'autres avions qui décollent pour l'Europe, avions dont les pilotes ont dû déposer un plan de vol, tout comme le nôtre. Tous ces décollages étaient donc prévus... Bref, passons ! Peu après le décollage, un bon repas nous est servi dans l'avion : du poisson avec des nouilles sautées. Bon repas car il n'y avait pas d'épinards cachés sous les nouilles . Nous essayons ensuite de dormir, sans trop regarder de films car nous sommes bien fatigués par le voyage (l'ADR va être terrible). Deux heures avant l'atterrissage à Munich, un étrange "petit-déjeuner" est servi par l'équipage : il s'agit d'un wrap, une tortilla mexicaine farcie d'ingrédients non reconnaissables...

Comme nous avons près de 50 minutes de retard (qui n'a pas été rattrapé pendant le vol car nous avons atterri à 6h38 au lieu de 5h50 ; le pilote aurait pu couper en ligne droite au-dessus de l'Ukraine ? euh, mauvaise idée car en 2014, un pilote de "Malaysia Airlines" a essayé mais ça s'est très mal terminé au-dessus de la Crimée ), l'équipage énumère la longue liste des changements de correspondance avant l'atterrissage. Après le débarquement (rapide), nous rejoignons assez rapidement la porte de notre prochain vol pour Toulouse, sans avoir à passer le moindre contrôle de sécurité. L'aéroport de Munich est assez petit, ce qui le rend bien plus agréable (et fréquentable) que celui de Francfort (ou de Paris-CdG en France). Cela dit, les gestionnaires de cet aéroport pourraient améliorer son confort car il manque de sièges devant les portes d'embarquement. Néanmoins, nous profitons de l’attente pour aller boire un chocolat chaud et manger une viennoiserie car le petit-déjeuner servi dans l'avion était tout de même très léger.

Après un peu plus de 4 heures d'attente à Munich, nous décollons presque à l'heure (23 minutes de retard tout de même) mais nous atterrissons à l'heure prévue à Toulouse, à 12h50, après une heure et vingt-deux minutes de vol. Nous récupérons alors notre voiture entière sur le parking de l'aéroport (la grêle du 18 mars n'a pas été très forte et personne n'est venu siphonner l'essence du réservoir). En fin de journée, nous allons récupérer nos princesses à la pension : elles sont contentes de nous revoir, nous aussi, même si nous savons que la nuit va être difficile car elles vont réclamer des caresses.