Samedi 1er avril : 9h31 d'attente...
Nous nous réveillons un peu avant 6 heures et demie du matin. Après le petit-déjeuner, nous payons notre note de bar et de restaurant à la réception de l’hôtel avant de remonter dans la chambre. Nous redescendons à la réception vers 8 heures moins le quart avec tous nos bagages. Charles nous attendait déjà pour nous souhaiter au revoir. Le taxi était aussi déjà là et à 8 heures un quart, il nous dépose devant le nouveau terminal de l’aéroport de Cebu (ce n’est plus le même qu’en 2017).
Commence alors une longue séquence : l’enregistrement ! L’hôtesse au guichet est un peu dépassée (dirons-nous) ! Elle pèse nos bagages en arrondissant largement à l’entier supérieur et elle essaie alors d’éditer nos deux premiers tags bagage jusque Toulouse, ce qui prend déjà du temps. Quant au 3ème bagage, c’est encore plus compliqué, il faut qu’elle demande ! Elle s’absente alors quelques instants, revient et nous sort qu’il faut payer 5.700 Php en cash et donc en pesos philippins. Impossible de payer par carte bancaire. Heureusement, il nous reste cette somme en billets car nous avions mis de côté le montant pour une éventuelle taxe de départ (nous l’avions payée en 2017, le carnet de voyage d’Abyssworld suisse la mentionne toujours et Charles n’avait pas su nous répondre de manière certaine sur la disparition de cette taxe).
Mais nouveau problème : nous n’avons pas la somme exacte ! L’hôtesse ne peut pas nous rendre immédiatement les 300 Php sur les 6.000 Php que nous lui avons donnés. Elle nous explique qu’il faudra nous rendre au guichet d’embarquement, avant le décollage, pour qu’on nous les rende avec le reçu stipulant que nous avons payé ce supplément bagage. Au moins, la bonne nouvelle, c’est que nous n’avons pas à passer dans un bureau de change pour convertir nos derniers pesos philippins en euros, et que nous n’avons payé le 3ème bagage que 107 euros au lieu de 250 euros à l’aller. Nous ne perdons donc pas au change, au propre comme au figuré !
Comme il nous reste encore 300 Php (plus les 300 Php qui nous serons rendus avant le décollage), Anne-Marie s’achète un dernier T-shirt avant de passer l’immigration où cela nous prend à nouveau un certain temps car il y a une longue file d’attente. Ill faut dire que les Philippins sortant du pays doivent présenter 20.000 papiers aux agents de l’immigration qui les vérifient minutieusement. Heureusement, quand c’est enfin notre tour, l’agent de l’immigration nous retient à peine 30 secondes.
Le passage du contrôle de sécurité situé juste après l’immigration est très rapide : à part l’ordinateur et la tablette, nous ne sortons rien de nos sacs, les appareils photo et les différentes batteries sont restées dans les sacs (petite pensée pour les agents au contrôle de sécurité de l’aéroport de Toulouse : un petit stage aux Philippines leur serait très profitable). Nous avons ensuite attendu dans le hall d’embarquement, sans même rien acheter aux magasins de "duty free" car il aurait fallu payer en dollar américain (Anne-Marie a donc été sage). Nous passons au guichet d’embarquement aussitôt que celui-ci ouvre, mais il faut attendre qu’ils nous appellent, ce qui arrive une bonne dizaine de minutes avant le début de l’embarquement. Heureusement, nous avions prévu comment dépenser rapidement ces derniers pesos : 3 bouteilles de 50 cl de Coca-Cola, à 100 Php l’une !
Lors de l’embarquement, rebelote, comme à l’aller : le port du masque chirurgical ! Elle est vraiment nécessaire cette ligne Maginot ? Nous en enfilons un mais nous ne tardons pas à l’enlever car, à part quelques rares exceptions parmi les passagers, seuls les membres de l’équipage en porte un. Nous décollons avec une bonne quinzaine de minutes de retard, à 11h22. Après 3 heures de vol et l’ingestion d’une barquette de riz avec du porc, des châtaignes et des champignons, le tout parfumé à l’anis étoilé, et d’un petit paquet de gâteau végan, nous atterrissons avec un quart d’heure d’avance à Singapour, un peu après 2 heures et demie de l’après-midi (mais il reste encore à faire un long roulage sur les taxiways avant d’atteindre l’aérogare).
Nous débarquons au terminal 3 et nous prenons le train pour rejoindre le terminal 1 où nous procédons au passage rapide et automatique de l’immigration (Anne-Marie avait rempli les demandes par internet hier). Nous sommes donc une nouvelle fois sur le territoire singapourien, juste pour faire pour n tours du Jewel, en nous posant toutefois quelques dizaines minutes sur des sièges pour profiter de la wifi de l’hôtel de l’aller (mais la wifi gratuite est aussi disponible partout dans le Jewel, ce qui est bien utile car certains restaurants n’ont leurs menus qu’en ligne).