Vendredi 31 mars : (suite & fin)
Nous commençons alors à faire le tour des grilles du parc, pour essayer de trouver l'entrée, mais pensant ne pas être dans la bonne direction, nous faisons demi-tour et nous nous retrouvons à nouveau au niveau des "guides". L'un d'eux tient alors à nous monter l'entrée et nous accompagne même jusqu'à l'intérieur du parc. Heureusement, après quelques minutes, voyant que nous ne lui demandons rien, il finit par repartir sans même demander la moindre petite pièce. Et en effet, nous n'avions pas besoin de guide pour visiter ce parc : une statue kitch couleur bronze de Lapu-Lapu pour commémorer sa victoire sur les membres de l'expédition Magellan, une petite tour qui est un moment commémoratif à Magellan, le premier navigateur ayant presque réalisé une circumnavigation (presque puisqu'il est mort à Mactan avant de finir son tour du monde) et une fresque représentant la bataille des guerriers de Lapu-Lapu contre les envahisseurs espagnols. Et n'oublions pas les magasins de souvenirs où Anne-Marie s'achète un T-shirt.
Nous pourrions manger dans un restaurant de fruits de mer tout proche, indiqué par Charles, mais comme nous avons le vol retour demain et que nous avons déjà donné dans la gastro-entérite lors d'un vol (ce qui est extrêmement désagréable), nous préférons finalement rentrer manger au restaurant de l'hôtel, plus aseptisé (mais peut-être pas sans risque). Nous rentrons à pied (17 minutes pour 1,4 km) car le "Mactan Shrine" est situé au bord de la même rue qui passe devant notre hôtel, celle où nous avons eu du mal à trouver un taxi libre ce matin. Comme nous sommes en sueur (il fait bien chaud sous le soleil de midi), nous passons prendre une douche à la chambre avant de nous rendre au restaurant de l'hôtel. Anne-Marie choisit alors une sorte de pot-au-feu (servi dans un pot en terre cuite) de fruits de mer (des crevettes, de la seiche, du crabe cuits dans un bouillon de légumes) et Christophe, un plat de porc (gras, on est aux Philippines
). Pour une fois, nous ne mangeons pas de riz car nous n'avons pas commandé d'accompagnement (aux Philippines, comme dans beaucoup d'autres pays, les plats ne sont pas servis systématiquement avec un accompagnement qu'il faut commander en plus). Mais nous avons quand même avalé une portion de fruit pendant le repas, en "mango shake"
.
Nous passons l'après-midi au bord de la piscine (en sirotant un autre "mango shake" vars 4 heures) et vers 5 heures, nous remontons à la chambre refaire nos valises en configuration vol (puisque maintenant, tout est bien sec) : pas (trop) de surpoids, c'est parfait ! Anne-Marie essaie de nous enregistrer sur les vols retour mais notre dossier sur le site internet de Lufthansa n’a jamais été remis à jour à la suite du changement d'horaire du vol de Scoot et l'enregistrement est donc impossible ! Nous verrons bien demain matin à l'aéroport de Mactan où nous essaierons d'arriver tôt ! A 7 heures du soir, nous descendons au bar de l'hôtel où nous buvons une "piña colada" en compagnie de quelques membres du groupe. Ceux-ci comptent ensuite manger au marché de nuit mais nous ne les accompagnons pas (préférant toujours la nourriture plus aseptisée du restaurant de l'hôtel pour éviter tout problème gastrique lors du vol retour). Nous commandons alors des brochettes de poissons (des sortes de fingers sur une pique en bois), servies avec des frites, des beignets de calamars préparés de deux façons, l'une servie avec une sauce teriyaki et l'autre avec une sauce tartare, et enfin, du délicieux ceviche philippin, bien épicé ! En boisson : deux jus de calamansi (sans alcool).
Nous retournons ensuite dormir dans notre chambre, ou disons, essayer de nous endormir car dans les jardins de l'hôtel voisin, se tient un mariage avec une sono... Heureusement, le mariage ne se finit pas à point d'heure et nous nous sommes peut-être même endormis avant que la sono soit coupée !
Météo de la journée :
plutôt bonne, quelques nuages à l’horizon. Il faisait bien chaud (surtout en centre-ville le matin).