Jeudi 30 mars : Déconcertant !
Réveil 6h30, petit-déjeuner 7h00, départ du bateau 7h45... Euh, non, après 8 heures car nous avons attendu un long moment que les plats du déjeuner nous soient amenés. Le Katawa met alors le cap vers le nord-ouest, vers de l'île de Mactan. Heureusement, la mer est d'huile et nous avançons assez vite. A presque midi, nous arrivons sur une langue de sable perdue au milieu de nulle part. Andy a mis le cap dessus, sans même utiliser de GPS. Nous en profitons alors pour nous baigner, sans mettre le pied sur la partie de la bande de sable où se sont posés des oiseaux marins, pour éviter de les déranger. Enfin, c'est ce que nous avons fait, nous deux, pas d'autres membres du groupe... Après ce bain, nous (groupe) déjeunons, remettons le pourboire à l'équipage et prenons des photos de groupe avec l'équipage sur la proue du bateau, avant de repartir pour une longue navigation.
Une demi-heure avant d'arriver à Mactan, nous rangeons notre matériel de plongée dans nos sacs. Les combinaisons ont bien séché, les gilets stabilisateurs aussi. Il ne reste que les chaussons de plongée dont l'intérieur est encore humide. Nous arrivons à l'hôtel vers 3 heures de l'après-midi... Il n'y avait pas de bouchon, ni en mer, ni sur la route (en 2017, on débarquait dans un port et il fallait ensuite se taper de longs bouchons avant de rejoindre l'hôtel ; maintenant, on débarque par le ponton flottant devant l'hôtel, c'est bien plus pratique et rapide). Après avoir récupérer notre chambre (sans lampe clignotante, ni odeur de renfermé comme la première nuit), et nos bagages, nous refaisons la décoration de la chambre pour parfaire le séchage de notre matériel de plongée. Il y en a partout dans la chambre ! Après cet exercice incontournable si nous ne voulons pas payer de surcharge bagage pour de l'eau, nous nous rendons au bord de la piscine de l'hôtel et nous en profitons pour commander deux jus de calamansi. La serveuse nous demande si nous les voulons chauds ou froids ? Froid, ça serait mieux ? Elle n'a pas demandé si nous les voulions sucrés ou pas, mais quand les jus nous sont servis, un petit pot contient du sirop de sucre liquide. Nous pouvons donc sucrer ces jus comme nous le désirons.
A 7 heures et demie (du soir), nous rejoignons le hall de l'hôtel où nous avons rendez-vous avec le groupe et Charles pour aller manger dans un restaurant en dehors de l'hôtel. Ce restaurant ressemble bien plus à un bar qu'un restaurant. C’est le genre de bar qu'on verrait dans un film américain sur la guerre du Vietnam, avec les serveuses vêtues de courtes jupettes et très amicales avec les GI. Il faut juste replacer les GI par des motards occidentaux. L'ambiance est un peu étrange mais disons que c'est une adresse pour expatriés. Pour l'apéritif, nous commandons deux "mango daiquiri" avec de l'alcool (vu que les plongées sont finies, fini aussi le "Dry Safari") mais pour le repas, nous commandons deux "mango shakes" sans alcool. Bien que nous ayons un doute que les plats servis sortent de la minuscule cuisine du restaurant, juste équipée d'un mini-four et d'un micro-onde (mais ils ont pu se faire livrer par un traiteur ou Anne-Marie n'a pas tout vu), c'est tout de même bon. En entrée, soupe de potiron avec plein d'épices, du pain grillé beurré et aillé, en plat principal, de l'anis étoilé au porc (il y avait beaucoup d'anis étoilé) avec du riz blanc et en dessert, un biscuit glacé avec de la mangue par-dessus.
En sortant du restaurant, le temps que Charles nous hèle des taxis pour rentrer à l'hôtel, nous nous posons des questions sur l'établissement situé juste à côté du restaurant. C'est un "spa - salon de massage" avec une vitrine toute noire, complètement opaque, équipée de trois lumières rouges. "Roxanne, you don't have to put on the red light, those days are over, you don't have to sell your body to the night..." Les massages y sont-ils avec finition comme aurait dit l'un des participants du safari plongée de 2017 aux Philippines ? Nous ne saurons jamais... Le chauffeur de taxi qui nous ramène à l'hôtel, ne met en route pas son taximètre, contrairement à la demande de Charles, et nous demande 200 Php pour le trajet, soit 1 euro par passager : pas une grosse arnaque, juste une tout toute petite, pas bien grave et la seule du séjour aux Philippines.
Météo de la journée :
belle grosse averse en quittant l’hôtel le matin avec arc-en-ciel, suivi d'un grand ciel bleu pour le reste de la journée, même s'il y avait des gros nuages au loin, à l'horizon. En tous cas, il y avait assez de soleil pour prendre des coups de soleil. .