Dimanche 26 mars : (suite & fin)

Après la plongée, le Katawa met le cap vers le sud. 7 heures de navigation sont prévues au programme. Heureusement, plusieurs dauphins égaient cette traversée et des fous bruns (des oiseaux marins) précédent un long moment le bateau car des poissons volants s’envolent régulièrement devant l’étrave du Katawa et finissent parfois dans le gosier de ces emplumés qui réalisent d’incroyables piqués. Nous observons aussi des thons, au loin, et une raie a certainement réalisé un beau plat après un saut hors de l’eau. Nous n’avons pas pu identifier clairement cette raie mais vu les éclaboussures qu’elle a faites, nous avons peu de chance de nous être trompés. Finalement, comme la mer était bonne et qu’il n’y avait quasiment pas de vent, nous arrivons à l’hôtel vers 3 heures de l’après-midi, après seulement 5 heures de navigation.

Le Katawa beache sur la plage de galets juste devant l’hôtel de l’île de Leyte. Nous pouvons donc débarquer par la passerelle sans mettre les pieds dans l’eau, et surtout, sans mettre les pieds sur un oursin (d’ailleurs à ce propos, Christophe a demandé à Willy d’essayer sa méthode pour faire disparaître les épines d’oursin : Willy a pris un bout d'essuie-tout pour faire couler goutte à goutte de l’eau chaude sur les épines : ça n’a pas vraiment marché, les épines sont toujours bien visibles, mais c’est un peu moins douloureux, c’est déjà ça). Des employés de l’hôtel nous attendent sur la plage pour nous souhaiter la bienvenue et nous décorer d’un badge de premier de la classe. On nous offre ensuite un jus de mangue fraîche avant que nous rejoignions nos chambres. Nous y restons pour nous reposer jusqu’à 4 heures de l’après-midi, avant d’aller nous baigner dans la piscine de l’hôtel.

Ce soir, une plongée de nuit est de nouveau prévue au programme. Le site de plongée, Manaya, est situé devant des gros rochers, à 1 kilomètre de l’hôtel, après la petite falaise qui borde la plage de l’hôtel par le sud. Nous nous immergeons un peu avant 6 heures et demie du soir. Crevettes nettoyeuses, petite sépiole colibri (ça y ressemblait fortement en tous cas), calamars des récifs, murène, crabes décorateurs, bernard l’ermite, poisson porc-épic, une sorte de congre, etc... Les observations s’enchaînent à toute vitesse. Charles est presque fou de joie quand il déniche une famille de trois poissons-fantômes arlequins (pour Charles, il y avait la mère, le père et le fiston, tout petit), bien que nous n’en ayons vu que deux (mais sur certaines photos, on en voit bien trois). Nous faisons toute la plongée entre 3 et 6 mètres de profondeurs (avec une pointe à 8 mètres tout de même, la profondeur maximale de cette plongée). Avant la plongée, Christophe pensait enlever des plombs mais il a bien fait de ne pas les enlever pour fureter plus confortablement par 3 mètres de profondeur. Vers la fin de la plongée, Charles nous montre un tout petit poulpe tout blanc qui voudrait bien retourner dans le trou où un stick l’a un peu forcé à sortir (ce stick était dans la main de Charles ). Quoi qu’il en soit, c’était une très belle plongée !

De retour à l’hôtel après la plongée, et juste avant le repas, nous passons commander deux jus de mangue fraîche au bar et cela s’avère assez difficile : il faut remplir un papier, le signer (sans que le prix ne soit indiqué... mieux vaut demander qu’il soit inscrit) et attendre, un long moment. Pendant le repas, nous repassons commande de deux autres jus de mangue mais nous n’avons rien eu à signer. Nous voyons alors arriver un serveur avec deux jus de mangue et repartir avec, sans nous les servir, et revenir, bien 10 minutes plus tard, pour enfin nous les servir. Ce n’est pas simple dans cet hôtel ! Cela dit, le repas est très bon : omelette à l’aubergine et poisson pané sauce aigre-douce servi avec des nouilles et du riz blanc. En dessert, des tranches d’ananas nous sont servies.

Météo de la journée :
grand ciel bleu, pas de vent, pas de vague (mais un peu de vent en arrivant sur l’île de Leyte, mais léger).