Mercredi 22 mars : (suite & fin)
A une heure moins le quart, nous retrouvons le groupe à l’intérieur du restaurant de l’hôtel pour un nouveau repas pantagruélique. Après une soupe de maïs et des beignets de calamars en entrée, les serveuses nous amènent du curry de poulet, du "chop suey" de poulet et le meilleur, des morceaux de poulet grillés dans une feuille de pandanus, servis avec une sauce à la cacahouète ! En dessert : beignets de bananes avec de la crème anglaise. C'était encore une fois très bon !
A 15h30, nous repartons plonger (Christophe embarque sur le Katawa mais il ne plongera pas car les médicaments ne font pas effet ; ce n’est donc pas une allergie). Nous nous rendons alors sur la côte sud-est de l’île de Malapascua, pour plonger sur le site nommé "Exotic House Reef", baptisé ainsi en raison de sa localisation devant le club de plongée "Malapascua Exotic Island Dive Resort". Il s’agit d’un récif artificiel, des statues de béton et des structures métalliques posées sur un fond de sable. Cela permet à Jr de faire une grosse blague durant la plongée : il faut signe "requin" alors qu'aucun requin n’est visible dans les parages, si ce n’est le gros requin en béton posé sur sable ! Lors de cette plongée, Anne-Marie observe une squille presque entièrement enfouie dans un trou creusé dans le sable, un étrange dragonnet dactylé, une anguille à nageoires noires dont la tête sort à peine du sable, des gobies tachetés d’orange, des murènes, une coriocelle noire, des syngnathes (des clairs et des rayés de blanc et de rouge), un poisson-vache, des poissons-ballons, un très bel hippocampe, deux beaux platax à longues nageoires, etc... Bref, c’était une très belle plongée de 65 minutes !
De retour à la chambre, nous profitons d'un moment de libre avant le repas pour vider la carte mémoire de l’appareil photo sur l’ordinateur et commencer à regarder les premières photos prises. Le repas de ce soir est une nouvelle fois très bon : soupe à l’oignon avec un gros croûton aillé et un morceau de fromage, une petite salade crevettes - mangues, une côte de porc (bien grasse) avec les accompagnements habituels (cf le repas du premier soir à Malapascua) et en dessert, une glace au chocolat (un peu pailletée).
Météo de la journée :
grand ciel bleu, grand soleil, un peu de nuages le soir (le vent a changé de direction, la météo va-t-elle aussi changer les prochains jours ?) !
Jeudi 23 mars : Chance et malchance !
De nouveau, le réveil sonne à 5 heures du matin. Christophe n’a pas envie de se lever car son nez est toujours totalement bouché, mais Anne-Marie arrive tout de même à le motiver pour l’accompagner sur le Katawa. De plus, elle retrouve dans la trousse à pharmacie trois cachets de Solupred (corticoïde anti-inflammatoire). De toute façon, les autres médicaments n’ont pas fonctionné, ça peut se tenter ! Christophe prend alors deux cachets de Solupred et un cachet d’Ibuprofène (autre anti-inflammatoire, normalement, pas très recommandé avec les cachets de Solupred).
A 5 heures et demie, nous embarquons sur le Katawa et une bonne trentaine de minutes plus tard, nous arrivons sur le site de plongée nommé "Nomad Shoal", un autre sec au large de Malapascua qui sert aussi de station de nettoyage aux requins-renards. Christophe reste donc à bord pendant que les palanquées se mettent à l’eau. Anne-Marie observe alors juste deux platax (et des cordes car ce site a été aménagé pour l’observation des requins-renards : pour éviter que les plongeurs saccagent les fonds à coups de palmes, des cordes ont été installées pour permettre aux plongeurs de s'y tenir). Sa palanquée est pourtant descendue jusqu’à 22 mètres de profondeur et a tourné pendant un long moment mais sans succès, pas l’ombre d’un requin-renard à l’horizon ! Une fois les deux palanquées remontées à bord, le Katawa se déplace jusqu’à un autre mouillage, toujours sur "Nomad Shoal", et Charles se met à l’eau, seul, pour repérer les fonds. Mais il faut se rendre à l’évidence : les requins-renards ont déserté le site !
Du coup, nous mettons le cap sur "Kimud Shoal" pour y refaire une plongée. Le temps de rejoindre ce site, nous prenons le petit-déjeuner et un miracle s’opère : le nez de Christophe se débouche enfin, assez pour souffler et inspirer par les deux narines et il arrive aussi à faire la manœuvre de Valsalva. A quoi est dû ce miracle : les bananes du petit-déjeuner, le Solupred ou l'Ibuprofène ? Mystère ! En tous cas, il peut plonger s’il a un masque mais il a laissé le sien dans la chambre, pensant ne pas en avoir besoin. Heureusement, nous avons un masque de secours dans le sac de plongée d’Anne-Marie et ce sac est à bord !