Dimanche 19 mars : (suite & fin)

Après un vol bien secoué (espérons que ce ne soit pas à cause des hauts nuages d’une dépression tropicale), nous atterrissons avec seulement 20 minutes de retard à Cebu, à 12h19. Dans l’aérogare, il faut d’abord présenter à un agent muni d'un smartphone le papier vert avec le "QR code" que nous avions remplis par internet et imprimé, avant de passer devant un policier pour le contrôle du passeport (aux Philippines, ils ne sont pas aussi efficaces et automatisés qu’à Singapour). Heureusement, ce contrôle n’est qu’une simple formalité (une simple prise de photo, un tampon sur le passeport et c’est terminé) mais au passage de la douane (après avoir récupéré nos 3 bagages en soute), c’est une autre histoire car il faut remplir un petit formulaire papier (nous aurions pu le remplir dans l’avion, mais l'hôtesse n’en avait plus). Nous récupérons alors deux de ces formulaires que nous remplissons, debout dans la file d’attente. Ce que nous avons écrit dessus est quasiment illisible (nous n’avons pas pris notre plus belle écriture) mais ce n’est pas très grave car une douanière se contente de les récupérer pour les mettre en tas, sans même les lire ! Il ne nous reste plus qu’à passer nos sacs cabine (mais pas ceux en soute) dans un scanner à rayons-X, juste pour la forme.

Comme précisé dans le carnet de voyage d’Abyssworld (qui n’est pas spécialement à jour), nous nous rendons ensuite au bureau de change dans le hall d’arrivée pour changer en pesos philippins la somme nécessaire pour tout le séjour. Christophe aperçoit alors à l'extérieur de l'aérogare, Charles, notre guide, en train de faire de grands gestes assez explicites mais c’est trop tard, Anne-Marie est déjà en train de récupérer une grosse liasse de billets ! Du coup, Cécile et Philippe ne changent pas à l’aéroport et sur le chemin de l’hôtel, Charles nous arrête devant un bureau de change. Cécile et Philippe ont le taux de change à 55 pesos philippins pour 1 euro, alors que nous l’avons eu à 53 pesos pour un euro (ce qui signifie que nous aurions pu économiser 9 euros sur la somme dépensée lors des 14 jours du séjour, ce n’est pas bien grave).

Nous ne tardons pas à arriver à l’hôtel, le "BE Resort Mactan" qui est maintenant devenu la base d’Abyssworld aux Philippines. Cela a comme avantage d’être sur la même île que l’aéroport, Mactan, ce qui évite de nombreux bouchons. L’hôtel est un peu moins bien que celui de 2017 mais il possède une petite plage d’où l’on peut se baigner, et d’un ponton flottant où nous embarquerons directement sur le bateau demain matin.

En attendant, nous en profitons pour refaire tous nos bagages en vue de cet embarquement. Le matériel photo sous-marin prend place dans une glacière souple (pour le protéger des petits chocs et de la chaleur), les chargeurs et autres appareils électroniques rejoignent la Pelicase (étanche), les papiers sont mis à l’abri dans un sac étanche, le sac de plongée d’Anne-Marie récupère presque tout le matériel de plongée mais le sac de Christophe contient encore du matériel de plongée et des habits. Nous avions 5 sacs avant d’entrer dans la chambre mais maintenant, nous en avons 9 pour embarquer demain sur le bateau. Ca ne va pas du tout ! Nous recommençons à nouveau : 3 sacs à main (glacière, Pelicase et sac étanche) et trois sacs qui partirons dans la soute du bateau (le sac de plongée d’Anne-Marie pourra même rester tout le séjour dans la soute du bateau).

Après cet exercice ô combien difficile, nous allons nous baigner sur la plage devant l'hôtel avant de revenir à la chambre nous changer et repartir au bar de l’hôtel vers 6 heures du soir. Nous pensions boire un Coca-Cola (nous évitons l’alcool pour mieux dormir cette nuit) mais en regardant la carte du bar, nous nous souvenons que les mangues des Philippines sont excellentes et nous commandons finalement des jus de mangue fraîche. C’est un vrai délice ! Nous remontons ensuite à la chambre une nouvelle fois avant de redescendre pour le repas. Nous découvrons alors qu’une des lampes du plafond de la chambre clignote, ou pour être exact, elle émet régulièrement de grands flashes !

Pour le repas, pris au restaurant de l’hôtel, tout le groupe est présent. Nous serons 12 en tout pour le safari. Après les présentations, Charles nous fait le briefing du séjour, en insistant sur la sécurité (au moindre accident de plongée, tout le bateau retournera à Cebu où se trouve le caisson de recompression car il n’y pas d’évacuation en hélicoptère possible aux Philippines) et nous donne enfin le programme de la journée de demain, comme il le fera tous les soirs (pour le lendemain). Après un très bon repas (arrosé à nouveau au jus de mangue fraîche, en version "mango shake" c’est-à-dire mixée avec de la glace pilée), nous remontons nous coucher (en essayant avant d’occulter la lampe clignotante ; on aurait pu faire venir quelqu’un de l’hôtel, mais il y avait le risque que cette intervention prenne du temps).

Météo de la journée :
à Mactan, ciel bien nuageux avec quelques timides éclaircies (et 3 microgouttes pendant l’apéro). Eau à 29 °C sur la plage de l’hôtel.