Samedi 18 mars : (suite & fin)
Nous rejoignons alors le Jewel, un "centre commercial / parc d'attraction" niché au cœur du complexe aéroportuaire, où se trouve notre hôtel. Comme nous sommes arrivés au terminal 2, nous avons une belle distance à parcourir à pied (heureusement, sans bagages). Au détour des couloirs et des passerelles, nous découvrons alors ce qu'est le Jewel, un gigantesque dôme de verre. Il est déjà très impressionnant de l'extérieur mais une fois à l'intérieur, c'est encore plus spectaculaire avec une grande cascade qui tombe en son centre, depuis le sommet du dôme (il y a 5 étages en tout à l'intérieur du Jewel) jusqu'au rez-de-chaussée, au milieu d'une végétation tropicale luxuriante ! Et tout autour de cette cascade, s'enroulent restaurants et boutiques avec, quelque part au milieu de tout ça, notre hôtel que nous avons du mal à trouver. Après avoir un peu visité le Jewel (c'est-à-dire avoir pris quelques photos de la cascade), nous finissons tout de même par dénicher notre hôtel, alors que nous avons dû passer deux ou trois fois devant, sans le voir. La surface de notre cabine "chambre / salle d'eau", sans aucune fenêtre vers l'extérieur, fait dans les 9 m² tout compris, mais le lit est tout de même confortable, même si son accès n'est pas très pratique pour celui qui dormira côté mur.
Nous ne restons cependant pas longtemps dans cette cabine car nous voulons savoir combien de temps il nous faudra demain matin pour rejoindre le terminal 1. Nous découvrons alors dans les allées du Jewel de grands écrans interactifs : il suffit d'indiquer où l'on veut se rendre et le système montre alors en détail le chemin à emprunter pour rejoindre sa destination. C'est très pratique dans le labyrinthe que représente ce centre commercial. Le terminal 1 est presque à côté de notre hôtel, nous n'aurons donc pas à mettre le réveil trop tôt (mais, avec un départ du vol à 8h20, il nous faudra quand même mettre le réveil avant 6 heures du matin). Nous nous mettons ensuite à la recherche d'un restaurant. Il n'y a que l'embarras du choix : coréen, japonais, latino, chinois, asiatique, etc... Enfin, il y a presque l'embarras du choix car de longues files d'attente se sont déjà formées devant certains restaurants et il faut alors compter une heure d'attente (que nous évitons de faire). Nous choisissons finalement, un peu au hasard, le restaurant chinois "Tim Ho Wan", proposant des spécialités de "Hong Kong". Nous sommes alors les seuls à ne pas avoir les yeux bridés dans le restaurant .
Nous commandons des raviolis vapeur aux crevettes, un plat de nouilles sautées avec des raviolis frits (sans épinard) et en dessert, des petites tartes aux œufs. Le dessert nous est alors amené en premier, puis le plat de nouilles, très épicé (nous avions oublié que les plats chinois peuvent être très épicés) et en dernier, les raviolis vapeur qui nous permettent d'apaiser un peu le piment des nouilles. Nous comptions manger les raviolis vapeur en entrée, mais bien évidemment, l'entrée-plat-dessert occidental n'existe pas en Chine (ni dans un restaurant chinois à Singapour). Après ce repas, nous refaisons un tour du côté de la cascade qui est maintenait éclairée de multiples couleurs puisque la nuit est tombée, avant de rejoindre notre cabine et essayer de dormir.
Dimanche 19 mars : Les mangues des Philippines !
Nous nous réveillons bien avant que le réveil sonne, un peu après 5 heures du matin. Avant de quitter l’hôtel, nous passons boire une boisson chaude (café / thé) au petit salon près de la réception. Nous rejoignons ensuite le terminal 1 de l’aéroport où nous nous rendons aux guichets de Scoot pour nous renseigner sur la localisation de nos bagages en soute. L’hôtesse prend alors nos tags bagage et s’absente pendant une petite dizaine de minutes avant de revenir et de nous demander de déposer nos bagages sur la balance ! Nous lui répondons que nous n’avons justement pas nos bagages et que nous voulons vérifier qu’ils seront bien embarqués sur le vol pour Cebu. Elle n’avait donc rien compris et elle nous dit qu’il est trop tôt pour savoir et que nous devrons demander à la porte d’embarquement... Tant pis, nous avons essayé et perdu ! Chose étrange à l’aéroport de Singapour : nous passons en zone d’embarquement, et internationale, sans passer le moindre contrôle de sécurité ! Nous avons juste scanné nos passeports à une borne automatique pour sortir du pays, mais nous n’avons franchi aucun portique détecteur de métal, ni scanné nos sacs aux rayons-X. Nous ne tardons cependant pas à découvrir que ce contrôle de sécurité est effectué à l’entrée de chaque salle d’embarquement. Ca leur fait donc une multitude de scanners à rayons-X qui ne semblent pas du tout dernier modèle (si ça se trouve à Toulouse, ils ont des scanners plus récents et plus performants).