Lundi 17 septembre : (suite)
Arrivés à la gare de Xi’an, nous nous rendons aussitôt au point de rencontre n° 2, là où la guide de samedi dernier nous avait dit d’attendre, mais le chauffeur n’est pas au rendez-vous. Où est-il, comment le contacter ? Nous ne pouvons que l’attendre de toute façon. Heureusement, une quinzaine de minutes plus tard, nous le voyons arriver. Il nous avait attendu devant la porte d’arrivée. Du moins, c’est ce que nous comprenons car il ne parle pas anglais et nous n’avons pas amélioré notre chinois en deux semaines, langue difficile à prononcer, comme nous l’avait expliqué Doma à Pingyao (à l’instar du mot "Xie Xie" que nous n’arrivons toujours à prononcer convenablement pour nous faire comprendre).
Après une heure de bouchon, nous arrivons à 20 heures passées de 5 minutes à l’hôtel. Nous nous rendons alors directement au restaurant de l’hôtel, sans même déposer nos affaires à la chambre, car nous risquons de ne pas manger un vrai repas avant deux jours si nous ne trouvons de restaurant ouvert ce soir. Nouilles sautées (un peu grasses, mais tout de même bonnes) et des raviolis au bœuf (il n’y en avait plus au mouton) seront donc notre dernier vrai repas sur le territoire chinois. Ce repas est moins bon marché que celui de ce midi : 258 yuans (dont 4 boissons, 2 Coca-Colas et 2 Sprite, à 38 yuans la canette de 33 cl).
Météo de la journée :
Gris clair (il y a eu un espoir dans le train, en sortant d’un tunnel, car dans une vallée, c’était presque dégagé, mais à 300 km/h, l’espoir a été de courte durée), gris foncé, pluie, gris... Brume dense le soir.
Mardi 18 septembre : Made In China ?
Réveil à 4h30, c’est trop dur... Nous finissons de boucler nos sacs avant de descendre à la réception pour le check-out (et payer les 18 yuans pour la canette de Coca-Cola que Christophe avait bu le premier soir). Nous récupérons aussi les pique-niques que nous avions commandé hier au soir (et que nous mangerons dans la voiture avant d’arriver à l’aéroport).
A 5 heures un quart, le chauffeur est déjà là mais nous attendons un quart d’heure Delphine qui vient heureusement nous aider pour la procédure quelques peu curieuse d’enregistrement à l’aéroport. Le chauffeur roule alors doucement pour rejoindre l’aéroport. De toute façon, pour enregistrer nos bagages au comptoir international, il a fallu attendre son ouverture à 6 heures et demie du matin. Les règles du transport aérien chinois veulent que l’on n’ait pas d’électronique dans les bagages que l’on transporte en soute. Christophe récupère alors la multiprise (équipée de prises USB) pour la prendre en cabine, sait-on jamais. Le passage aux rayons X des bagages en soute se fait directement derrière le comptoir d’enregistrement, par une machine automatique : si jamais le gyrophare rouge de la machine s’allume, il faut alors ouvrir le bagage en présence d’un agent de sécurité, pour en montrer le contenu (c’est mieux qu’aux USA où les agents ouvrent les bagages eux-mêmes, sans la présence des propriétaires, et parfois les referment mal). Ce n’est que lorsque le bagage est vérifié qu’on récupère la carte d’embarquement. Heureusement, nos bagages passent sans problème.
C’est donc maintenant le moment de quitter Delphine et de passer le contrôle de sécurité (sans avoir à vider les sacs cabine) pour rejoindre la salle d’embarquement. Il ne nous reste donc plus qu’à attendre 8h30, l’heure de départ de notre vol "Air China" à destination de Pékin (attente active pour Anne-Marie qui dépensera les 273 yuans qui nous reste en divers souvenirs). Nous décollons à l’horaire prévu et après une heure et demie de vol (pendant lequel nous avons eu droit à un petit snack : un petit hamburger chinois, bien épicé, et un sachet de "petits pois verts" secs, un peu bizarres), nous atterrissons un peu en avance à Pékin.