Samedi 8 avril : (suite)
La décision est irrévocable et complètement stupide (une vraie "Trumperie", le nouveau terme à utiliser pour toutes décisions complètement stupides, en hommage au mec ayant le plus de pouvoir entre ses mains mais étant le plus stupide de la planète). Pourquoi stupide ? Parce que la batterie de la lampe doit voyager en cabine alors que la lampe, vide de sa batterie, donc ne présentant plus aucun danger potentiel, doit partir en soute ! Il nous faudra penser à mettre des étiquettes sur les batteries de nos phares de plongée pour les prochains voyages, pour indiquer leur composition et leur capacité... Quelle histoire !
Anne-Marie a faim... A 22 heures, histoire de finir nous dollars de Hong Kong (ou presque, il a fallu repasser au bureau de change pour nous débarrasser du reste), nous mangeons donc un grand bol de ramen japonais, avant d’embarquer (et avant qu’un plateau repas soit servi après le décollage, vers une heure du matin ; plateau repas rapidement desservi, dès que nous avions fini, les hôtesses de "Cathay Pacific" sont extrêmement efficaces).
Météo de la journée :
Très beau à Cebu (ça fait râler, profondément râler) et beau à Hong Kong.
Dimanche 9 avril : Voilà, c’est fini !
Après 12 heures de vol bien secouées (principalement au dessus de la Mongolie), nous atterrissons enfin à Londres. Il nous faut faire vite car nous n’avons pas beaucoup de temps et il faut prendre un bus entre le terminal 3 où nous venons de débarquer et le terminal 5 où nous embarquerons sur le vol à destination de Toulouse, passer un contrôle de sécurité et reprendre une navette ferroviaire pour rejoindre enfin la porte B48. Le contrôle de sécurité est de nouveau problématique : outre Jean-Sébastien et son tube de dentifrice (non mis dans une pochette transparente en dehors de son sac), le sac de Pascal est aiguillé vers un contrôle renforcé. Le principal problème est qu’il n’y a personne pour faire ce contrôle et que 6 autres bagages sont en attente avant le sac de Pascal ! Après une bonne dizaine de minutes d’attente, sans que le personnel de l’aéroport ne semble s’inquiéter de la situation, arrive flegmatiquement un agent de sécurité qui s’occupe enfin du contrôle. Dans la catégorie "pire aéroport au monde", nous avons bien évidemment les aéroports parisiens en tête, suivi de très près par celui de Francfort et en troisième position, l’aéroport de "London Heathrow", un beau trio européen !
Le dernier vol s’est bien passé, les bouteilles de rhum de Pascal et Patrick sont bien arrivés à destination, les phares de Christine et Daniel aussi, ainsi que tous nos sacs (même si le sac de plongée de Jean-Sébastien, le même que le nôtre, est arrivé au tapis hors format, sans comprendre pourquoi). Après l’échange de bouteilles de rhum, au plein milieu de l’aérogare, il est l’heure donc de nous séparer après plus de 15 jours passés ensemble sur ce magnifique safari (arrosé, pas au rhum, mais par la pluie ).