Samedi 8 avril : (suite)

Heureusement, il ne faut que 24 minutes de train pour rejoindre la gare, mais nous repérer dans la gare s’avère un exercice un peu difficile, d’autant plus qu’il nous faut trouver des consignes à bagages pour éviter de visiter la ville trop chargé (c’était une recommandation de l’office du tourisme de l’aéroport, les consignes sont moins chère à la gare qu’à l’aéroport). Après avoir déposé nos bagages cabines à la consigne, nous débouchons alors sur une passerelle extérieure : par où faut-il aller pour suivre le programme recommandé par l’office du tourisme ? Nous sommes un peu déboussolés. La hauteur et la proximité des grattes-ciels entre eux est un peu (beaucoup) déstabilisante. Cette ville est complètement folle mais aussi fascinante !

Nous mettons alors plus ou moins le cap sur le temple "Man No", situé sur "Hollywood road" (mais ce n’est pas facile de se repérer avec la tête penché en arrière ). Quand nous arrivons devant le temple, c’est la surprise : ce temple ne fait pas plus d’un étage, il semble comme tout recroquevillé au pied d’immeubles de 30 ou 50 étages de haut, agglutinés les uns sur les autres ! Il faut dire qu’en moins d’un kilomètre, on passe du niveau de la mer à une altitude de 200 mètres, la ville est coincée sur une étroite bande de terre et il faut bien loger les 7 millions d’habitants qui vivent dans cette ville invraisemblable (sur 1.092 kilomètres carrés du territoire, seulement un cinquième du territoire est constructible, la concentration atteint donc en moyenne plus de 30.000 habitants/km²). La visite du temple (encens, statues de Bouddha ou autres divinités, prières monotones et un petit four à l’extérieur, pour brûler de - faux - billets de banque en offrande) est peut-être moins intéressante que la balade pour s’y rendre mais une chose est certaine, il fallait s’y rendre !

Nous repiquons ensuite tout droit vers le bord de mer. L’objectif est de prendre le ferry (au quai n° 7) pour nous rendre sur la péninsule de Kowloon et de là, contempler la rive septentrionale de l’île de Hong Kong et ses grattes-ciels. C’est vraiment une vue magnifique. Le soleil est en train de se coucher, ce qui sublime encore plus ce spectacle effarant !

Mais, il nous faut trouver à manger car le temps passe vite... Nous explorons alors l’immense centre commercial proche de la gare maritime, à la recherche de restaurant de cuisine chinoise. Mais il est déjà trop tard, de longues files d’attente se sont déjà formées devant les restaurants. Il faut au moins 20 minutes d’attente pour avoir une table et à huit, le repas risque de durer au moins une heure. Nous risquons alors d’être en retard pour retourner à l’aéroport. Nous décidons donc de retourner sur l’île de Hong Kong, peut-être trouverons nous des restaurants à la gare centrale avant de reprendre le train pour l’aéroport ? Nous visitons tout de même un magasin d’appareil photo (pas vraiment intéressant d’acheter du matériel ici) avant de prendre le temps de contempler à nouveau l’île de Hong Kong depuis le quai près de la "Clock tower". Il y a là un monde fou (à 20 heures doit se dérouler un show de lumière), les photos doivent être prise à bout de bras, ce qui est loin d’être la meilleure solution pour des photos de nuit (il faut alors monter dans les ISO, pas trop le choix).

Après ce petit moment de contemplation, nous reprenons le ferry et nous rejoignons alors rapidement la gare centrale. Après un petit micmac pour récupérer nos bagages à la consigne (nous venons de dépasser le forfait de 3 heures, il faut donc débourser 65 $HK par sac pour les récupérer), nous cherchons les restaurants de la gare mais ceux-ci sont situés dans la partie métro à laquelle nous ne pouvons pas accéder avec nos billets de train pour l’aéroport. Nous rabattons donc sur des sandwichs achetés dans un "Seven-Eleven" (où nous trouvons des "Kit-Kat matcha", une des fabuleuses découvertes du Japon ), ce qui nous permet de manger dans le train.

Finalement, nous avons bien fait de revenir au plus vite à l’aéroport car le contrôle de sécurité s’avère des plus délicats pour plusieurs personnes du groupe. Pascal et Patrice ne peuvent passer le contrôle de sécurité avec les bouteilles achetées au "duty free" à Cebu : même si ces bouteilles sont emballées dans le sachet scellé réglementaire, il ne faut pas plus de 100 ml de liquide, point final ! Par contre, Christine et Daniel tombent sur une chieuse au contrôle : elle ne veut pas laisser passer leur phare et leur petite lampe de plongée (alors que Jean-Sébastien et nous, nous venons de passer sans problème, avec le même matériel, par un autre point de contrôle). Nous essayons de venir à leur secours, essayant d’expliquer qu’il ne s’agit pas de batteries au lithium et que leur capacité est en dessous de la restriction des 100 Wh mais rien n’y fait, même l’appel à une personne de la compagnie.