L'île de Hong Kong
Samedi 8 avril : Démentiel !
Pour ne pas changer nos habitudes, nous prenons le petit-déjeuner à 7h15 mais nous ne croisons personne du groupe. Ils sont tous occupés à boucler leurs valises, en particulier Jean-Sébastien qui cherche de la place libre dans les bagages des autres (mais pas dans nos bagages : même en ayant vidé les gels douches et shampoing durant le voyage, nous avons un petit kilo de plus qu’à l’aller, mesuré par notre petite balance à main et confirmé par la balance de l’hôtel ; certes, il y un T-shirt en plus, mais nous allons donc ramener un peu d’eau des Philippines).
Après avoir payé la note (il nous a fallu rechanger un peu d’euros ces deux derniers jours, la somme initiale changée à l’aéroport le jour de notre arrivée à Cebu, ne suffisait pas), nous quittons l’hôtel vers 9 heures moins 20. La secrétaire d’Abyssworld est venue superviser l’embarquement dans les minibus et nous prévenir que Nicolas nous attend à l’aéroport. Le trajet pour rejoindre l’aéroport est relativement rapide ce matin, ça roule plutôt bien, même si les feux de circulation durent des plombes.
Nous retrouvons donc Nicolas devant l’aéroport, juste pour lui dire au revoir (mais ce n’est qu’un au revoir, car nous le recroiserons bien à nouveau, à Bali ou aux Philippines, jamais deux sans trois ) car il ne peut pas nous accompagner bien longtemps dans l’aéroport. Pour accéder aux comptoirs d’enregistrement, il faut avoir un billet d’avion et passer un premier contrôle de sécurité qui n’est qu’une simple formalité.
Quand nous posons nos bagages sur la balance du comptoir d’enregistrement, l’hôtesse semble troublée par notre très léger dépassement du poids autorisé (mais, somme toute, moins de 500 gr par personne). Nous nous attendons donc au pire mais finalement, elle imprime les tags et nos bagages partent dans les entrailles de l’aérogare sans qu’elle nous demande de payer quoique ce soit. Ouf !
Il ne nous reste donc plus qu’à payer les 750 Php (par personne) de taxe de départ (à payer obligatoirement en pesos philippins ; même s’il est peut-être possible de les payer en dollars américains) et passer l’immigration et le contrôle de sécurité, pour arriver dans la zone de "duty free" de l’aérogare. Anne-Marie comptait y dépenser nos derniers pesos philippins mais les prix sont exorbitants et le choix est limité. Hors de question donc d’acheter une bouteille de rhum (en plus, comme nous comptons visiter Hong Kong, cette bouteille risque de nous poser problème), ni de T-shirt souvenir car il n’y en a pas. Avec nos derniers pesos philippins, il nous reste juste de quoi payer un dernier jus de fruit frais (jus de canne à sucre et mangue) et deux petits porte-clefs en bois (et encore, Anne-Marie a dû taxer Patrick de 14 Php pour pouvoir acheter le second porte-clefs).
Après deux heures de vol, nous atterrissons vers 3 heures de l’après-midi à Hong Kong. Le temps de débarquer, de rejoindre la sortie de l’aérogare, de passer l’immigration après s’être renseigné sur un éventuel besoin de visa (ce n’est qu’une simple formalité, il faut juste remplir un petit formulaire), de nous renseigner sur un programme de visite à l’office du tourisme installé dans l’aérogare (situé entre le comptoir de vente des billets de train et un bureau de change, juste avant le hall d’arrivée), de convaincre les membres du groupe (certains ont pris peur quand nous avons parlé d’un coût de 200 dollars par personne, pensant qu’il s’agissait de dollars américains, mais c’était des dollars de Hong Kong), de changer quelques euros en dollars hongkongais (attention, il ne s’agit pas de yuan, la monnaie chinoise), de prendre les billets de train rapide (100 $HK par personne, aller-retour), il est déjà 4 heures et quelques quand nous embarquons enfin dans le train, direction la gare centrale de Hong Kong.