Samedi 1er avril : (suite)

Après une douche (avec de la pression, beaucoup de pression, ça change de l’île d’Apo ; bien que les charmes de l’hôtel précédent dépasse largement ceux de cet hôtel), nous retournons au bar près de la grande piscine où nous avons rendez-vous pour l’apéritif. Nous retrouvons alors Vincent, Nicolas et quelques minutes plus tard, Jean-Sébastien qui arrivait de son massage. Mais tout le reste du groupe est absent ? En fait, personne n’a écouté : ils sont tous à la petite piscine de l’hôtel ! Mais ça ne nous empêche pas de siroter nos cocktails : Anne-Marie a choisi un "long island iced tea" (en pensant bien évidemment à Sigrid, une amie) qui lui tourne rapidement la tête alors que Christophe a opté pour une "tequila sunrise" (pas terrible). Le "filippino mojito", avec du jus de calamansi, semble bien mieux, ça sera pour demain !

Pour le repas de ce soir, les serveurs ont dressé une grande table sur la plage. Nous allons donc manger les pieds dans le sable, ce qui est très agréable. Après les boissons (nous avons le droit à une boisson "soft" avec le repas), on nous amène d’abord une sorte de rouleau de printemps (mais c’était cuit à l’intérieur) avant une excellente soupe de poulet. Ensuite, les serveuses amènent plusieurs plats à partager : poisson, poulet, porc, riz, légumes... C’est très bon ! En dessert, c’est un morceau de "brazo de mercedes" : une pâtisserie philippine !

Météo de la journée :
Soleil, même s’il était un peu voilé et que c’était un peu nuageux. Nous avons tout de même pris trois gouttes de pluie le soir. Une des meilleures journées depuis le début du séjour (à l’exception du premier dimanche et d’avant-hier après-midi).

Dimanche 2 avril : Le gain de riz rose !

Seconde grasse matinée du séjour : le petit-déjeuner est servi une nouvelle fois à 8 heures du matin et celui-ci est pantagruélique. Même si nous avions déjà bien mangé (jus de calamansi, fruits frais, crêpes simples, œufs, lard grillé, etc...), quand les serveuses nous apportent d’excellentes crêpes fourrées aux bananes, il reste encore forcément de la place . C’est de loin, le meilleur petit-déjeuner du séjour !

Nous avons ensuite une demi-heure de navigation pour rejoindre le site de plongée : le "Paliton Wall" qui est, comme son nom l’indique, un tombant, en bordure d’un sanctuaire marin. La star de la première plongée de la journée est un hippocampe pygmée. Après le platier, Bruce qui est notre guide de palanquée aujourd’hui, descend directement vers une grande gorgone, alors que nous restons dans les 15 / 20 mètres de profondeur, pour éviter de saturer bêtement en azote, le temps que Bruce repère l’hippocampe pygmée par 26 mètres de profondeur. Nous descendons ensuite un par un pour que Bruce nous montre, au bout de son stick, ce grain de riz rose de 2 mm de long. Sans la loupe, Christophe n’aurait pas pu le voir. Anne-Marie, quant à elle, se contente de cadrer là où Bruce venait de lui montrer, sans voir l’hippocampe dans l’appareil photo (nous ne sommes pas bien équipés pour la macro). Nous continuons ensuite la plongée, le long du tombant, ce qui donne à Bruce l’occasion de nous montrer des nudibranches de Chamberlain (ou Nembrotha de Chamberlain pour être exact), entre autres nudibranches, et un crabe orang-outan sur du corail bulle.

Après deux heures d’intervalle surface, nous replongeons sur le même site. Nous aurions pu retourner voir l’hippocampe pygmée mais cela nous aurait peut-être pas permis d’aller voir un animal un peu plus gros, c’est à dire une magnifique murène ruban, bleu et jaune qui se dresse toute droite dans un trou situé sur l’arête supérieure du tombant, vers les 15 mètres de profondeur. Bien évidemment, cette seconde plongée de la journée ne se limite pas à l’observation de cette magnifique murène ruban. Nous croisons aussi deux tortues sur le haut du tombant (Anne-Marie essaie toujours de les courser, en vain), un nouveau crabe orang-outan sur du corail bulle, d’autres nudibranches de Chamberlain et Bruce, aux yeux de lynx, nous débusque un poisson pierre posé dans le corail. Son mimétisme est impressionnant, nous arrivons à peine à le distinguer de la patate de corail sur laquelle il est posé.