Hippocampe pygmée (si, si...)

Samedi 1er avril : Le poisson dans le dos !

A 8 heures du matin, heure du petit-déjeuner, nous sommes déjà tous réveillés depuis un certain temps (Christophe a d’ailleurs profité du soleil présent ce matin, pour faire quelques photos de la crique avant le petit-déjeuner). Ce matin, nous retentons une plongée à "Coconut Point" pour essayer de mieux voir le banc de carangues. Anne-Marie, s’étant faite un peu peur la veille, saute sans l’appareil photo mais elle ne tarde pas à réquisitionner la Go Pro de Christophe (avant la plongée, Christophe lui avait proposé de prendre la Go Pro, sinon elle ne l’aurait pas demandée... Enfin, pas aussi rapidement ). La courant, bien que présent, est bien moins fort que la veille (ouf) mais la visibilité sous l’eau n’est guère meilleure. Nous distinguons quand même un peu mieux les carangues (de très gros morceaux), surtout une qui s’est rapprochée de nous, mais nous devinons à peine les autres (elles sont pourtant à moins de 10 mètres de nous). Pas de barracuda aujourd’hui, mais un gros poisson ballon et des serpents, bien (trop) nombreux et (trop) près de nous, font le spectacle de la première partie de la plongée. L’antennaire noir présent hier au début de la langue de sable s’est aujourd’hui planqué mais deux tortues nous attendant dans le jardin de corail en fin de plongée. L’une d’elles, posée au fond, se laisse même approcher de très près, de quoi la filmer en très gros plan. Les fonds sous-marins sont remarquables et, avec le soleil d’aujourd’hui, ils sont mieux mis en valeur. Qu’est-ce que ça serait si la visibilité était là ? Certainement, les plus beaux fonds du monde !

En sortant de la plongée, Christophe découvre le poisson bleu (en mousse) qui l’a suivi pendant toute la plongée, accroché par un fil de pêche à la robinetterie de la bouteille de plongée. L’équipage en a accroché au moins un dans chaque palanquée. Et oui, aujourd’hui, c’est le 1er avril ! Nous rentrons ensuite à l’hôtel finir de fermer nos sacs pour les embarquer sur le Sagana, avant d’aller boire un coup au bar en attendant l’heure du repas. Nous mangeons vers midi moins le quart (frites, riz, poulet, poisson et légumes). Le temps de payer nos petites notes de bar, nous repartons plonger vers une heure de l’après-midi.

La seconde plongée de la journée se déroule tout juste devant la chapelle de l’île d’Apo. Le site s’appelle d’ailleurs "Chapel Point". C’est de nouveau une plongée qui se déroule le long d’un tombant dont le mur semble couvert de neige ? Non, ce sont juste des colonies impressionnantes de clavelines blanches ! Le corail est magnifique et le site est poissonneux : petits poissons coffres, poissons pincettes, demoiselles, poissons clowns, nudibranches de toutes les couleurs (encore des chewing-gums), poissons scorpions... Bref du classique, mais dont nous ne nous lassons pas ! Nicolas repère un serpent tricot rayé mort qu’il prend en main : il est bien certain qu’il est mort, pas juste endormi ? Oui, Nicolas, il ferait joli en bracelet mais laisse-le au fond ! C’était, encore, une magnifique plongée, même si la visibilité pourrait être mieux. L’envie de revenir plonger aux Philippines commence à germer...

Nous avons ensuite deux petites heures navigation pour rejoindre l’île de Siquijor (le temps pour Anne-Marie de dormir dans l’épaule de Christophe). Comme le mouillage où s’amarre le Sagana est assez éloigné de la plage, le débarquement s’effectue par un "speed boat". Enfin, "speed", si l’on veut... Car le moteur hors bord de 25 cv, pour propulser une barque où viennent d’embarquer 18 personnes, ne risque pas de nous décoiffer . Nous sommes bien évidemment accueillis chaleureusement à l’hôtel "Coco Grove Beach Resort" avec nos noms écrits à la craie sur un tableau noir et un verre de bienvenue (un très bon thé glacé). Notre chambre, la "Coco lodge 3" est très belle et très grande. Par contre, les moustiques sont bien présents sur la terrasse à l’extérieur (mais il y a une prise anti-moustique dans la chambre). Après avoir remis nos batteries en charge, nous rejoignons la grande piscine de cet immense hôtel : il nous faut bien 5 minutes de marche, relativement rapide, pour s’y rendre depuis notre chambre ! Nous restons alors à nous détendre dans la piscine, jusqu’après le coucher du soleil.