Mercredi 15 juin : (suite)

De ce côté, on peut vraiment s’en rapprocher au plus près, aucune barrière de sécurité, aucune balustrade ne défigure le site, le spectacle n’en est que plus exceptionnel. Christophe qui déteste pourtant se faire prendre en photo, s’amuse : avec le disque noir du cache-objectif de son appareil photo, il tente de rejouer (sans les muscles qui vont bien, ni torse nu d’ailleurs) la scène de début du film "Prometheus" de Ridley Scott, mais sans laisser tomber son petit disque noir dans la chute (ça fait petit joueur ).

Pour passer la nuit, nous nous arrêtons au camping de Grímsstaðir (ou quelque chose comme ça), situé 4 km avant l’intersection de la piste n° 864 avec la route circulaire n° 1 (de toute façon, il n’y a pas de risque de se tromper, il n’y en a qu’un dans les 30 km à la ronde). C’est au milieu de nulle part, seuls les 3 ou 4 maisons de la "guesthouse" (même propriétaire que le camping), nous entourent. Le camping ne coûte que 1.000 kr par personne (le moins cher que nous ayons payé durant le séjour) mais le service est aussi minimal. Déjà, quand nous nous garons sur le terrain, celui-ci est extrêmement spongieux (espérons que nous ne nous enfoncerons pas durant la nuit). Puis, les sanitaires (un côté homme et un côté femme), situés dans une sorte de préfabriqué, sont réduits à un petit lavabo et un WC. Seul point positif, nous pouvons faire la vaisselle, à l’eau chaude, dans la cuisine de l’une des maisons d’hôte. Ne le répétez pas, mais après la vaisselle, nous retournons justement jouer aux cartes dans cette cuisine, le temps de recharger un peu (en sauvage) nos batteries d’appareils photo.

Météo de la journée :
A 7 heures du matin, le ciel est tout bleu, totalement exempt de nuage mais ceux-ci sont revenus à la charge, lentement et sûrement, jusqu'à 11 heures du matin (très belles éclaircies, quand-même). Le plan d’eau en baie d’Húsavík était tout calme, pas une vague. Puis, les nuages sont repartis en début d'après midi, avant qu'ils reviennent en nombre vers 10 heures du soir, avec un vent à décorner un bœuf.

"Prometheus II", sans les pectoraux et le torse nu

On est décidément pire que Ridley Scott...