L'aéroport de Bali-Denpasar
Samedi 26 mars : Au revoir Bali !
Nous prenons le petit déjeuner à 8 heures moins le quart avant de retourner à la chambre finir nos valises. Avec l’air conditionné à fond (c'est à dire sans humidité), nos sacs pèsent entre 22 et 23 kg, ce qui est très bien, trop bien car Anne-Marie a dans la tête de ramener quelques babioles supplémentaires. Nous partons donc en direction de la plage (située à 100 mètres de l’hôtel) où nous nous rendons compte que l’aéroport est vraiment tout près lorsque nous apercevons un avion sur le taxiway (alors que nous n'entendions pas les avions depuis l’hôtel).
Nous passons alors devant des petites échoppes de souvenirs. Anne-Marie a eu la mauvaise idée de mettre la robe qu’elle a achetée hier à Ubud : les vendeuses lui proposent donc d’autres couleurs... C’est amusant, le ton de leur voix est identique à celui des petites vendeuses d’artisanat dans le nord Vietnam et c’est presque les mêmes phrases, "You buy something to me !", sauf qu’elles connaissant aussi trois mots de français (impossible alors de définir entre nous, notre stratégie de négociation à deux balles en parlant en français, mais le coup du "Ca ne m’intéresse pas, au revoir !" marche à tous les coups, elles baissent toujours d’elles-mêmes les prix).
Nous sommes de retour vers l’hôtel à 9 heures et demie mais au grand dam d’Anne-Marie, le mall n’ouvre pas avant 10 heures du matin. Du coup, nous allons mettre nos maillots de bain pour profiter de la piscine. Mais cela n’empêche pas Anne-Marie de repartir plus tard, avec Hélène et Monique, faire les boutiques du mall (où elle se rend compte que l’on paye trop cher sur les marchés traditionnels). Anne-Marie revient juste à peine 5 minutes avant midi, heure à laquelle nous devons rendre la chambre... Nous prenons alors notre dernier repas balinais à l’hôtel : "mie goreng" pour Christophe et "satay ayam" (servis avec le petit barbecue individuel en terre cuite) pour Anne-Marie. 270.000 roupies le repas : les plats sont bien moins chers que les Coca-Cola que nous avons pris.
Un peu avant 1 heure de l’après-midi, Nicolas est de retour. Il a profité que ce soit l’heure de départ du groupe suisse pour nous dire au revoir et nous souhaiter un bon voyage à tous. Cécile et Philippe partent alors se balader puisqu’ils ont leur vol à minuit. Quant à nous, nous retournons au bord de la piscine, pour attendre 18 heures (c’était trop court pour aller visiter quoique ce soit, surtout avec tout le matériel photo et l’ordinateur que nous ne pouvions pas raisonnablement laisser à la réception de l’hôtel). Enfin, cela n’empêche pas Anne-Marie d’abandonner Christophe pour retourner une nouvelle fois au centre commercial : elle n’avait pas pu faire toutes les boutiques tout à l’heure... Après ce second passage, c’est certain, nous sommes en excédent bagage (ça énerve Christophe car même si Anne-Marie charge le sac à dos qu’elle prend en cabine, ça augmente le risque d’oublier quelque chose de valeur lors d’un contrôle de sécurité où il faudrait tout sortir, pour des babioles à quelques euros) !
Anne-Marie est de retour vers 2 heures et demie, au moment où le ciel se charge de plus en plus de gros nuages bien noirs, l’orage arrive ! L’employé qui s’occupe de la piscine est en train de ranger tous les matelas des transats en prévision. Nous avons juste le temps de prendre un petit bain dans la piscine et de retourner nous doucher avant que l’orage éclate. Pour nous abriter de la pluie, nous nous changeons presque dans le restaurant de l’hôtel (dans un petit coin, près des cuisines). Notre plan piscine tombe à l’eau (comme la pluie, qui tombe bien drue). Le reste de la journée se passe donc dans les fauteuils de la réception (heureusement qu’il y a la Wifi)...