Vendredi 25 mars : (suite)
De plus, n’oublions pas qu’il faut marchander dans un tel marché, on ne sait donc jamais combien coûte un produit ! Négocier un rabais d 30 % nous semble raisonnable (en commençant la négociation à moitié du prix initial proposé par le veneur) mais à priori il faut négocier encore plus : Anne-Marie a retrouvé certains articles dans le grand centre commercial situé en face du "Vira Hotel" à Kuta, les prix affichés y étaient moitié moins chers que les prix au marché d’Ubud ! D’accord, le marché d’Ubud pourrait être intéressant pour acheter des épices, par exemple. Mais nos sacs sont déjà en surcharge (en plus, il reste l’incertitude du degré de séchage de nos semi-étanches) et des épices, nous en avons plein de Guadeloupe ou de l’île de la Réunion (et même si nous cuisinons certainement plus de plats "exotiques" que la moyenne des métropolitains, nos stocks d’épices ne diminuent toute de même pas trop rapidement ; puis, à Toulouse nous avons un magasins spécialisé dans les produits "exotiques" où les prix ne doivent pas y être bien plus chers qu’à Ubud, si bien évidement on prend en compte le coût de la surcharge bagage ). Donc, une heure sur le marché, c’est grandement suffisant ! Puis, il y a trop de touristes à Ubud, on est loin du calme de Pemuteran !
A 1 heure de l’après-midi, nous profitons donc du départ du premier minibus qui ramène les "Réunionnaises" à l’aéroport (elles ont leur vol à 19 heures). Comme ça, nous pourrons nous occuper de notre matériel de plongée (le séchage des semi-étanches est notre plus important sujet de préoccupation, ça serait ennuyeux de payer une surcharge bagage pour de l’eau imprégnée dans le néoprène) et nous pourrons profiter de la piscine de l’hôtel. Mais c’était sans compter sur les bouchons à la sortie d’Ubud et les bouchons autour de l’aéroport ! Pour faire les 2 km (environ) qui séparent l’aéroport du "Vira Hotel", il nous faut pas moins de 30 minutes quand il faut à peine 10 minutes quand il n’y a pas de bouchons. Le minibus avançe au pas !
Nous retrouvons alors notre matériel de plongée, tout rincé, en train de sécher sur le balcon de la chambre (encore merci à Saïd et à tous l’équipage du Markisa, ils sont vraiment au top). Les semi-étanches ont déjà bien séché mais le fait de les retourner permet d’améliorer grandement le séchage. Par contre, notre plan pour profiter de la piscine tombe à l’eau (alors que nous aurions préféré que ce soit nous, qui tombions à l’eau) : il y avait bien un de nos sacs dans le minibus qui nous a ramenés, mais nos maillots de bain sont dans un des sacs qui est dans l’autre minibus ! Nous devons donc attendre l’arrivée du reste du groupe, à 5 heures de l’après-midi (et 5 minutes après, nous sommes déjà dans la piscine).
A 6 heures et demie, nous sortons de l’eau pour nous préparer à aller manger tous ensemble au "Warung Segarrr...", un bon petit restaurant, bien sympa, situé à moins de 100 mètres de l’hôtel. Arrosé de quelques "Bintang Radler", nous mangeons du calamar en sauce aigre-douce pour Anne-Marie et sauce "pedas" pour Christophe (ça arrache un peu). C’était très bon et pas cher : 202.000 roupies pour nous deux, soit 12 euros, c’est bon marché (en encore, les "Bintang Radler" coûtaient plus chers que les plats).
Météo de la journée :
Beau du matin au soir, belle journée ensoleillée ! Et il a fait chaud (ce qui a permis au matériel de plongée de bien sécher).