Jeudi 17 mars : Pas de bol !
Ce matin, c'est grasse-matinée, ou presque, puisque nous n'avons pas à nous lever à 6 heures et demie du matin... Pour le petit-déjeuner, Christophe tente la seconde version du petit-déjeuner indonésien avec les nouilles sautées, c’est à dire le "mie goreng" : c'est très bon, voire meilleur que le "nasi goreng" !
A 10 heures et demie, nous embarquons dans les minibus pour nous rendre dans un marché local, à l'heure où les Balinais ont fini leurs courses... C'est un peu dommage de ne pas voir toute l'agitation qu'il peut y avoir dans un marché traditionnel (une visite dans ces conditions serait loin d'être de tout repos pour Nicolas qui risquerait de perdre ses ouailles) mais la visite est tout de même intéressante. Nicolas nous présentent les différents fruits que l'on trouve sur le marché : le mangoustan (un fruit qui était très apprécié par la reine Victoria), le fruit du dragon ou "pitaya", le ramboutan (le litchi local) et le très particulier durian (car très odorant et en plus, une odeur assez nauséabonde..). Nicolas nous montre dans une échoppe en bordure du marché, les ustensiles artisanaux fabriqués localement : le couteau, la râpe et le petit barbecue dont se servent les vendeuses de rue pour faire cuire les "satays". Nicolas nous laisse ensuite vagabonder dans le marché à notre guise pendant qu'il s'occupe d'acheter des fruits que nous goûterons après la plongée de cet après-midi.
Nous rejoignons ensuite la "Bali Tower" située dans le (seul) parc national de Bali. Cette tour d'une trentaine de mètres, construite en bois autour de 4 énormes troncs de teck, domine la forêt balinaise. Nous découvrons alors, vers le nord-est, l'île de Menjangan où nous retournerons plonger cet après-midi, et, sous les nuages, les volcans de l'île de Java toute proche (dont le mont Raung qui est entré en éruption en juillet 2015). Mais nous ne sommes pas venus que pour la vue, nous allons aussi y déjeuner. Le repas commence par une micro-vérine de gaspacho avant de se poursuivre avec du poulet en sauce épicée (mais pas trop), servi avec des cacahuètes grillées et du riz. C’est très bon ! En dessert, les serveurs nous amène une boule de glace, un peu sucrée, mais au bon goût de noix de coco (ce n’était pas "senteur noix de coco").
Après le repas, nous embarquons dans des "microbus" transformés en véhicules de safari à deux étages (équipés de sièges de jardin standards). Inutile de se battre pour monter à l'étage car, avec la végétation dense et verdoyante, il y a fort peu de chance de voir beaucoup d'animaux. En plus, nous ne parcourons que deux ou trois kilomètres dans la "jungle" où nous apercevons quand-même un coq sauvage au bord de la route (le chauffeur ne prend même pas la peine de s'arrêter, le coq n'est peut-être finalement pas si sauvage que ça) et un cerf, près d'un point d'eau. Il y avait aussi les plantations d'arbres, avec le nom des parrains qui ont "sponsorisé" leur plantation, mais ces arbres sont tous jeunes, rien de sensationnel... Nous arrivons alors à un club de plongée d'où partent des passerelles en bois qui passent au dessus de la mangrove et qui mènent à un ponton flottant où le zodiac du Markisa nous récupère.
Nous retournons plonger sur la côte méridionale de l'île de Menjangan, sur un site nommé "Nico's Reef". Nicolas plaide non coupable pour le nom du site : il s'agirait du nom d'un client d’un club de plongée local, qui aurait particulièrement apprécié ce site et le propriétaire du club aurait finalement nommé le site du nom de son client (mais, n'ayant retrouvé ce nom de site nulle part sur internet, le bénéfice du doute est quand-même difficile à attribuer à Nicolas ). En compagnie de Cécile, Philippe et Nicolas en guide de palanquée, nous nous immergeons pratiquement en face de l'endroit où nous avons débarqué hier pour visiter l'île. Nous nous laissons alors porter par un très léger courant le long du tombant. Les nudibranches répondent présents à l'appel au milieu de belles et grandes gorgones. Avec son stick, Nicolas sort une acanthaster d'une anfractuosité du récif mais il y a fort à parier que cette tueuse de corail ne tardera pas à reprendre son activité préférée.