Jeudi 10 octobre : (suite)
A midi et demi, nous sommes de retour à St Leu. Nous allons jusqu'au centre-ville pour acheter un sandwich bouchon gratiné que nous mangeons devant le port. Beaucoup de choses ont changé à St Leu depuis notre dernier passage. Déjà, le club de plongée a changé de propriétaires, puis la dentiste, voisine du club de plongée, a déménagé, le restaurant en face du club a changé. L'hôtel Apolonia qui est resté abandonné pendant longtemps, est maintenant en cours de réhabilitation. Puis, il y a des nouveaux immeubles à l'entrée de la ville, du côté de la plage des Filaos. Heureusement que rien n'a changé à l'"Auberge du Relais" ! Nous nous promenons ensuite sur le bord de mer. Des surfeurs jouent avec les vagues (pas de requins en vue ?) mais nous nous prenons alors quelques gouttes de pluie, ce qui nous décide de retourner au bungalow pour nous reposer. C'est aussi pour ça que nous avons choisi de passer deux jours à St Leu.
Nous profitons alors du hamac et de la piscine. Il n'y a pas de soleil mais il ne pleut pas. Nous avions imaginé, un temps, repartir visiter le conservatoire botanique du Mascarin mais il est situé exactement sous de gros nuages gris, l'intérêt photographique de cette visite est donc minime, voire nul. Vers 17 heures, nous prenons la voiture pour descendre à la plage des Filaos. Nous essayons de nous baigner mais elle est trop froide (surtout par rapport à Mayotte). Nous arrivons juste à mouiller le haut des épaules, brièvement, mais sans plus. Nous restons quand même sur la plage jusqu'au coucher du soleil, un peu après 18 heures. Il ne reste donc plus qu'à remonter au bungalow, prendre une douche, boire une "Dodo radler", puis un punch, manger notre cabri massalé et un demi ananas et sauvegarder nos photos ! Programme hautement exaltant s'il en est...
Météo de la journée :
12 °C le matin au pas de Bellecombe pourtant ensoleillé. Les nuages sont arrivés rapidement vers 10 heures du matin. Trois gouttes de pluie à midi à St Leu (il ne faisait beau que sur St Pierre d'après la radio) et c'est resté nuageux toute l'après-midi mais chaud quand-même.
Vendredi 11 octobre : Madagascar !
Ce matin, nous nous rendons au marché de St Paul. Nous avons du mal à trouver une place de stationnement, si bien que nous nous garons assez loin du marché. En revenant à pied, nous longeons la plage, là où il n’y a même pas un mois, un chien s'est fait dévoré par un requin dans seulement quelques dizaines de centimètres d'eau. A chaque point d'accès à la plage, la municipalité a mis un grand panneau pour avertir du risque requin. Ils semblent avoir été mis en place depuis plus d’un mois, même si l'arrêté préfectoral ne date que de fin juillet, suite à la mort d'une adolescente dans cette même baie.
Quand nous arrivons sur le marché, nous avons l'impression d'avoir changé de pays : nous sommes à Madagascar, sur un marché malgache avec de l'artisanat malgache ! Ah, non ? Nous sommes toujours bien à la Réunion, d'après les motifs des sacs et des paniers en raphia, mais ces articles ne sont pas fabriqués à la Réunion. Cela dit, ce n'est pas une raison de snober ces paniers car les artisans malgaches sont doués et ces sacs sont très biens faits (nous en avons acheté à Madagascar en 2001). Au premier tour dans le marché, nous avons du mal à repérer les vendeurs de nourriture style samoussas ou sarcive, entre les nombreux étals de fruits et légumes et les vendeurs d'artisanat malgache. Et bien évidement, dès que nous avons acheté des samoussas à un premier vendeur, nous en trouvons pleins d'autres... Nous craquons quand-même pour de la sarcive, elle était trop bonne pour résister. Nous avons donc acheté pour 6 euros de samoussas (avec et sans piment), 3 euros de sarcive et deux parts de gâteau patate à un euro la part !
Anne-Marie part ensuite à la recherche de vanille. Il y aujourd'hui beaucoup plus de vendeurs qu'il y a 4 ans. Bien évidemment, certains vendeurs doivent essayer de refiler de la vanille de Madagascar au prix de la vanille de la Réunion. Alors comment ne pas se faire avoir ? Nous ne savons pas différencier quelle vanille vient de la Réunion ou pas, mais au moins, en achetant chez un vendeur qui affiche clairement que sa vanille vient de Madagascar, il n'y a pas tromperie sur la marchandise ! C'est ainsi que nous avions procédé en 2009. Mais, en utilisant ce critère aujourd'hui, la sélection devient plus que drastique car aucun vendeur n'est retenu !