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IRLANDE du 27 mai au 10 juin 2012
Voyage du 27 mai au 10 juin 2012
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Samedi 2 juin : (suite)

A l'entrée du site mégalithique, le caissier nous remet une feuille plastifiée avec des explications en français (à remettre en partant). Ca nous aide beaucoup pour savoir que les trois premiers gros cailloux du site sont en fait une tombe, si, si ! Il en est de même pour les trois autres rochers plus loin au milieu du pré. Blague à part, le site possède un grand tombeau, un cairn similaire à celui de la "Knocknarea Mountain". Mais à Carrowmore, le cairn a été ouvert pour permettre de découvrir le dolmen (une pierre plate et horizontale juchée sur 4 pierres levées, c'est bien un dolmen ?) situé au centre. Plus loin, nous passons à côté de cercles de pierres et de l'autre côté de la route, nous découvrons le dolmen le plus important du site (mais pas bien haut). D'accord, ce n'est pas impressionnant en soi, mais intéressant tout de même.

Pour rester dans le thème de la journée (s'il y en a un), nous nous rendons sur le site archéologique de Céide Fields, près Ballycastle. Et là, nous apprendrons tout ce qu'il y a à savoir sur la tourbe, le bog, sa formation, son exploitation, etc... Quel peut-bien être le rapport entre la tourbe et un lieu archéologique ? D'abord, il faut comprendre comment se forme la tourbe : c'est en fait un dépôt de déchets organiques qui ne sont pas en état de décomposition car l'eau de pluie (qui doit tomber en abondance, aucun problème en Irlande) est d'abord filtrée par la sphaigne qui recouvre la tourbière et cette plante capte toute l'oxygène de l'eau. Sans oxygène, pas de décomposition et tout ce qui se retrouve dans la tourbe est donc préservé, comme ces traces d'une ancienne civilisation qui a construit des habitations et des murs de séparation entre les champs.

Le seul souci, c'est que tout ça est recouvert de quelques mètres de tourbe (25 mètres par endroits). Mais comme la tourbe est composée de 90 % d'eau, on peut donc la sonder à l'aide de bambous Quand le bambou ne s'enfonce plus, cela signifie qu'il ne traverse plus la tourbe mais qu'il est arrêté par une pierre appartenant certainement à un mur ! Tout ça est largement expliqué : une première fois en visitant les expositions du musée (avec un classeur pour les explications en français, très utiles parce qu'on n'aurait jamais su ce que voulait dire le mot bog présent dans toutes les phrases des panneaux du musée), une seconde fois en visitant l'extérieur (où l'on ne voit que de la tourbe et des pierres, en ligne ou en cercle) et une troisième fois en regardant le film (projeté dans le musée). Cette civilisation s'était établie ici environ 3.000 ans avant J.C. et les archéologues ne savent pas pourquoi ils sont partis ?

Avaient-ils abattu trop d'arbres (qui retiennent une grande partie de la pluie dans leur branchages, empêchant la tourbe de recevoir assez d'eau pour se développer) ou ont-il fuit devant l'arrivée de la tourbe (sur laquelle rien ne pousse, à part la sphaigne et deux ou trois autres espèces végétales) ?

Le site archéologique est situé au dessus de falaises impressionnantes, comme coupées au couteau (mais pas bien hautes). Après avoir fait quelques photos, nous repartons vers Westport, sans traîner car l'hiver est de retour avec de gros nuages noirs. Le GPS décide alors qu'il nous faut emprunter une toute petite route, étroite, sous la pluie battante. Christophe roule doucement car il a peur de croiser un Irlandais trop véloce sur cette route rendue glissante par la pluie. Heureusement, nous ne croisons des voitures qu'aux rares endroits où la route devient plus large. Nous reprogrammons alors le GPS pour qu'il nous fasse emprunter des routes numérotées "Nxx" (des nationales, dirons nous, déjà pas bien larges par endroits) plutôt que des "Rxxx" (il est parfaitement inutile de décrire les voies numérotées "Lxxxx", ce sont vraiment des tous petits chemins). Cela nous fait faire un peu plus de kilomètres mais nous gagnons malgré tout du temps car nous n'y roulons pas à 30 km/h.

Arrivé à Westport, nous montons nos valises dans la chambre du B&B un peu vieillot avant de partir manger de bonne heure au centre-ville tout proche. Premier restaurant : complet, il fallait réserver ! Juste à côté, au restaurant d'O'Malleys ("J-J" de son prénom et non pas Thomas ;-)) : si nous pouvons finir de manger avant 20 heures, il y a une table disponible. Le cadre est sympathique, pas trop chic (est-ce un cadre pour aristochats ?) mais c'est un peu discutable côté assiette (alors que nous en aurons quand-même pour 66 euros pour 2 pintes de cidres, 2 entrées et 2 plats). Nous avons commandé en entrée des "Irish Smoked Salmon Roulade" (crabe mélangé à de la crème fraîche épaisse, roulé dans un saumon fumé, sans oublier la réduction de vinaigre balsamique) mais ils ne sont pas extraordinaires (nous avons mangé meilleur saumon fumé depuis le début du séjour). Les petites côtes d'agneaux du plat principal sont heureusement bien meilleures (servies avec une sauce au vin rouge, purée et légumes de saison).

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"La côte atlantique (4 / 13)"
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