Dimanche 9 mars : (suite)
Après ce second arrêt, le capitaine met le cap sur le fond de la "Resolution Bay" (du nom du navire de James Cook, le "HMS Resolution", lors de ses seconds et troisièmes voyages dans le Pacifique), passant à plus de 16 nœuds devant des otaries à fourrure, sans même ralentir. Nous ne voyons donc, de manière subliminale, que quelques nageoires postérieures de ces mammifères marins. Ce n’est pas tout à fait ce que nous attentions de cette croisière, même si le paysage est très joli (mais il ne vaut pas celui de "Milford Sound" qui, au passage, est un vrai fjord et donc un faux sound). Après avoir déposé des passagers et des valises et avoir rembarqué de nouvelles valises au ponton d’un lodge, le capitaine met ensuite le cap sur le fond de l’"Endeavour Inlet" (du nom du navire de James Cook, le "HMB Endeavour", lors de son premier dans le Pacifique) pour de nouveau déposer et rembarquer des valises aux pontons d’autres lodges de charme (ils sont situés en pleine nature, au milieu d’arbres et de fougères arborescentes). Il y a fort à parier que ces valises appartiennent à des randonneurs qui font le "Queen Charlotte Track" en plusieurs étapes.
Après trois heures un quart de navigation, nous sommes de retour à Picton, sans avoir observé de manchots pygmées, ni de dauphins d’Hector. Nous avons juste vu quelques subliminales nageoires postérieures d’otaries à fourrure. Nous déjeunons ensuite au "Seabreeze Cafe & Bar". Leur menu, affiché à côté de la porte d’entrée, nous avait mis l’eau à la bouche mais en faisant la file d’attente pour passer commande à la caisse, nous passons devant une vitrine où se trouvent des morceaux de quiche au saumon qui a l’air délicieuse (et c’était le cas) et des gâteaux à l’abricot et au chocolat blanc (tout aussi délicieux) ne figurant pas au menu. Nous changeons donc d’avis et nous ne regrettons pas !
Nous nous rendons ensuite à pied au terminal de "Bluebridge Cook Strait Ferries" pour savoir comment il nous faudra procéder demain pour la traversée vers Wellington (départ à 2 heures de l’après-midi, rendez-vous une heure avant, mais à partir de quelle heure pouvons-nous arriver pour l’embarquement ?). L’agent de la compagnie qui nous renseigne, en profite pour vérifier notre réservation et noter le numéro d’immatriculation du van (qu’Anne-Marie avait déjà pourtant renseigné sur le site internet de la compagnie quelques jours auparavant). Nous retournons ensuite au van pour y laisser du matériel photo et nous reposer un peu, avant de repartir vers 3 heures de l’après-midi pour nous promener sur le sentier de randonnée débutant derrière la marina et longeant la rive du sound. Le sentier est quasiment plat mais nous ne tardons pas à arriver sur un petit raidillon qui vide les batteries d'Anne-Marie. Elle s’arrête alors au début de la montée mais Christophe continue encore un peu pour essayer de faire quelques photos d'une petite anse, la "Bobs Bay". Au retour, Christophe tient tout de même à grimper jusqu’au point de vue sur le port (10 mètres de dénivelé supplémentaire), mais ça n'en valait pas le coup.
Nous sommes de retour à 4 heures et demie de l'après-midi au camping. Le temps de prendre une douche, nous repartons à 5 heures et demie en ville pour dîner (nous nous sommes mis à l'heure néo-zélandaise). Nous nous rendons au "Cortado Restaurant & Bar" qui est bien noté sur internet. Nous commandons alors une pierrade, au venison pour Anne-Marie (ça devrait lui recharger ses batteries) et au thon rouge pour Christophe (les deux pierrades sont servies avec des pommes de terre rôties). La serveuse, française, nous apporte aussitôt deux petites assiettes pour pouvoir retirer la viande de la pierre après cuisson et ainsi pouvoir la manger saignante (une serveuse d'une autre nationalité n'aurait pas eu cette petite attention très importante). Les deux pierres qui nous sont ensuite apportées sont, relativement avec la taille de la table, très grandes. Du coup, nous réorganisons un peu la table en poussant les pierres, très, très chaudes, au milieu, pour ne pas avoir à passer les bras au-dessus des pierres et risquer de se brûler en mangeant la viande. En dessert, nous prenons de la tarte au citron, pas mauvaise du tout (mais pas aux standards péruviens ).