"Ship Cove" : là où le capitaine James Cook
est arrivé en janvier 1770
La Nouvelle-Zélande est située à 19.000 km de la France métropolitaine. Il faut plus de 30 heures de voyage (temps d'escale compris) pour s'y rendre et il faut alors se remettre de 12 heures de décalage horaire (en hiver boréal). C'est tout de même ardu ! En plus, si on prend son petit-déjeuner à 7 heures du matin en Nouvelle-Zélande, ça correspond à l'heure du dîner en France métropolitaine. L'estomac ne sait plus où il en est et il n'aide pas à se remettre du décalage horaire, que ce soit à l'aller ou au retour. Généralement, on se remet plus facilement du décalage horaire lors d'un voyage vers l'ouest mais un voyage en Nouvelle-Zélande depuis l'Europe, ce n'est pas vraiment un voyage vers l'est, ni vers l'ouest, vu que c'est aux antipodes (par exemple, l'antipode exact de Mārahau en Nouvelle-Zélande est situé près de la ville de Porto au Portugal).
Cependant, on en prend plein les yeux en Nouvelle-Zélande car la diversité des paysages, grandioses qui plus est, est importante. Entre l'est et l'ouest de l'île du Sud, les sommets enneigés des Alpes néo-zélandaises, la province de Fiordland et les paysages volcaniques de l'île du Nord, on a l'impression de visiter plusieurs continents ! Et encore, nous n'avons contemplé qu'une petite partie des splendeurs naturelles que possède la Nouvelle-Zélande, partie qui ne représente peut-être même pas 30 % de tout ce que l'on peut voir dans le pays. Par exemple, nous n'avons pas vu le volcan "Te Papa-Kura-o-Taranaki", ni la péninsule de Coromandel, car nous n'avions pas le temps de nous y rendre, tout comme nous n'avions pas le temps de faire tous les points de vue au bord des routes que nous avons empruntées, ou de faire tous les petits détours ou les petites balades à pied pour aller découvrir de magnifiques endroits dans les régions que nous avons traversées.
Mais c'est comme ça ! Déjà, tout ce que nous avons vu ou fait (les randonnées, le vol en hélicoptère, les croisières dans les sounds, les visites des sites géothermiques de la région de Rotorua, les bains dans les eaux thermales), c'était extraordinaire et nous avons adoré ! S'il n'y avait pas les 30 heures de voyage, nous retournerions en Nouvelle-Zélande dès que possible pour continuer à découvrir les splendeurs de ce pays. Ce n'est donc pas l'été (austral) prochain que nous retournons en Nouvelle-Zélande, mais nous y retournerons sûrement un jour, quand nous pourrons partir bien plus que trois semaines car nous serons à la retraite. Et nous couplerons sûrement ce voyage avec l'Australie qui devrait offrir plus de vie sauvage que la Nouvelle-Zélande (car, à part les élevages de moutons, de vaches et de cerfs, et les possums à queue en brosse écrasés sur les routes, nous n'avons pas trop observé de faune terrestre en Nouvelle-Zélande, mais l'avifaune est tout de même très bien représentée et nous avons aussi observé des otaries - faune mi-terrestre, mi-marine - et des dauphins ; quant à la faune sous-marine, les 14 °C de l'eau à "Milford Sound" n'ont pas déclenché l'envie d'y plonger, alors que nous aurions pu, en étanche ).