Vendredi 13 décembre : (suite & fin)
Nous ne sortons de la chambre qu'en début de soirée pour aller manger aux restaurants de l’hôtel. À notre arrivée, la réceptionniste nous avait dit qu’il y avait deux restaurants mais ce soir, finalement, un seul est ouvert, celui du buffet à volonté. Et il est déjà plein, si bien que le serveur nous installe à une table basse qui aurait été parfaite pour prendre l’apéritif mais pas vraiment pour y manger. Cependant, ce n’est pas bien grave car le principal est que nous y mangions rapidement et que nous nous couchions assez tôt car demain, le réveil va être très matinal !
Samedi 14 décembre : Acheminement !
Réveil à 6 heures du matin. Nous nous rendons alors rapidement au petit-déjeuner où il n’y pas encore grand monde. Le choix de viennoiseries et autres mets n’est pas trop mal, c'est au moins un des bons points de cet hôtel. Nous remonterons ensuite dans notre chambre pour récupérer nos affaires. Nous sortons alors le chariot à bagages, vide, dans le couloir et Christophe pose dessus un premier sac... Mais la porte de la chambre vient de se refermer derrière lui alors que la clef est à l’intérieur, posée dans le réceptacle ad hoc pour avoir de la lumière dans la chambre. Nous nous retrouvons donc coincés en dehors de la chambre avec presque toutes nos affaires à l'intérieur. Anne-Marie redescend alors à la réception pour récupérer une clef, ce qui est problématique car il n’y avait tout d’abord personne à la réception puis, quand la réceptionniste est arrivée, elle avait un problème de serveur informatique pour encoder une nouvelle clef... Heureusement que nous avions prévu de la marge !
Après le périple ascenseur-passerelle-ascenseur, nous arrivons enfin dans Orly 4 mais il nous faut ressortir de ce terminal (en cherchant toujours une des rares portes qui fonctionnent) pour emprunter le passage extérieur qui permet rejoindre enfin Orly 3 où nous découvrons, après un quart d’heure de marche dans le froid, un joyeux bordel. Il y a plein de monde et un cerbère devant l’accès aux comptoirs d’enregistrement de Transavia demande que nous imprimions nos cartes d’embarquement et nos tags bagages sur les bornes automatiques qui refusent d’obtempérer. Ces satanées bornes refusent, ni plus, ni moins, de reconnaître le passeport de Christophe !
Du coup, nous retournons auprès du cerbère qui nous envoie finalement vers un de ses collègues, un peu plus loin, car ce n’est pas la bonne file pour les enregistrements pour Hurghada ! L’autre cerbère nous laisse accéder sans difficulté aux comptoirs où, après une petite attente, une sympathique hôtesse nous enregistre pour notre destination. Nous découvrons alors que nous n’avions pas besoin de réorganiser nos bagages car elle nous décompte ce qu’il nous reste de nos 60 kg de forfait mis en commun, après le pesage de chaque bagage. Nos bagages cabine, quant à eux, ne sont même pas pesés.
Le contrôle de sécurité est ensuite relativement rapide car de nouveaux appareils sont en phase de test et il n’y a plus besoin de sortir les téléphones, tablettes et appareils photo des sacs. Dans la file d’attente pour passer ce contrôle, Anne-Marie qui voulait offrir une nouveau sac photo à Christophe, remarque un passager avec un sac qui conviendrait et en rigolant, elle dit que c’est peut-être un participant de notre croisière plongée... Mais il faudrait énormément de chance que ce soit le cas car il ne doit pas y avoir que les passagers de notre croisière sur ce vol (Hurghada est aussi une grande station balnéaire et les bateaux de croisière plongée en Mer Rouge sont nombreux, même si 4 ont sombré en 2024). S'en suit le contrôle de la police de l’air et des frontières : comme nous sommes en Max, nous avons même le droit au passage prioritaire ! Néanmoins, le système parafe ne veut pas reconnaître le tout nouveau passeport de Christophe et ce n'est qu'à la troisième machine que le système ouvre enfin la porte du paradis menant au hall d’embarquement.
Quelques dizaines de minutes plus tard, commence l’embarquement. Comme nous sommes en Max, nous avons aussi le droit à l’embarquement prioritaire, au détail près qu’il s’agit d’un embarquement en bus... Nous sommes donc les premiers devant la porte de sortie du terminal, à attendre un long moment avant que celle-ci s’ouvre, et les premiers à embarquer dans le bus. Et, selon le principe informatique de la FILO, "First In - Last Out", nous sommes dans les derniers à sortir du bus (qui avait été bien rempli, nous étions bien tassés à l’intérieur) et à embarquer dans l’avion (bien que nous ne nous étions tout de même pas enfoncés trop loin dans le bus). Drôle d’embarquement prioritaire Mr Transavia (qui ne pensait peut-être qu’au bus, pas à ses avions) !