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RODRIGUES & MAURICE du 13 au 30 octobre 2023
Voyage du 13 au 30 octobre 2023
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Samedi 28 octobre : Indra est là !

Comme d’habitude, réveil à 7 heures du matin (Christophe est alors passé acheter des viennoiseries à la boulangerie pour le petit-déjeuner), départ à 8 heures pour les temples hindous de Grand Bassin. En arrivant dans les environs des temples, nous nous demandons si nous n’avons pas changé d’île : large route à 4 voies, encore plus large que la 4 voies qui relie Vacoas-Phœnix à l’aéroport, et surtout, un immense parking, ou plutôt, plusieurs immenses parkings (mais parions que lors des grands pèlerinages hindous, ces parkings sont trop petits). Nous ne savons même plus où nous stationner tellement il y a l’embarras du choix ! Christophe gare alors la voiture sur l’un des premiers parkings rencontrés, mais comme nous sommes tout seuls au milieu de tant de places de stationnement inoccupées, nous changeons aussitôt de parking pour nous rapprocher des temples. Nous nous garons finalement quasiment au pied de l’imposante statue du dieu hindou "Shri Mangal Mahadev" de 32 mètres de haut. Le haut de la statue dépasse même les antennes téléphoniques toutes proches.

Les temples, aux couleurs très flashies, sont situés sur les rives du "Ganga Talao", un ancien cratère volcanique et lac sacré pour les hindous. Nous n’entrons dans aucun temple pour éviter de commettre un impair mais nous faisons tout de même le tour du lac et observons les croyants faire leurs prières, déposer des offrandes sur le lac, prélever de l’eau ou en verser dans le lac. Nous montons aussi les 200 marches qui mènent au temple d’Hanuman (le dieu-singe) situé au sommet d’une petite colline surplombant le lac et où traînent dans les environs quelques singes macaques.

Après cette visite culturelle, Anne-Marie propose d'aller visiter le domaine de Bois Chéri, une plantation et usine de thé. Comme l’usine est fermée, nous payons moitié prix les billets qui ne comprennent donc que la visite d’un petit musée où est projeté un film sur les activités du domaine de Bois Chéri (les ramasseuses de thé doivent avoir le dos en compote après une journée de travail à ramasser les feuilles de thé sur des arbustes de 50 cm de haut) et une dégustation de thé qui se fait au restaurant du domaine, situé 1 km après l’usine, au milieu des théiers, au bord d’un petit plan d’eau. Nous avons droit de goûter à une dizaine de différents thés ou infusions fabriqués dans l’usine : thé noir (très bon, celui que nous avons préféré), thé vert (un peu particulier), "Earl Grey" (thé noir aromatisé à la bergamote), thé à la menthe, aux fruits exotiques, à la vanille, infusion rooibos (pas mauvaise, nous nous en avons bu des meilleures), etc... Pour la dégustation, nous avons aussi eu le droit à 4 petits gâteaux au thé.

Avant de quitter le restaurant, nous passons au magasin pour acheter deux boîtes de thé noir (pour une fois que nous ne voulions pas acheter du rhum ;-)) et nous découvrons alors, posées sur un tonneau, des bouteilles de rhum entamées ! L’explication est simple : le domaine de Bois Chéri et la distillerie de St Aubin appartiennent au même groupe. La dame à la caisse nous dit alors que nous pouvons prendre un petit verre pour goûter. Nous ne nous faisons pas prier, même si nous ne goûtons pas tout. La liqueur café ne vaut pas celle de Chamarel, le rhum "banane flambée" n’arrive pas à la hauteur de celui d’Isautier à la Réunion, alors que le rhum blanc agricole semble être de très bonne facture. Cependant, notre choix pour accompagner les boîtes de thé noir se fait sur une liqueur litchi qui est la plus originale et pas mauvaise.

Pendant la dégustation des thés, il s’était mis à tomber des cordes (c’est bien pour ça que nous avons pris le temps de goûter aux rhums dans la boutique, sans cela, nous ne l’aurions bien évidemment pas fait ;-)). Heureusement, ça s’est un peu calmé lorsque nous retournons à la voiture mais, malheureusement, pour rentrer à Flic en Flac, nous repassons par Vacoas-Phœnix où nous retombons dans un énorme orage avec des éclairs dans tous les sens. Un véritable déluge, pire que celui de la veille, s’abat sur la 4 voies. Un bon centimètre d’eau doit s’accumuler sur la chaussée et on ne voit pas à 10 mètres mais pourtant, cela n’empêchent pas de nombreux chauffards (en particulier, ceux conduisant des berlines teutonnes) de continuer de rouler à fond en slalomant entre les véhicules plus lents, sans respecter la moindre distance de sécurité (30 cm entre les pare-chocs ne semblent pas être une distance de sécurité raisonnable quand l’un des véhicules roule à 70 km/h, vitesse à la limite de la prudence vu les conditions météorologiques dantesques, et l’autre à plus de 110 km/h).

Une fois sorti de la 4 voies avec un certain soulagement, il reste néanmoins à traverser le rond-point du Pont de Fer de Vacoas-Phœnix, le rond-point de l’enfer (ça rime en plus) car il faut prendre la voie de gauche pour sortir du rond-point et aussitôt se déporter sur la voie de droite, alors que des conducteurs déboulent à toute vitesse par tous les côtés et que doubler par la gauche ne les dérangent absolument pas (même un jour comme aujourd’hui où les rétroviseurs sont loin d’être pleinement opérationnels à cause de la pluie). Heureusement, ce rond-point était la dernière difficulté du trajet avant de rejoindre Flic en Flac où il ne pleut pas. Après une heure de frayeur sur la route, nous arrivons finalement entier un peu après 1 heure de l’après-midi à l’appartement.

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"Maurice (17 / 21)"
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