Roussette noire au jardin de Pamplemousses
Vendredi 20 octobre : En avance !
Cette fois, pour la toute dernière fois du séjour (partie rodriguaise), nous effectuons le rituel habituel du matin : petit-déjeuner à 7 heures et demie, départ à 8 heures. Pour rejoindre l'aéroport, maps.me nous annonce un temps de trajet de 2 heures. Pour 20 km ? Où veut-il passer ? Pourtant, l’itinéraire prévu par la route littorale semble bon... C'est à proximité de l'aéroport que les choses se gâtent : maps.me veut passer revoir les tortues de la réserve François Leguat, par le seul chemin de terre que nous ayons emprunté avec le monstre à 4 roues ! Comme ce chemin de terre est un cul-de-sac, il faut faire demi-tour mais l'application GPS insiste pour faire le tour de la piste de l'aéroport par un improbable chemin, ce qui explique le temps de trajet énorme. Anne-Marie change donc d'application et "Google Maps" (avec le 4G) nous fait passer par une route bitumée qui nous permet de rejoindre le parking de l'aéroport en seulement quelques minutes.
Nous arrivons finalement un peu après 9 heures du matin au parking de l'aéroport. Le loueur de voiture était déjà là pour récupérer le Ford Ranger. En guide de formalités, il nous demande seulement si ça s'est bien passé et si nous n'avons pas entendu de bruit mécanique inhabituel. Nous comprenons ensuite pourquoi il faut se rendre à l'avance à l'aéroport : la file d'attente du vol de 10h15 pour Maurice est bien longue et n'avance pas. Nous mettons une heure pour atteindre le comptoir d'enregistrement, après avoir laissé passer devant nous plusieurs passagers du vol de 10h15 ! Longue attente, mais nous sommes alors les premiers passagers dans la file d'attente pour le vol de 11h05.
La question de l'agent au comptoir d'enregistrement nous prend alors un peu au dépourvu : voulez-vous partir plus tôt ? Bin, euh... Oui, pourquoi pas ? Du coup, l'agent s'empresse d'enregistrer nos bagages (qui dépassent les 15 kg ; ils ont même pris un kilo chacun en plus depuis 6 jours) et de nous imprimer les cartes d'embarquement. Pendant toute la file d'attente, nous nous demandions si nous allions devoir payer une surcharge bagage car de nombreux voyageurs du vol de 10h15 avaient dû en payer une (mais il faut dire que nombreux étaient ceux qui avaient pleins de cartons à mettre en soute avec 2 ou 3 bagages cabines un peu volumineux). Mais nous n'avons rien à payer, sans savoir si cela est dû au fait que l'agent du comptoir d'enregistrement voulait qu'on passe rapidement sans retarder le vol de 10h15, et si c'est dû au fait que nous soyons arrivés à Maurice samedi dernier sur un vol international d'Air Mauritius (mais nous repartirons sur un vol Air France) ? En tout cas, nous n'avons pas posé la question. Alors qu'hier, lors de l'enregistrement sur internet, Anne-Marie avait cherché (longtemps) quelle place il fallait prendre dans l'avion pour voir l'île aux Cocos lors du décollage, nous voilà affectés aux deux dernières places disponibles dans l'ATR-72. De toute façon, ce n'est pas bien grave car à cause du plafond bas qui sévit ce matin, nous n'aurions pas pu voir grand-chose.
Comme il est déjà 10 heures du matin, nous passons le contrôle de police à toute vitesse. Le contrôle de sécurité prend un plus de temps car un de nos sacs est contrôlé manuellement et l'agent de sécurité doit noter sur un cahier le numéro d’un de nos passeports. En quelques minutes, nous voilà déjà devant le guichet d'embarquement, sans même passer par la case "duty free" / boutique de souvenirs. Nous traversons ensuite le tarmac pour rejoindre l'avion en même temps que nos sacs (au moins, nous savons qu'ils sont embarqués dans l'avion) et la porte de l'appareil est fermée juste derrière nous. Comme les coffres à bagages situés au-dessus de nos sièges, les deux derniers au fond à droite de l'appareil, sont réservés à l'équipage, nous entassons nos sacs cabine à nos pieds, sans que ça pose le moindre problème au steward (s'il avait fallu quitter l'avion en urgence, nous aurions été gênés par nos sacs). Le vol décolle à 11h16 et après 1 heure et 37 minutes de vol, un jus de pomme, un en-cas (un sandwich bizarre, un kit-kat et une petite pâtisserie) et quelques secousses (il y avait du vent au-dessus de l'île Maurice), nous atterrissons avec 2 minutes d'avance sur l'horaire prévu à l'aéroport de Maurice à 11h53.