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RODRIGUES & MAURICE du 13 au 30 octobre 2023
Voyage du 13 au 30 octobre 2023
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Jeudi 19 octobre : Petits oiseaux à Grande Montage !

Pour l’une des dernières fois du séjour, nous effectuons le rituel habituel du matin : petit-déjeuner à 7 heures et demie, départ à 8 heures. Ce matin, nous nous rendons à Grande Montagne pour visiter la réserve botanique. Nous y arrivons à 8 heures et demie, bien en avance pour la visite guidée de 9 heures et demie. Nous avons donc largement le temps de visiter le petit hall d’exposition situé au premier étage du centre d’information de la réserve. En 10 minutes, nous avons fini de lire tous les panneaux explicatifs et de contempler chaque os des squelettes de tortue géante de Rodrigues et de solitaire, l’oiseau endémique de l’île aujourd’hui disparu. Heureusement, le balcon du premier étage nous permet de faire passer le temps en photographiant les grosses araignées, des néphiles dorées, qui ont tissé leurs toiles entre les lignes électriques.

A 9 heures et demie, début la visite guidée. Nous ne sommes que 4 visiteurs, nous deux, bien évidemment, et deux Allemands, une femme et son frère qui vit sur l’île de la Réunion depuis 40 ans (il parle donc bien français). Au début de la visite, le guide essaie de nous montrer des cardinaux jaunes, un petit oiseau endémique de l’île de Rodrigues vivant dans la réserve. Il nous montre deux nids mais prendre en photo ce volatile très rapide, au milieu des branches, se révèle de l’exploit. Quant à la fauvette, autre oiseau endémique vivant dans la réserve, c’est encore plus difficile, même si pendant un instant nous croyons l’exploit possible car l’un de ces oiseaux est tout proche de nous. Finalement, c’est plus simple de photographier une roussette de Rodrigues (cette chauve-souris frugivore est le seul mammifère endémique de l’île), suspendue la tête en bas à une branche, sans bouger... Elle est un peu loin, mais heureusement, aujourd’hui, le 200 mm est de sortie !

Après cet épisode faunique, nous passons à la flore en entrant dans la pépinière de la réserve. C'est un peu moins notre tasse de thé mais le guide sait rendre la visite très intéressante. Il connaît extrêmement bien son sujet, il connaît même les espèces poussant sur l’île de la Réunion et il sait comment capter son auditoire, même devant un plan de café marron dont il a participé à sauver l’espèce. Le but de la réserve est de replanter des espèces endémiques. Ils cultivent ici des plans qui seront replantés dans la réserve ou ailleurs sur l’île. Années après années, des parcelles de la réserve sont défrichées pour enlever les espèces exotiques (qui ne proviennent pas de Rodrigues) et replantées avec des espèces endémiques comme le café marron, le bois de fer, le bois puant ou le vacoa parasol... C’est un travail de longue haleine !

Après qu’une famille réunionnaise nous ait rejoint à la pépinière, nous passons à enclos des tortues d’Aldabra. Depuis le début de la visite, nous ne parlons que d’espèces endémiques, alors que vient faire ici cette espèce de tortue des Seychelles ? En fait, les graines du bois de fer sont tellement dures, que personne n’était arrivé à les faire germer. Le bois de fer se développait à l’époque des tortues géantes de Rodrigues, espèce aujourd’hui disparue, décimée par les marins des siècles derniers. Les tortues des Seychelles sont aujourd’hui utilisées pour faire le même travail : manger les graines, les digérer et les déféquer ! Les graines peuvent alors germer après ce transit dans l’intestin des tortues. Contrairement à la réserve François Leguat où sont pourtant nées ces tortues, elles n’accourent pas vers nous, à l’exception d’une qui arrive vers nous en mangeant quelques feuilles au passage.

En sortant de l’enclos des tortues, nous continuons la randonnée vers le point de vue de la réserve et en traversant la forêt, nous avons de la chance car un cardinal jaune est en train de chasser un cardinal rouge (originaire de Madagascar) et nous arrivons à les mettre dans la boîte, le jaune et le rouge. Malheureusement, la chance nous quitte quelques minutes plus tard, lorsque nous arrivons au point de vue vers la côte est de l’île : il se met à pleuvoir ! Bah, il n’a pas plu depuis longtemps, la nature a besoin d’eau... Nous rentrons donc vers le centre d’information, même si la pluie s’arrête rapidement. Tranquillement, nous avons parcouru un petit kilomètre de marche dans la forêt et c’était bien intéressant, ou pour être exact, le guide a su rendre la visite très intéressante.

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