Mercredi 18 octobre : A l’est, rien que du beau !
Nous descendons prendre le petit-déjeuner à 7h30 et à 9 heures du matin, nous débutons la randonnée à St François. Pourtant, nous n’avons pas traîné ce matin mais, même s’il n'y a qu'un peu plus de 6 km à vol d’oiseau entre les Villas Vetiver et le sud de la plage de St François, il y a 17 km par la route et donc un peu plus d’une demi-heure de temps de parcours. Nous nous garons avant de franchir un gué (à sec) car après ce gué, la route est plus sommaire (il y a juste deux bandes de béton pour le passage des roues) et nous pensions qu’il serait alors sûrement plus difficile de garer le monstre à 4 roues. Mais nous aurions pu continuer sans problème et nous garer près du restaurant / bar "Chez Dana" (ça nous aurait éviter 300 mètres de marche et 22 mètres de dénivelé).
Nous atteignons la première anse de la randonnée un peu plus d’un kilomètre après le restaurant / bar "Chez Dana". C’est l’anse Philibert, magnifique, dont l’accès est équipé d’un escalier. Des rambardes ont aussi été installées au bord de la falaise surplombant la plage. L’endroit est magnifique mais bachi-bouzouks des Carpathes ont trouvé que l’endroit devait néanmoins manquer de beauté et ont gravé leurs putains de blazes sur les rochers ! Il semble à ce propos que des bachi-bouzouks des Carpathes ont migré sur l’île de la réunion, puisqu’un de de ces faux jetons à la sauce tartare a suffixé son nom du chiffre 973... Donc, si "Ducon 973" se reconnaît, il est prié de déménager à Détroit, USA, où il pourra se consacrer à la gravure sur béton sans dénaturer la ville (Détroit est dans le haut du classement des villes les plus moches au monde).
Après l’anse Philibert, le sentier devient plus difficile car il est parfois un peu abrupt et glissant. Après avoir croisé un couple avec qui nous avons plongé lundi matin, nous ne tardons pas à arriver au Trou d’Argent, une anse située 700 mètres environ après l’Anse Philibert. Là encore, le site est magnifique. Nous nous demandons un instant quel est ce tronc planté au milieu de la plage ? C’est une balançoire, rudimentaire, mais une balançoire tout de même ! 500 mètres plus loin, nous arrivons à Grand Anse, toujours aussi magnifique que les précédentes. Néanmoins, nous découvrons la plus belle anse de la randonnée, 600 mètres après Grand Anse. Il s’agit de la petite anse Bouteille qui doit certainement son nom au fait que les falaises forment un étroit goulot devant la plage. L’endroit est idyllique mais ce n’est pas ici que nous testerons le bain en tenue d’Adam et Eve car nous croisons alors un grand groupe de personnes, a priori les membres d’un club de sport de Mayotte (il y avait des adolescents et leurs encadrants, professeurs ou parents).
En continuant la randonnée, nous découvrons d’autres petites criques non-nommées et nous ne tardons pas à découvrir, depuis le haut d'une petite falaise, un magnifique panorama sur l’anse Fémie et l'anse Fibie un peu plus loin. Après un passage un peu délicat pour descendre sur le sable de l’anse Fémie, nous ne continuons pas la randonnée jusqu’à la plage de Graviers (une plage de sable blanc, située dans la commune de Graviers, accessible par la route) et nous préférons nous arrêter au sud de l’anse Fibie, déserte (ou quasiment déserte car il passe tout de même quelques randonneurs de temps en temps).
Après un bain rafraîchissant, à tour de rôle (en faisant attention aux oursins dans les rochers), nous reprenons la marche pour retourner au point de départ de la randonnée et profiter ainsi d’une lumière différente sur les anses. C’est à ce moment-là qu’un des couples présents sur le bateau hier pour l’excursion à l’île aux Cocos, nous double. Ils sont kitesurfeurs mais il n’y a pas de vent aujourd’hui (comme depuis quelques jours déjà) et donc, ils randonnent. Et comme l’île de Rodrigues n’est pas bien grande, il y avait forcément de fortes chances de recroiser sur ce sentier de randonnée des gens que nous avons croisés les jours précédents.
Si finalement, nous n’avons pas croisé trop de monde ce matin, hormis le groupe de Mahorais, il y a maintenant un peu plus de monde sur le sentier ou sur les plages. Heureusement, il doit y avoir au maximum 4 ou 5 personnes sur les plages, ce n’est pas la grande foule de la Côte d’Azur, mais nous n’y sommes pas seuls au monde et nous ne pourrons pas nous prendre pour Adam et Eve. Néanmoins, de retour à l’anse Philibert, nous déposons nos affaires derrière un des gros rochers au sud de l’anse pour nous changer à l’abri des regards (en évitant toutefois de nous mettre tout contre la falaise où les chèvres semblent avoir établi leurs toilettes) et profiter d’un dernier bain (en maillot) avant de terminer la randonnée.