Mardi 17 octobre : (suite & fin)
Après avoir traversé l'île de part en part avec le guide naturaliste, en passant tout près des oiseaux sans les effrayer le moins du monde, nous revenons sur la côte ouest de l'île (nous ne dirons pas qu'en repassant près de notre coin pique-nique, Boulouc nous a proposé de goûter le rhum arrangé vanille - carambole séchée). Nous continuons ensuite la découverte de l'île en direction du sud pour photographier les sternes fuligineuses et leurs petits qui sont presque aussi gros que leurs parents (mais ils n'ont pas le même le même plumage, celui des juvéniles est plus clair). Cette incroyable cohabitation entre l'Homme et les oiseaux continue de nous émerveiller ! Après cette séance photo, de retour au coin pique-nique, il est tout de même temps de se rafraîchir un peu avant le déjeuner. Le petit bain dans le lagon fait du bien. Entre temps, Boulouc a dressé la table de pique-nique sous la bâche et sorti les plats en libre-service : excellente salade de poulpe, très bon cari de thon (pas sec du tout le thon, un régal), riz safrané et salade de papaye verte et carotte. C'est vraiment très bon ! En boisson, outre le rhum arrangé que nous avons mieux goûté (mais pas en se prélassant dans les eaux mirifiques de l'île), il y a aussi du vin blanc mauricien (doux), des bières (bof), du soda et de l'eau. Pour le dessert, Boulouc nous propose des petites pâtisseries au miel (un peu comme les bonbons miel à la Réunion). Le repas est très bon, ce qui participe aussi au succès de cette journée.
Après le déjeuner, nous profitons à nouveau d’un petit bain dans le lagon avant de reprendre nos appareils photo et rejoindre le nord de l’île. De nouveau, nous sommes émerveillés par les oiseaux qui ne nous fuient pas. L’île aux Cocos est vraiment un paradis ornithologique ! Après cette dernière balade, nous retournons vers notre barque car le départ de l’île est prévu à 14h15. Cette fois, la traversée du lagon, en ligne droite vers la Pointe du Diable puisque la marée est montée, est beaucoup plus rapide mais aussi beaucoup plus humide. Il faut dire que l'on remonte face au vent qui soulève de petites vagues et quand une vague est plus grosse que les autres, l'étrave soulève des embruns qui nous arrive en pleine figure ! Heureusement, nous avons un sac étanche pour protéger nos appareils photo.
De retour à la Pointe du Diable, nous nous changeons près de la voiture pour remettre des habits secs avant de rejoindre Port Mathurin où la boutique Emtel est encore être ouverte. Pourrons-nous enfin acheter une carte SIM locale ? Seul problème, Anne-Marie a laissé son passeport à la chambre mais elle a sa carte d'identité et une copie numérique de son passeport est accessible sur internet, si toutefois elle peut se connecter au Wifi dans la boutique. Au début, ça ne semble pas poser de problème. L'employée va voir sa chef qui à son tour va voir sa chef pour avoir la clef du coffre-fort. Un premier paquet de cartes SIM en est sorti mais ce ne sont pas les bonnes. Il faut donc aller chercher un autre paquet. Puis, le formulaire ad hoc est rempli mais pour l'activation de la carte, il faut obligatoirement avoir le passeport et l'original qui plus est ! Ce qui signifie une vingtaine de minutes perdues pour rien...
Nous rentrons ensuite à la chambre où nous mettons nos maillots de bain mouillés à sécher, en allant toutefois nous baigner préalablement à la piscine (puisque les maillots étaient déjà mouillés). Pour le dîner, nous retournons à l'Anse aux Anglais pour manger au restaurant "La Plage". Nous prenons bien évidemment un "ti’punch recette secrète" à l'apéritif, avant un cari d'ourite fraîche pour Christophe et du calamar frit, avec des frites, pour Anne-Marie. Elle est un peu surprise quand son assiette arrive : il s'agit de beignets de calamar ! Attention, pas des calamars à la romaine, gorgés d'huile, mais des morceaux de calamar dans une fine panure qui sont délicieux, pas gras du tout et tout croustillants ! Même si elle avait demandé sans salade, Anne-Marie en a tout de même dans son assiette. Ce soir, nous prenons même un dessert (glace chocolat vanille) pour terminer le repas sur du sucré. Avant de quitter le restaurant, Anne-Marie demande à la barman quelle marque de rhum elle utilise pour le ti’punch : le rhum "La carte" (Goodwill). Bon à savoir !
Météo de la journée :
beau avec quelques passages nuageux (mais les nuages étaient principalement scotchés sur le sud-ouest de l'île Rodrigues, loin de l'île aux Cocos).