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RODRIGUES & MAURICE du 13 au 30 octobre 2023
Voyage du 13 au 30 octobre 2023
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Lundi 16 octobre : (suite & fin)

De retour à la chambre, nous préparons la crème solaire car nous allons en avoir besoin demain. Malheureusement, Christophe ne prépare pas son objectif 200 mm et Anne-Marie hésite même à prendre son 300 mm... Eh, oui pourquoi prendre un téléobjectif pour "se prélasser dans les eaux mirifiques, un ti’punch à la main" (dixit le Guide du Routard, page n° 25 de l'édition 2022/2023) ?

soleil

Météo de la journée :
plutôt beau même si c’était un peu nuageux le matin, pas de vent.

Mardi 17 octobre : Ouvrez la cage aux oiseaux !

Après un nouveau petit-déjeuner pantagruélique, nous quittons la résidence vers 8 heures du matin pour rejoindre la Pointe du Diable par la route du littorale. Quand nous arrivons à destination (à 8h22 précises), nous nous demandons si nous sommes bien au bon endroit car "Joe Cool", l'organisateur de l'excursion, nous avait dit qu'on trouverait un bateau avec son nom écrit dessus et ce n'est pas le cas. Heureusement, quelques minutes plus tard, un bateau "Joe Cool" arrive mais il n'y a que notre sympathique skipper de la journée à bord. Il faut alors attendre que le patron arrive à son tour pour encaisser l'argent de l'excursion avant d'embarquer. Joe Coll a l'air d'un sacré personnage, bien connu dans le milieu du tourisme sur l'île. Il se plaint de l'arrivée prochaine de paquebots et nous reconnaissons qu'il n'a pas tort car les croisiéristes ne feront pas tourner l'économie de l'île, seuls les chauffeurs de taxi, à la rigueur, pourront en tirer profit contrairement, par exemple, aux restaurateurs (cf cet article) !

Nous sommes donc une dizaine de touristes à embarquer sur une grosse barque (qui possède heureusement un grand taud de soleil). La traversée du lagon, tout d'abord, en longeant la côte nord de l'île Rodrigues, puis en suivant la passe entre l'île aux Sables et l'île aux Cocos, prend du temps car il n'y a pas beaucoup d'eau dans le lagon et parfois le fond du bateau racle quelques rochers. Puis, nous avons aussi fait un petit rond dans l'eau : Boulouc avait repéré un gros calamar et a essayé de le pêcher, tout d'abord avec une canne à pêche, sans succès, puis, s'étant approché au plus près du calamar, en essayant de l'écraser contre le récif avec une longue perche, sans plus de succès. Le calamar qui était de couleur foncée, est alors devenu tout blanc (de peur) et a lâché plein d'encre en s'enfuyant à toute vitesse !

La traversée a été longue mais pas inintéressante car nous avons croisé de nombreux pêcheurs de retour de la pêche aux ourites (poulpes). Ce matin, ils étaient encore nombreux dans le lagon. Nous apprenons d'ailleurs qu'hier, lors du premier jour d'ouverture de la pêche à l'ourite après 3 mois de fermeture (permettant aux poulpes de grossir et se reproduire), 40 tonnes de poulpe ont été pêchées ! Il se aussi dit que 2 pêcheurs auraient ramassé 200 kg à eux seuls.

Donc, après une heure et demie de navigation, nous accostons sur la plage ouest de l'île aux Cocos, au niveau d'une petite cabane servant d'abri aux gardiens de l'île qui se relaient toutes les 48 heures et d'une maisonnette en plein travaux de rénovation. Nous nous installons d'ailleurs près de cette maisonnette, sous une grande bâche tendue entre des arbres où nichent des oiseaux. Certains volatiles nichent à même le sol, à 30 cm du passage pour rejoindre ce coin pique-nique ! C'est incroyable car ces oiseaux se laissent approcher de très près (mais nous ne tentons pas le diable pour ne pas les déranger trop tout de même). Nous avons l'impression d'être les premiers explorateurs à découvrir l'île qui n'est habitée que par des oiseaux qui ne connaissent pas l'Homme ! Certes, ce n'est pas le cas car deux autres barques sont aussi arrivées, amenant une petite trentaine de touristes (on est donc loin des hordes touristiques supposément décrites par le Guide du Routard, page n° 270 de l'édition 2022/2023), mais on a tout de même l'impression d'être seul au monde, juste avec les oiseaux ! Christophe a la haine de ne pas avoir pris son objectif 200 mm mais heureusement, Anne-Marie a son 300 mm.

Peu après notre arrivée, un guide naturaliste, membre d'une ONG de préservation de la faune sauvage, regroupe tous les touristes pour expliquer quels oiseaux on peut voir sur l'île, quel comportement adopter à proximité des oiseaux et à quels endroits de l'île nous pouvons aller. Il y a donc trois espèces d'oiseaux, des noddis bruns, des gygis blanches (aussi appelées sternes blanches ou "zoizo la vierge" en créole) et des sternes fuligineuses qui nichent sur la plage au sud de l'île qui est une réserve intégrale comme l'île aux Sables (et en dehors de cette partie, nous pouvons aller partout). Le guide nous apprend aussi que le nom de l'île ne provient pas des noix de coco mais des œufs qu'auraient trouvés en grand nombre les premiers explorateurs de l'île.

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"Rodrigues (8 / 14)"
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