Vendredi 13 octobre : (suite & fin)
Il y a bien une petite boutique Paul, une boutique Brioche Dorée, un autre kiosque proposant des sandwichs qui n'ont pas l'air terrible et enfin, un petit restaurant proposant de la charcuterie ibérique, situé au centre des boutiques de luxe, mais il est bondé ! Du coup, après avoir tenté le salon Air France, en vain, nous prenons des sandwichs chez Paul avec une boisson et un dessert, 11 euros (550 roupies mauriciennes) le menu pas terrible...
Nous rejoignons ensuite la porte M46, la nouvelle porte d’embarquement de notre vol pour Maurice, pour attendre sur les sièges installés devant la porte d’embarquement (il y a même des prises électriques entre certains sièges, il y a du progrès à Roissy - CdG) avant de déménager en porte M50 qui était la porte initialement annoncée dans la matinée. Vers quinze heures trente, le personnel au sol annonce que l’embarquement commencera à 16 heures, alors que le vol devrait théoriquement décoller à 16h20... Cela signifie que nous décollerons avec 40 minutes de retard, au minimum. Après avoir rejoint nos sièges dans l’avion et nous être installés, nous croyons un moment que nous décollerons tout de même vers 17 heures car plus personne n’embarquait depuis plusieurs minutes (nous croyons alors que nous pourrons profiter du siège de libre dans notre rangée). Mais une nouvelle vague de passagers ne tarde pas à arriver d'un coup et douche nos espoirs (et le siège libre de notre rangée a été occupé comme l’ensemble des sièges car le vol était complet).
Malgré cette vague tardive de passagers, l’embarquement est tout de même rapide et les portes de l’appareil sont promptement fermées. Mais débute alors une longue attente, une très longue attente. Nous commençons à regarder un film et celui-ci est presque fini quand enfin, l’avion est poussé en arrière sur le taxiway. Les moteurs sont alors mis en route et l’appareil doit même parcourir une centaine de mètres avant de s’arrêter à nouveau, plusieurs longues minutes... Nous finissons par décoller à 18 heures avec une heure et quarante minutes de retard. Merci les contrôleurs aériens ! Demain matin, nous aurons besoin d’Ethan Hunt pour débarquer de l'avion, passer le contrôle d'immigration, récupérer nos bagages, passer la douane, nous rendre au guichet d'enregistrement du vol pour Rodrigues et y déposer nos bagages, tout ça en moins de 20 minutes ! Dire qu’il y avait des vols plus tardifs pour Rodrigues...
Samedi 14 octobre : Mission Impossible 9 !
Après une mauvaise nuit (à réfléchir comment ferait Ethan Hunt pour attraper le vol pour Rodrigues ), nous atterrissons à 6h55 (au lieu de 5h45). Le pilote a pu récupérer un peu du retard initial durant la nuit. Heureusement, nous sommes assis en rangée n° 20, vers l’avant de l’appareil, et un peu avant 7 heures un quart, nous sommes dans les premiers devant les guichets de l’immigration (les autres passagers sont en train de remplir, sur les tables au centre du hall, les formulaires ad hoc, ceux que nous avons remplis avant le départ par internet) mais seulement 2 policiers contrôlent les passeports et la file d’attente n’avance pas...
Heureusement, trois autres policiers finissent par arriver et le mouvement s’accélère un peu. A 7 heures et demie, nous passons enfin l’immigration. Le contrôle sanitaire est ensuite rapidement franchi et nous voilà enfin arrivé devant les tapis de livraison des bagages. Deux tapis sont attribués à notre vol, nous nous séparons donc pour attendre chacun devant un tapis. Un premier sac est déjà en train de tourner sur l’un des tapis mais notre second sac est toujours aux abonnés absents. Heureusement, à 7h45, nous le récupérons enfin sur le même tapis que le premier et nous passons alors la douane à toute vitesse, sans le moindre contrôle.
Après avoir rejoint le hall 2, nous arrivons finalement à 7h48 devant le guichet d’enregistrement du vol pour Rodrigues, soit deux minutes avant l’heure théorique limite de dépose des bagages. Il reste juste une personne devant nous au guichet. L’un de nos sacs pèse 19 kg et l’autre 17 kg mais l’hôtesse les enregistre sans problème en nous demandant le numéro du vol international avec lequel nous venons d’arriver. Nous n’avons pas eu le temps de changer des euros en roupies mauriciennes, ni d’acheter une carte SIM locale, mais au moins, nous n’avons pas loupé notre vol pour Rodrigues, ce qui aurait pu gâcher sérieusement le voyage.