Gygis blanche couvant son oisillion à l'île aux Cocos

Vendredi 13 octobre : Schizophrénie aérienne !

Lever à 6 heures du matin pour procéder à l’enregistrement du vol "Maurice - Rodrigues" sur internet et imprimer les cartes d'embarquement (précaution inutile car elles ont été déchirées par l’hôtesse à l’aéroport de Maurice lors de la dépose des bagages). Christophe découvre alors l'heure limite de dépose des bagages avant le vol : ça va être chaud demain !

Le taxi pour nous conduire à l’aéroport arrive à l'heure devant chez nous mais les bouchons en ce jour de grève sont énormes. Avec les transports en commun fortement perturbés, les gens ont visiblement pris leurs voitures pour se rendre à leur travail. Heureusement, pour rejoindre l’aéroport en évitant les bouchons de la rocade arc-en-ciel, le chauffeur connaît des chemins de traverse par St Martin du Touch et passe par des routes longeant les pistes de l’aéroport. Finalement, le taxi nous dépose devant l’aérogare seulement une demi-heure après nous avoir chargés.

A l'enregistrement des bagages, nous n'avons malheureusement pas de bonne surprise car la borne automatique ne connaît que notre vol en correspondance entre Paris et Maurice, pas le vol jusqu'à Rodrigues. Nous devrons donc bien récupérer nos sacs à Maurice pour les réenregistrer nous-même jusqu'à Rodrigues ! Le passage du contrôle de sécurité est toujours un peu chiant : il faut sortir les appareils photo des sacs (ce qui n'est plus nécessaire dans de nombreux pays) et malgré cela, le sac de Christophe passe au contrôle renforcé, juste pour un (inutile) petit coup de chiffette sur l'extérieur du sac (qui sert à détecter les traces d'explosif).

Commence alors une longue attente dans le hall d'embarquement. Heureusement, de nombreux sièges ont été ajoutés là où se situait avant le contrôle de sécurité du hall A. Nous sommes donc bien installés pour surveiller sur FlightRadar24 l'arrivée de l'avion qui doit nous emmener à Paris, tout en sirotant un cappuccino ou un Coca-Cola. Forcément, comme l'avion est arrivé avec 40 minutes de retard à Toulouse, notre vol est retardé mais nous finissons tout de même par décoller à 11h32, au lieu de 10h40 (soit un retard de 52 minutes) ! Heureusement que nous avions pris de la marge pour la correspondance à Roissy - CdG...

Nous atterrissons à 12h42 à Roissy, avec finalement seulement 32 minutes de retard sur l'horaire prévu, et après un long périple à travers les couloirs de l'aérogare, en suivant bien les panneaux correspondance, nous finissons devant une longue file d'attente ! Il faut prendre un bus pour changer de terminal, un bus où nous sommes entassés, debout (seulement 8 places assises dans le bus), serrés comme des sardines, accrochés tant bien que mal aux barres. Pire, ce bus est conduit par un chauffeur de la RAPT pensant qu'il transporte son chargement habituel de Parisiens ! Non seulement le chauffeur freine brusquement et prend les virages sur les chapeaux de roues mais, en plus, l'itinéraire comporte de nombreux stops et des virages serrés... Les responsables de l'aéroport pourraient au moins donner la priorité aux bétaillères (bus) et leur prévoir un itinéraire moins sinueux.

Enfin, ce passage en bus était le seul désagrément de l’aéroport car le système Parafe fonctionnait (pas trop vite, mais il fonctionnait) et nous n'avons pas eu à repasser de contrôle de sécurité (ce qui fait que Roissy - CdG reprend quelques points pour passer au classement devant l'aéroport de Francfort mais il reste tout de même loin derrière l'aéroport d'Amsterdam ou de Munich). Cependant, quand nous arrivons dans le hall M (terminal 2E), nous nous demandons ce que nous allons manger ? En tout cas, pas ce que vendent les immenses boutiques Chanel, Cartier, Dior, Gucci, Hermès, Grolex, etc... La boutique Fnac dénote dans le paysage : trop prolétaire !