Dimanche 3 avril : (suite & fin)
Une famille (d’"homo sapiens palmidus") se préparant à partir plonger sur ce site ("Playa Funchi") assez peu abrité des vagues, anime aussi notre déjeuner car ils partent avec un gamin d’une douzaine d’années ! Ca nous semble bien risqué (en 2019, nous avions manqué d’assister en direct à un accident de plongée sur ce site, même si à l’époque, les vagues étaient bien plus grosses qu’aujourd’hui). Enfin, si ces parents veulent démontrer le bien-fondé de la théorie de l’évolution de Darwin, c’est leur droit...
Après la "Playa Funchi", nous nous arrêtons bien évidemment à "Boka Slagbaai" pour retenter de nouvelles photos de flamants roses et de pélicans, mais un grillage installé le long du rivage ne donne pas un très beau rendu sur les photos (mais il empêche les gens d’aller ennuyer les flamants). C’est sur la piste qui remonte juste après "Boka Slagbaai" que les plus belles photos d’oiseaux peuvent être faites sur ce site (tant qu’il n’y a aucune voiture qui arrive, car on bloque forcément la route en faisant ces photos). Ensuite, comme d'habitude, la route du retour jusqu’à l’entrée du parc national est longue et mal fichue.
Nous sommes de retour à l’appartement vers 3 heures et demie de l’après-midi et après nous être reposés une bonne heure, nous enfilons nos maillots de bain pour aller nous baigner à "Bachelor’s Beach". Nous profitons alors d’une heure et demie de baignade, animée par la mise à l’eau d'une palanquée d’Américains (vue le tour de taille du père de famille et le fait qu’ils parlaient anglais, c’était forcément une famille américaine). Si la mère et sa fille se sont rapidement mises à l’eau et ont rejoint la bouée du site en capelé, sans problème, le père et son fils nous ont offert un spectacle assez surprenant. Le gamin, tout fin, d’une douzaine d’années, devait peser 35 kilos, tout au plus. Il était juste habillé d’une shorty 3 mm mais il devait avoir au moins 5 ou 6 kg à sa ceinture de plomb ! Et forcément, tout fin comme il était, il l’a perdue aussitôt qu’il s’est avancé dans l’eau, ce qui a donné lieu à une longue recherche ensuite. Quant au père, juste en maillot de bain et T-shirt (donc sans le moindre centimètre-carré de néoprène sur son corps), il aurait théoriquement juste eu besoin de 3 ou 4 kg pour la flottabilité du bloc alu en fin de plongée, et de 1 ou 2 kilos pour la flottabilité de son tour de taille, mais il en avait visiblement bien plus ! Bref, cette famille a mis 45 minutes à se préparer et à se mettre à l’eau, nous commencions à avoir froid à attendre dans l’eau leur immersion !
Après cette baignade à "Bachelor’s Beach", nous nous rendons à "Salt Pier" pour voir si le bateau est toujours en train de charger du sel (pour savoir combien de temps ça prend). Il n’y a plus de bateau à quai, mais celui-ci vient juste de partir. Il est encore juste à quelques encablures de la côte, faisant cap vers l’ouest, dans le soleil couchant. De retour à l’appartement, nous nous préparons à manger des pâtes avec les saucisses achetées le premier jour du séjour au supermarché (et conservées depuis au congélateur), en finissant au passage nos bouteilles de vin (dont une deuxième de vin pétillant offerte par le loueur de l’appartement). Comme le matériel de plongée a bien séché avec le vent, nous refaisons la quasi-totalité de nos sacs avant de sauvegarder les photos et les vidéos sur ordinateur. Anne-Marie nous enregistre aussi sur le vol de retour et remplit les divers formulaires. Il n’y a heureusement plus besoin de test Covid-19 pour le retour, mais il reste tout de même un questionnaire de santé à remplir (bien évidemment, nous n’avons pas de symptôme de Covid, ni côtoyé de personne infectée, ou alors à l’insu de notre plein gré), formulaire qui ne nous sera même pas demandé à l'arrivée à Amsterdam ou à Toulouse.
Météo de la journée :
Matinée peu grissouillante mais après-midi bien dégagé et bien chaud (et de nouveaux coups de soleil) !
Lundi 4 avril : Bye-bye Bonaire !
Première activité de la matinée : nous rendre sur les sites du sud pour photographier les pierres jaunes avec le nom du site et les mises à l’eau. A "Salt Pier", aucun navire n'est en train de charger du sel mais pourtant, un panneau indique qu’il interdit de nager ou de plonger autour du quai car des travaux de maintenance sont en cours ! Nous rentrons ensuite à l’appartement déposer nos appareils photo avant de retourner à Windsock, ou plus exactement, à la "Te Amo Beach", la plage de sable blanc située entre le quai du petit pétrolier qui ravitaille l'aéroport en kérosène, et l’entrée de la marina de Port Bonaire.