Samedi 2 avril : (suite & fin)
A 7 heures et demie du soir, nous nous rendons au restaurant Patagonia, le restaurant pseudo-argentin de l’île. Au moins, la carte des vins propose des bouteilles de (bon) Malbec, puis, même si les noms des morceaux de viande sont typiquement américains (inutile de chercher un "Bife de Chorizo" comme en Argentine), la qualité de la viande est top comme en Argentine et sa cuisson est maîtrisée (dans ce restaurant, "rare", c’est saignant, pas "bien cuit" comme aux USA). Le "Prime Rib" qu’a commandé Christophe, tout comme le "Filet Mignon Special" (qui n’est pas un filet mignon de porc comme en France, mais un gros pavé de bœuf) d’Anne-Marie sont excellents et copieux ! L’addition est un peu salée (comme dans presque tous les restaurants de Bonaire) mais nous nous sommes régalés et en plus, le service était rapide !
Météo de la journée :
Comme d'habitude, journée ensoleillée et venteuse, avec quelques nuages (mais nous avons quand même pris des coups de soleil sur le bateau, malgré le fait que nous nous sommes tartinés de protection solaire et que nous sommes restés sous le taud de soleil) !
Dimanche 3 avril : Ohhh, les vagues !
Nous quittons l’appartement vers 9 heures du matin, direction le nord de l’île, avec un arrêt à chaque site où nous avons plongée pour notre rituel habituel de fin de séjour à Bonaire : pendre en photo les cailloux jaunes avec le nom des sites ! Anne-Marie en profite aussi pour photographier les mises à l’eau. Nous nous arrêtons donc à "Bari Reef", "The Cliff", "Oil Slick Leap", "Weber’s Joy", Tolo et enfin Karpata. Nous prenons ensuite la direction du parc national de Washington-Slagbaai mais avant d’arriver à Rincon, nous nous disons que nous ne sommes jamais allés voir le point de vue sur ce village, situé en haut d’une colline et accessible par une piste pourrie... Franchement, nous aurions pu éviter de nous rendre à ce merveilleux point de vue.
Après avoir passé la porte du parc national, nous nous lançons tout de même dans le grand tour car les points d’intérêt de la côte est peuvent être particulièrement intéressants avec la forte houle qui règne en ce début avril, rien que pour admirer les grosses vagues venant se briser sur les rochers. C’est donc parti pour la "Playa Chikitu" (où des gens essaient tout de même de se baigner, malgré les vagues, même si elles arrivent un peu affaiblies au fond de l’étroit goulet où se situe cette plage), "Boka Chikitu", "Suplado blowhole" et enfin, "Boka Kokolishi" (le point plus intéressant de la côte, avec ses curieuses formations géologiques). Bien évidemment, nous nous arrêtons ensuite à "Pos Mangel" pour la petite balade à pied qui mène à un point d’eau plus ou moins asséché, mais où traînent encore quelques iguanes que nous photographions de près.
Comme un pèlerinage, nous nous arrêtons ensuite à la "Playa Funchi" pour pique-niquer. Et pour une fois, nous déjeunons en paix car les godzillas miniatures, les lézards "Cnemidophorus murinus ruthveni" endémiques à Bonaire, qui nous avaient harcelés pour récupérer de la nourriture lors de notre dernier passage en 2019, sont aujourd’hui absents ! Cependant, l’animation du pique-nique est assurée par les flamants roses qui marchent dans la lagune se trouvant en arrière de la plage. Ces volatiles passent même tout près du rivage pour notre plus grande joie de photographes.