Jeudi 31 mars : (suite & fin)
Après cette plongée, nous retournons à l’appartement manger et nous reposer un peu avant de nous rendre à ”Oil Slick Leap” pour une idée saugrenue de Christophe : une séance de PMT, sans combinaison, dans de l’eau à 26 °C ! Ça fait un peu frais lors de la mise à l’eau mais elle n’est tout de même pas si froide que ça . Christophe a choisi "Oil Slick Leap" en raison de la proximité du récif depuis le rivage, mais cette séance de PMT est tout de même sans grand intérêt. C’est bien mieux avec un bloc quelques mètres sous la surface ! Après cette escapade aquatique, nous en profitons sur le chemin du retour pour aller repérer le site "Andrea 1" où nous n’avons jamais plongé. Et nous n’y plongerons certainement jamais car la mise à l’eau entre les rochers déchiquetés et acérés du site, avec une bonne marche à franchir, est infernale ! Impossible de se mettre à l’eau à cet endroit sans risque pour les appareils photo. Nous n’allons même pas repérer "Andrea 2" qui doit être du même acabit.
Ce soir, Anne-Marie n’a pas envie de faire à manger. Nous quittons donc l’appartement à 6 heures et demie pour rejoindre le centre de Kralendijk. Après une rapide reconnaissance des restaurants du centre-ville, nous décidons de retourner au restaurant péruvien qui a changé de nom entre 2015 et 2019, pour devenir le "Tasty Bar & Steakhouse", nom qui supposait une orientation de la cuisine plus américaine que péruvienne. Comme en 2017, nous avons découvert la cuisine péruvienne au Pérou (et que nous l’avons même classée dans l’une des meilleures au monde), nous n’avions pas retenté ce restaurant en 2019, par peur d’être déçus. Mais dans les faits, la cuisine est tout de même restée péruvienne et même plus péruvienne que dans nos souvenirs car elle s’est largement améliorée depuis notre dernier passage en 2015. Nous commandons en apéritif deux "pisco sour" qui sont réalisés dans les règles de l’art, comme au Pérou. Quant aux ceviches que nous avons commandés en entrée, ils sont aussi très bien préparés, comme au Pérou, c’est-à-dire bien épicés comme il faut, avec de l’oignon, une tranche de patate douce (et de pomme de terre banche ?) et du maïs (grillé alors que ce n’est pas le cas au Pérou, on va dire que c’est une adaptation locale
).
En plat, la parillada (certes, un plat plus argentin que péruvien) que nous avons choisie, avec du poisson, des crevettes, du poulet et des côtes d’agneau (qui aurait mérité d’être un peu plus cuites mais c’est notre faute car nous avons demandé "rare" pour la cuisson de la viande) est aussi très bonne. Comme nos verres sont vides, nous recommandons deux "pisco sour" avant de finir le repas. Cependant, nous ne prenons pas de dessert car les plats avec leurs accompagnements étaient très copieux ! L’addition, si on retire les 36 $US de "pisco sour" (soit plus d’un quart de l’addition), n’est pas si salée que ça (surtout pour Bonaire). C’était d’un bon rapport qualité/prix et le service était rapide !
Météo de la journée :
Comme les jours précédents, un peu nuageux, pas trop venteux, mais surtout, pas de pluie !