Lundi 28 mars : (suite & fin)

Après de longues minutes à observer cette murène, nous prenons la direction du sud et dépassons même la partie centrale du quai pour rejoindre le premier bloc de la partie sud. Cette fois, c'est un énorme banc de poissons chirurgiens bleus qui nous offre le spectacle. Au milieu de ce banc, se mêlent des poissons trompettes, mais aussi un gros perroquet arc-en-ciel ! Il nous faut pourtant maintenant revenir vers le rivage et nous repassons alors par la partie centrale du quai où un carrelet-paon clôture la longue liste des observations de cette plongée de folie ! Le soir, à l'appartement, nous téléchargeons les vidéos de la Go Pro car il n'y a presque plus de place sur la carte mémoire : la murène verte de "Salt Pier" a été filmé en long, en large et en travers !

Météo de la journée :
Comme d’habitude, journée venteuse, avec un peu de nuages, un peu de soleil, mais pas une seule goutte de pluie !

Mardi 29 mars : Déception, forcément !

Ce matin, nous nous sommes levés plus tard que d'habitude (mais "no stress", nous n'avions pas de bateau à prendre pour aller plonger, nous avons donc pris notre temps pour petit-déjeuner tranquillement) et en plus, il nous fallait passer à "Hamlet Oasis" pour reprendre des blocs de plongée gonflés. Ce n'est donc qu'à 10 heures du matin que nous nous immergeons sur le site de Tolo ! Après avoir observé un beau barracuda qui nage à proximité du rivage, nous bifurquons à gauche sur le tombant où nous croisons les poissons habituels comme des poissons anges, des poissons perroquets ou des poissons coffres, mais rien d'extraordinaire, ou presque... Alors que nous venons de faire demi-tour, nous croisons une palanquée composée vraisemblablement de Néerlandaises et l'une des filles montre quelque chose vers la surface au-dessus de nous : c'est une petite tortue, presque à la surface, impossible donc d'aller la voir de plus près !

Après cette première plongée de la matinée un peu décevante (car nous avons déjà fait de plus belles plongées sur Tolo les années précédentes, puis, avec la plongée de folie d'hier après-midi à "Salt Pier", il était difficile de faire mieux), nous nous rendons à Karpata pour la seconde plongée de la journée. Aussitôt arrivés sur le site, nous vérifions que la mise à l'eau n'est pas trop difficile, ce qui arrive souvent sur ce site en cas de houle. Mais aujourd'hui, ça va ! Il n'y a donc plus qu'à attendre une heure d'intervalle surface avant de nous mettre à l'eau. Alors qu'Anne-Marie commence à descendre les marches pour rejoindre le rivage, en voulant s'appuyer sur le muret qui borde l'escalier, elle manque de poser la main sur un iguane couché sur le haut du muret. Ceux-ci sont largement habitués à côtoyer les humains (lors de nos précédents voyages, il était même impossible de manger quelque chose sur le parking de ce site, sans qu'ils arrivent en nombre pour espérer récupérer de la nourriture) et ne fuient pas quand on les approche. Christophe qui suivait Anne-Marie pour lui confier les appareils photo une fois qu'elle se sera mise à l'eau, approche alors doucement la poignée de la Go Pro de l'iguane qui ne réagit pas, contrairement à un Néerlandais qui se met à râler dans sa langue (ce n'était pas de l'anglais). Christophe ne comptait pas toucher le reptile, ni le faire fuir ou lui faire du mal, mais juste voir si l'iguane ne tenterait pas de mordre ou de griffer si on lui posait accidentellement la main dessus. Qu'avait donc ce braillard qui ne connaît pas les iguanes de Karpata ? Après avoir laissé les appareils photos à Anne-Marie, Christophe remonte les marches pour aller chercher son bloc de plongée et découvre alors tout un attroupement autour de l'iguane à qui des personnes lui ont donné à manger et certainement de la nourriture qui ne correspond pas au régime alimentaire habituel du reptile. No comment !

Vers midi, nous nous immergeons au-dessus du récif et nous partons tombant main droite. Les poissons habituels, anges français, anges royaux, coffres (etc...) sont bien évidemment présents dans les canyons formés dans le récif mais une mue de langouste est la seule observation qui sort un peu de l'ordinaire... Nous n'avons même pas vu une petite murène tachetée ! Nous commençons à être blasé, mais ce n'est pas bien car si on nous disait que nous ne pouvions plus faire qu'une seule plongée à Bonaire et que c'est sur le site de Karpata, elle nous ferait tout de même très envie !