Vendredi 25 mars : (suite & fin)

Initialement, nous avions prévu une plongée de nuit mais le Juan-Marco, le gérant de l'appartement, est repassé avec un technicien vers 4 heures et demie de l’après-midi pour le lave-vaisselle et il leur a fallu du temps pour réparer cette machine récalcitrante. Pour ne pas les laisser seuls dans l'appartement, nous avons donc annulé cette plongée de nuit. Cela dit, après le repas (pendant lequel nous avons fini la bouteille de Malbec, mais il n'en restait pas beaucoup), Christophe s'est endormi rapidement, avant même d'enregistrer le récit de la journée sur dictaphone à 9 heures du soir. Nous étions bien fatigués, c'était sûrement bien mieux d'annuler cette 3ième plongée de la journée (même si le Nitrox aurait pu nous redonner un coup de fouet).

Météo de la journée :
Le matin, il a plu (juste quelques gouttes sur le pare-brise). Fort vent l’après-midi qui a chassé les nuages (et qui a cassé un verre que nous avions laissé sur la table, enfin, le vent a fait tomber une bouteille d’eau qui dans sa chute a poussé le verre par terre).

Samedi 26 mars : Nuit = tarpons !

Aujourd'hui, nous boudons les sites du sud pour nous rendre sur ceux du nord, plus ou moins protégés des vagues par "Klein Bonaire", afin de tenter d'avoir une belle visibilité. Nous nous rendons donc en premier à "Oil Slick Leap" où la mise à l'eau s'effectue à l'aide d'une échelle depuis un ponton en bois perché au-dessus d'une petite falaise. Avant de nous préparer, nous vérifions cependant l'état de cette échelle : en 2019, il manquait le dernier barreau (tout en bas) et cela rendait la remontée difficile (mais, cette année, Christophe a prévu une cordelette pour pouvoir descendre et remonter le matériel photo facilement et sans risque). A 9 heures du matin, nous commençons la descente le long du récif, direction le nord, tombant main droite. La visibilité est bonne, ce qui nous permet d'observer de loin le passage de quelques carangues gros-yeux. Nous observons aussi, et particulièrement au retour par 10 / 12 mètres de fond, de nombreux barracudas qui doivent profiter des stations de nettoyage sur la partie haute du récif. Ceux-ci se laissent approcher sans trop de difficultés.

Après une heure d'intervalle surface et un déplacement (en combinaison et bottillons de plongée au volant du pick-up, mais en protégeant les sièges qui, de toute façon, avaient déjà vu des plongeurs bien mouillés s'asseoir dessus) jusqu'au site suivant, "Weber's Joy", nous nous immergeons vers 11 heures du matin et nous partons alors tombant main droite. Comme d'habitude, les poissons anges français et royaux, poissons coffres et perroquets sont au rendez-vous mais nous découvrons enfin des petites murènes porcelaines cachées dans de toutes petites failles du corail. Elles manquaient à l'appel ! Mais c'est surtout au retour, par 10 / 12 mètres de profondeur, que nous faisons les observations les plus remarquables de la plongée : barracudas (bon, d'accord, observation presque normale), mais aussi des calmars de récif des Caraïbes (qui sont bien plus rares et difficiles à approcher) et enfin, le top, une cigale de mer (grande cigale des Caraïbes pour être exact) en train de se balader sur les rochers !

Nous sommes de retour à l'appartement vers une heure de l'après-midi pour manger un sandwich avant de ressortir pour chercher 4 blocs de plongée gonflés à Port Bonaire et faire 3 courses au supermarché "Van den Tweel" avant 4 heures de l’après-midi. Un peu avant 6 heures du soir, nous nous rendons à "Bachelor's Beach" pour enfin effectuer notre première (et seule) plongée de nuit du séjour (que nous allons donc effectuer sur un site où la mise à l’eau est très simple). Après nous être préparés tranquillement en attendant que le soleil descende vers l'horizon et avoir nagé jusqu'à la bouée du site, nous nous immergeons à 7 heures moins 20, c'est-à-dire 5 minutes avant l'heure officielle où le soleil passe sous l'horizon (mais la nuit noire n'intervient que quelques minutes plus tard avec la disparition des dernières lueurs).