Jeudi 24 mars : (suite & fin)

Ce soir, avant de manger des hamburgers maison (avec du melon qui commençait à s’abîmer), il nous faut décharger les cartes mémoires car il commence à y avoir quelques photos et quelques minutes de vidéos. Il est grand temps de sauvegarder tout ça ! Anne-Marie en profite aussi pour télécharger depuis nos ordinateurs de plongée, les plongées que nous avons faites.

Météo de la journée :
Comme hier mais avec un peu moins de vent (et encore des coups de soleil).

Vendredi 25 mars : Trop de vagues !

Vers 8 heures du matin (bien passées), nous passons à Port Bonaire reprendre 4 blocs de plongée gonflés avant de nous rendre à "Angel City". Les conditions de houle sont pires qu'avant-hier, les grosses vagues s'écrasent sur les rochers du rivage, impossible de voir où poser les pieds sur le rocher pour se mettre à l'eau. Nous changeons donc de crémerie ! A "The Lake", un site pourtant assez proche, il nous semblait en passant devant que les vagues y étaient moins fortes. Nous nous y rendons donc. Les vagues sont moins fortes : enfin, elles arrivent par train et entre les vagues les plus grosses, il y a des périodes d'accalmie. Puis, le rocher le long du rivage y est aussi moins découpé qu’à "Angel City". En faisant attention, ça sera moins dangereux de nous mettre à l'eau ici.

Après nous être équipés, mis à l'eau et avoir nagé un peu en direction du récif, nous nous immergeons vers 9 heures du matin. Côté visibilité, ce n'est pas terrible : il pleut du sable, un sable blanc, tout fin, en suspension dans l'eau, qui redescend doucement vers le fond. De toute façon, ça n'aurait pas été mieux à "Angel City". Il aurait peut-être fallu plonger sur les sites du nord, ceux bordés de falaises comme "Oil Slick Leap" ou de plages de morceaux de corail mort comme "Weber's Joy". Néanmoins, nous observons d'assez près trois tarpons. Même si en plongée de nuit, ces monstres touchent presque les plongeurs, de jour, ils conservent souvent une certaine distance de sécurité mais ce matin, ils se laissent approcher assez facilement car ces gros poissons doivent penser qu'il va bientôt faire nuit puisque le marchand de sable est passé... Bin oui, la pluie de sable, c’est à cause du marchand de sable, non ? Bien évidemment, les poissons habituels répondent présents à l'appel.

De retour à l'appartement, nous nous apprêtions à aller prendre un petit bain à la piscine (pour nous dessaler), quand nous croisons Juan-Marco, le gérant de "Caribbean Lofts Bonaire", auquel Anne-Marie avait envoyé un mail pour signaler le dysfonctionnement du lave-vaisselle (il a fait du bruit pendant plusieurs heures, mais sans envoyer la moindre goutte d'eau sur la vaisselle qui est donc restée sale). Celui-ci nous propose de venir ausculter notre lave-vaisselle. Après quelques essais guère plus fructueux que les nôtres, Juan-Marco ne peut que nous annoncer qu'il reviendra avec un technicien.

A 2 heures de l’après-midi, nous partons donc plonger sur le site le plus proche de l'appartement, Windsock (la manche à air), celui situé devant la piste de l'aéroport. Au moins, la mise à l'eau y est simple, sans vague. Après avoir rejoint en capelé les environs de la bouée du site, nous nous immergeons vers 2 heures et demie de l'après-midi pour une petite heure de plongée. Un bon petit courant se fait ressentir mais pourtant, nous partons tombant main gauche, dans le sens du courant. Il faut dire qu'en partant tombant main droite, nous serions immanquablement arrivés rapidement au quai du petit pétrolier qui ravitaille l'aéroport en kérosène et peu après, dans l'entrée de la marina. Si les poissons anges français et royaux, poissons coffres et perroquets répondent présents, la seule murène que nous observons ne laisse apparaître qu'un bout de sa queue. Anne-Marie repère bien une serpentine mais celle-ci se cache finalement dans les anfractuosités de récif. Néanmoins, en essayant de la retrouver, Anne-Marie découvre alors une belle langouste, d'une bonne taille (et ça sera la seule langouste royale que nous aurons vu du séjour). Si nous avons fait l'aller sans palmer, il nous faut par contre appuyer un peu sur les palmes pour revenir à la bouée. Par 4 / 5 mètres de fond, nous traversons alors tout un banc de petits cnidaires, minuscules, mais qui piquent un peu. Heureusement que nous sommes en combinaison intégrale, et non pas en shorty.