Jeudi 24 mars : Retour à "Bari Reef" !

Ce matin, après avoir repris deux blocs gonflés à "Hamlet Oasis", nous nous rendons sur le site de Tolo. De grosses vagues (au moins 40 centièmes de haut, si, si ) s’écrasent sur la plage de morceaux de corail mort mais ça ne pose pas problème comme à "Angel City" car il n’y a pas de risque de se coincer le pied dans un trou. Après avoir aidé Anne-Marie à se mettre à l’eau et lui avoir passé les appareils photo, Christophe repart finir de s’équiper avant de se mettre à l’eau à son tour. En reprenant sa Go Pro, il n’arrive pas à la mettre en route : l’eau ne semble pas être rentrée dans le caisson mais de toute façon, il est trop tard pour retourner vérifier qu’il ne s’agit que d’un problème de batterie mal enclenchée car Anne-Marie est déjà en train de s’immerger. Tant pis, il n’y aura donc pas de séquence vidéo pour cette plongée.

Nous nous immergeons donc vers 9 heures et demie et nous partons tombant main gauche, vers le sud, face à un petit courant. Anne-Marie trouve des crevettes nettoyeuses pendant que Christophe cherche avec son phare des langoustes dans toutes les anfractuosités du récif. Nous n’en avons pas encore vue mais ce n’est que la cinquième plongée du séjour. Des petits poissons coffres moutons attirent notre attention : l’un est visiblement en train de manger un cnidaire (organisme transparent comme une méduse) presque aussi gros que lui, alors que deux autres semblent en pleine parade amoureuse. De grosses carangues gros-yeux passent à proximité de nous mais elles filent à vive allure. Du coup, Anne-Marie se rabat sur les spirobranches.

La remontée sur la plage de morceaux de corail mort est un peu difficile avec les vagues car la pente de la plage est assez forte et les pieds s’enfoncent bien dans les morceaux de corail. Après avoir déposé son bloc et la Go Pro au pick-up, Christophe retourne à l'eau pour récupérer le caisson photo que tenait encore Anne-Marie qui décide alors de sortir de l’eau sans aide... Malheureusement, elle tombe et n’arrive pas à se relever. Christophe essaie de l’aider d’une main (il tient le caisson dans l’autre main) mais Anne-Marie n’arrive toujours pas à se remettre debout. En fait, c’était surtout un stratagème pour attirer un jeune homme qui est venue l’aider. Il n'y a pas d'autre explication possible  !

Nous rentrons ensuite déposer le matériel à l’appartement avec de repartir manger au centre-ville, chez Julian’s. Il faut dire que ça fait trois jours que nous sommes sur l’île et nous n’avons pas encore mangé au restaurant. Presque rien n’a changé depuis notre dernier passage, ou presque, car le menu a pris un euro de plus et a perdu le dessert ! Malgré cela, ça vaut encore le coup d’y manger les délicieux spaghettis Alfredo aux crevettes. De toute façon, l’adresse est bonne car tous les fonctionnaires du centre-ville, policiers compris, viennent chercher des plats à emporter chez Julian’s. Le bateau amarré au quai des navires de croisière est un peu bizarre aujourd’hui car il est équipé pour la chasse au gros avec un canon à l’avant (c’est un navire militaire ) ! Comme il n’y a plus de dessert au menu de Julian’s, nous passons acheter une glace (chacun) chez "GIO's Gelateria & Caffé" : menthe et chocolat pour Anne-Marie et pistache et chocolat pour Christophe !

Vers 2 heures et demie, nous nous repréparons pour aller plonger. Nous retournons sur un site que nous n’avons fait qu’une seule fois en 2013, lors de notre premier séjour sur l’île : "Bari Reef" ! Pourtant la mise à l’eau y est facile depuis une plage de sable située devant un petit hôtel, juste à côté d’un centre "Dive Friends Bonaire". Nous nous immergeons vers 3 heures et demie de l'après-midi et nous découvrons alors un véritable aquarium : tarpons, poissons anges français, royaux, petite murène tachetée, poisson "24 heures", crabes flèches (pour le bonheur d’Anne-Marie) et surtout des nuages de petits poissons comme des castagnoles. Puis, n’oublions pas les bancs de poissons bouteilles qui sillonnent le récif à toute vitesse. Au début de la plongée, nous sommes partis tombant main droite, face à un bon petit courant, et au retour, nous n’avons pas palmé du tout, en nous laissant porter par le courant. Mais nous avons dû surestimer sa force car nous émergeons bien avant d’être revenus au point de mise à l’eau. Pour éviter le capelé en surface, nous redescendons dans 5 mètres d’eau mais nous ressortons la tête hors de l'eau encore trop tôt, même s’il n’y a plus beaucoup à palmer pour revenir sur la plage où nous nous sommes mis à l'eau.