Jeudi 7 octobre : Gatos !
Pour ne pas rentrer trop tard à Toulouse, pour pouvoir récupérer nos chats à la pension dès ce soir, nous avons mis le réveil à sonner à 8 heures du matin et nous quittons l’emplacement à 9 heures du matin (un exploit car nous n’avons pas été très matinaux lors de ce voyage, à une ou deux exceptions près). Nous mettons alors directement le cap vers la frontière française, par l’autoroute, sans passer par Hondarribia qui aurait sûrement valu le détour. Nous cherchons cependant à refaire le plein de diesel avant de passer la frontière, sans trop nous détourner de notre route. La première station qui respecte ce critère est celle sur l’autoroute où les camions refont le plein avant de passer en France. Il faut juste faire attention car la plupart des voies sont réservées aux camions et possèdent des pistolets au tuyau bien trop large pour le réservoir des voitures, mais aussi pour celui du van !
Côté français, les gendarmes n’effectuent qu’un contrôle aléatoire au péage de Biriatou. Heureusement pour nous, aucun gendarme ne nous arrête car, même si nous avions bien le pass sanitaire pour rentrer sur le territoire français, nous n’avions pas rempli la fameuse déclaration sur l’honneur attestant d’une absence de symptômes d’infection Covid-19 et de contact avec un cas confirmé de Covid-19 (la "fameuse" déclaration car elle démontre la naïveté de nos chers fonctionnaires : imaginez qu’un ressortissant français tousse, qu’il a de la fièvre ou qu’il ait côtoyé, à l’insu de son plein gré, bien évidemment, un malade du Covid-19, est-ce qu’il aurait envie de rester coincé côté espagnol, pour se faire soigner loin de chez lui ? Dans ces conditions, quel Français n’aurait pas pris une aspirine pour cacher les symptômes et rempli une fausse déclaration, avant de passer la frontière ?). Bien évidemment, nous n’avons pas le moindre symptôme, ni à notre connaissance côtoyé un porteur du Covid-19, mais un pandore tatillon aurait pu nous ennuyer du fait de l’absence de cette stupide déclaration sur l’honneur !
Anne-Marie reprend ensuite le volant jusqu’à notre domicile où nous arrivons à 1 heure moins le quart. Nous vidons alors le van de nos affaires avant de déjeuner vers 14 heures (pas bon ça, pour rattraper le décalage horaire avec l’Espagne ) et de finir de nettoyer sommairement le van des traces de boue des derniers jours (nous avions tout de même pris le forfait nettoyage au retour, nous n’avions pas besoin de le nettoyer de fond en comble). Nous rendons le van un peu avant 16 heures, après avoir refait le dernier plein de diesel, et nous passons bien évidemment ensuite récupérer nos chats à la pension avec notre voiture.
Kilomètres parcourus en van dans la journée : 374 km
Kilomètres parcourus en van depuis le départ : 1.722 km
Météo de la journée :
belle, mais peu importe ! Magnifique lever de soleil sur "San Sebastián", malgré un peu de brume.