Mardi 5 octobre : (suite & fin)
A 18 heures, nous sommes de retour au terminal de bus pour remonter au camping. Notre malédiction n’est malheureusement pas terminée : le bus venait de passer, il nous faut attendre 25 minutes le suivant ! De retour au van, nous tentons le retournement du siège passager pour avoir plus de place pour manger à l’intérieur : ce n’est pas si simple que ça, même en l’ayant déjà fait une fois... Heureusement que nous n’avons pas prévu de reprendre le volant avant après-demain, jour où nous remettrons le cap sur Toulouse, la ville française !
Kilomètres parcourus en van dans la journée : 122 km
Kilomètres parcourus en van depuis le départ : 1.348 km
Météo de la journée :
pluie, pluie, pluie, parfois un peu plus forte, parfois un peu moins forte, mais il a plu !
Mercredi 6 octobre : Magnifique sous le soleil !
Peu emballés par notre première impression sur "San Sebastián", nous ne prenons le bus qu’à 11 heures du matin... Mais nous avions tort car dès que le bus longe la plage de la Concha, Christophe n’a plus qu’une envie : descendre au prochain arrêt pour se promener le long de la grande plage bordant la magnifique baie ! Avec le soleil, la ville est métamorphosée, elle est resplendissante, captivante, mais aussi bien plus vivante qu’hier : il y a du monde sur la plage et la promenade qui la longe ! Nous descendons donc du bus au niveau des restaurants installés en bord de plage et nous continuons à pied vers le vieux quartier. Le déclencheur de l’appareil photo de Christophe doit être en surchauffe car il se rattrape son quota d’hier !
Nous rejoignons alors le port et après l’aquarium (que nous n’avons pas visité), nous continuons de suivre la rive, jusqu’à l’extrémité ouest du mont Urgull. Anne-Marie n’était pas très motivée mais la vue sur la baie depuis le sommet du mont Urgull doit certainement être intéressante. Nous entamons donc l’ascension vers le castillo, par paliers, la "Batería Damen", puis la "Batería de Santa Clara Alta" et enfin la "Batería Santiago". Nous sommes alors presque au sommet du mont (presque car il faudrait monter jusqu’au pied de l’"Estatua del Sagrado Corazón de Jesús", mais cela ne nous semble pas intéressant). Après quelques salves de photos, nous redescendons du côté est du mont Urgull, pour profiter de la vue vers la plage de Zurriola, exposée aux grosses vagues de l’Atlantique (la plage de la Concha, au fond de la baie éponyme, est bien protégée des vagues par l’île "Santa Clara").
Nous tournons ensuite dans le vieux quartier pour faire (enfin) des photos avec le soleil, avant de choisir un bar à pintxos pour le déjeuner (à 13 heures, un peu en avance pour l’heure espagnol, mais il faut qu’on commence à se réacclimater à l’heure française
). Nous choisissons le bar "Casa Alcalde", situé juste à côté de la "Basílica de Nuestra Señora del Coro". Son choix de pintxos est impressionnant car il y en a une quarantaine (d’accord, ce n’était peut-être pas un gage de qualité, mais ce bar doit être l‘exception qui confirme la règle car ceux que nous avons choisis, en tous cas, étaient très bons). De plus, le système de commande est très simple : en entrant, la serveuse nous a remis une feuille où l’on note les numéros des pintxos que nous voulons, les numéros étant bien évidemment affichés devant les plats présentés derrière la vitrine du comptoir. Seule exception : le bar propose aussi une petite dizaine de raciónes de plats chauds préparés à la demande et ils ne sont donc présents en vitrine. Nous commandons donc 10 pintxos différents (poulpe, jambon, petits poivrons frits, brochette de gambas, seiche, saumon, œuf dur, anchois...), une ración de joue de porc (un régal) et une ración de crabe, servie dans une coquille. Pour arroser tout ça, nous avons pris un premier verre de Txakoli, un vin blanc basque, assez vert (un peu acide) et un très légèrement pétillant. Ce vin n’est pas mauvais du tout (mais il tape un peu à la tête), si bien que nous en reprenons un second verre (c’est peut-être pour ça qu’il tapait un peu à la tête). L’addition n’est pas salée du tout, 46,70 euros à deux, dont 8 euros de vin (2 euros le verre, c’est raisonnable, plus que les 3 euros des Coca-Cola d’hier).