Dimanche 3 octobre : (suite & fin)

Après ce repas, de retour à l’arrêt de bus situé près du marché de la Ribera, arrêt de bus possédant un petit écran pour afficher le temps d’attente, le bus n° 58 est attendu dans 0 minute : c’est bon, ça ? Non ! En fait, il venait de passer et il nous faut attendre 24 minutes le suivant. Ce n’était pas notre jour de chance pour le bus ! De retour à l'aire de stationnement, le gardien est absent, impossible d'accéder à la clef pour ouvrir les toilettes. Tant pis, nous avons quand-même uriné près du van avant de reprendre la route. Nous préférons partir cet après-midi et retraverser Bilbao sans grand monde sur les routes (pas certain que demain, lundi, il n’y ait pas de bouchon à l’heure d’arrivée au travail). De plus, nous serons tout près du départ de la randonnée que nous voulons faire demain, nous pourrons ainsi démarrer la randonnée de bonne heure pour profiter de la marée basse qui est à 9 heures du matin (et en plus, les prévisions météo s’annoncent bonnes).

Nous mettons alors le cap sur Zumaia et son camping perché sur une colline, ce qui semble être la norme au Pays Basque, mais néanmoins caché derrière une zone industrielle. Le camping se veut irréprochable pour la gestion du Covid-19 avec des consignes longues comme le bras, mais aussi pour la protection l’environnement. Le tri sélectif des déchets est indiscutablement une bonne chose, mais l’envoi de la facture par internet pour éviter de gâcher du papier est plus contestable : entre produire et imprimer une feuille de papier ou envoyer un mail et donc le stocker ad-vitam aeternam sur un quelconque serveur informatique énergivore, difficile de dire ce qui est plus respectueux de l’environnement ! Le plus important pour nous est que les toilettes soient propres et non fermées à clef (pour un tarif très raisonnable : 20 euros la nuit) ! Comme il faut un peu frais, nous montons sommairement la tente de hayon pour manger à l’extérieur du van, bien qu'à l'abri de cette tente, mais nous la démontons avant de nous coucher pour éviter qu’elle soit mouillée par la pluie : ça serait très chiant de devoir la replier toute trempée !

Kilomètres parcourus en van dans la journée : 80 km

Kilomètres parcourus en van depuis le départ : 1.177 km

Météo de la journée :
la nuit précédente a été très pluvieuse et le vent fort projetait la pluie contre la toile du toit mobile. Au petit matin, on ne voyait plus Bilbao depuis l’aire de stationnement, cachée sous les nuages et la brume. La pluie s’est heureusement calmée vers 10 heures du matin et les éclaircies devenaient ensuite de plus en plus nombreuses (mais il est tombé une grosse averse pendant que nous visitions le musée). Ce ciel était tout bleu le soir à Zumaia, mais il faisait frais !

Lundi 4 octobre : Flysch et gadoue !

Nous nous levons à 9 heures du matin et ce n'est qu'une heure plus tard que nous quittons le camping. Le plan de Christophe de se garer dans le centre de Zumaia tombe à l'eau : les stationnements sont tous payants, limités à 3 heures, ou occupés. Nous nous arrêtons tout de même un instant pour trouver un plan B, c'est-à-dire trouver un endroit où nous pourrions nous stationner le temps de la randonnée. Nous décidons alors de nous rendre à Elorriaga, un lieu-dit qui possède un parking contigu à la route du Flysch, le sentier où nous voulons randonner aujourd'hui. Cela nous semblait être une bonne idée car nous ne pensions pas faire la randonnée en entier, juste une partie (mais, même si nous avons longtemps douté du bien-fondé de cette idée, c'était finalement une bonne idée).

A 10 heures et demie, nous commençons enfin la randonnée par la petite boucle qui mène au mirador d'Elorriaga. Ce n'était pas vraiment nécessaire car la vue sur le flysch depuis cet endroit est assez limitée. Commence alors la première montée (celle-ci est toute petite) d'une longue série, pour revenir au centre du lieu-dit Elorriaga. Nous nous trompons un peu de chemin à Elorriaga mais cette petite erreur nous permet de passer devant la petite chapelle de "San Sebastián" qui valait le détour.