Samedi 2 octobre : (suite & fin)
Après nous être un peu reposé au bord de la "Ría de Bilbao", nous sommes de retour au restaurant à 8 heures moins 10 et notre table, quasiment en sous-sol, est déjà prête. Anne-Marie est impressionnée par l’imposante trancheuse à jambon prônant à côté du bar. Il nous faut donc goûter une assiette de "jamón ibérico de bellota" que nous partageons : ce jambon est vraiment délicieux, surtout avec un verre (pour commencer car nous avons commandé une bouteille entière) de "Viuda Negra" 2018, Crianza (c’est-à-dire élevé douze mois en barriques de chêne), un délicieux D.O. Rioja de Laguardia. Pour le plat, Anne-Marie choisit le "secreto ibérico", une pièce de porc ibérique que nous ne connaissons pas vraiment en France, et la serveuse a convaincu Christophe de prendre une côte de bœuf, ou chuletón V.O., la spécialité de la maison, de 500 gr (c’est-à-dire le même poids que l’entrecôte qu’il allait choisir). Les viandes nous sont apportées précuites sur des petits braseros au charbon de bois. Il suffit d’avancer les morceaux de viande au-dessus des braises pour finir la cuisson à la bonne température. Anne-Marie a des frites en accompagnement avec des délicieux morceaux de poivrons tout sucrés, et Christophe n’a que des frites avec de la salade... Cette salade, avec des rondelles d’oignon, n’est pas si mauvaise mais il aurait préféré des poivrons. Finalement, nous nous partageons la viande qui est vraiment très bonne. Alors que nous n’avons plus vraiment faim, nous prenons tout de même un dessert chacun : "Tarta de Queso" et le traditionnel "Pastel Vasco", le gâteau basque (nous n’en avions pas encore mangé depuis le début du séjour, erreur réparée !).
Après avoir donc trop mangé et trop bu, nous rejoignons l’arrêt de bus où nous attendons un petit quart d’heure son passage. Le vent souffle fort sur le "Monte Cobetas", espérons qu’il ne nous empêchera pas de dormir, même si demain, nous pouvons faire grasse matinée car nous n’avons rendez-vous qu’à 13 heures pour la visite du musée Guggenheim (pour éviter la mésaventure de ce matin à "San Juan de Gaztelugatxe", nous avons réservé la visite par internet en début d’après-midi).
Kilomètres parcourus en van dans la journée : 74 km
Kilomètres parcourus en van depuis le départ : 1.097 km
Météo de la journée :
ensoleillé avec quelques nuages le matin, mais bien plus nuageux avec quelques timides éclaircies l'après-midi. Un vent à décorner les bœufs soufflait sur les hauteurs de Bilbao le soir.
Bon miam-miam !
Dimanche 3 octobre : C'est quoi ça ?
Nous nous levons vers 9 heures du matin et nous nous préparons tout doucement car nous avons le temps. Après avoir repayé 15 euros pour la journée de stationnement (avec, peut-être, l’idée de ne pas rester la nuit sur cette aire de stationnement où les toilettes sont fermées à clef, clef qui est inaccessible quand le gardien est absent ; mais 15 euros reste un prix abordable pour un stationnement en journée dans une grande ville), nous rejoignons l’arrêt de bus à 10 heures et demie du matin. Malheureusement, le bus venait certainement de passer (normalement, il aurait dû passer à 10h34) car le prochain n’arrive qu’à 11h05 (il y a un bus toutes les demi-heures le dimanche). Pendant que le bus nous ramène au centre-ville, Anne-Marie regarde les e-tickets du musée Guggenheim et découvre que la consigne à bagage est fermée en raison du Covid-19 alors qu’elle a pris un sac à dos... Pourrons-nous entrer dans le musée avec un sac à dos ? Mystère !
Nous pensions manger un bout au marché de la Ribera mais celui-ci est fermé. Du coup, nous rejoignons tranquillement (sous la pluie) le musée en longeant la "Ría de Bilbao". Nous y arrivons vers midi et grâce à nos e-tickets, nous n’avons pas à faire la longue file d’attente pour entrer dans le musée. Cependant, il nous faut faire la queue devant le bistrot pour profiter de ses toilettes car celles en sous-sol du musée sont fermées. Mais, au moins, en rejoignant l’entrée du musée depuis le bistrot, nous passons devant la consigne à bagage qui est ouverte. Anne-Marie y laisse alors son sac à dos où nous avons mis nos vestes de pluie pour être tranquille pendant la visite.