Samedi 2 octobre : (suite)
Après avoir stationné le van, nous rejoignons au plus vite l’arrêt de bus tout proche de la réception de l’aire de stationnement. Pour 2,70 euros (1,35 euros le ticket), le bus nous amène jusqu’à l’entrée du vieux quartier de Bilbao, à proximité du marché de la Ribera où nous mangeons : un bocadillo au jambon et deux pintxos chacun, avec un Coca-Cola. Anne-Marie a choisi une croqueta à l’encre de seiche (croqueta tout de même posée sur une tartine de pain) et une petite brochette de seiche (elle aussi posée sur une tartine de pain), et Christophe a pris une croqueta avec un petit poivron et une autre petite brochette de seiche. C’est très bon et assez économique : 16 euros en tout, avec deux Coca-Cola (qui devaient être plus chers qu'un verre de vin) !
Après ce repas rapide mais néanmoins léger, nous commençons la visite des "7 rues" du vieux quartier de Bilbao, le "Casco Viejo". C’est un peu comme à Laguardia : des bars, des bars, des bars, des restaurants (un peu plus qu’à Laguardia), mais aussi quelques boutiques (de jambon ibérique entre autres). C’est aussi bien plus animé qu’à Laguardia car il y a plein de monde et l’ambiance est festive (il y a apparemment des enterrements de vie de garçon). Alors que nous prenons des photos de la belle "Plaza Nueva", le soleil fait sa réapparition. Nous pensons alors qu’il serait fort judicieux de rejoindre le musée Guggenheim pour profiter de cette éclaircie en faisant des photos du bâtiment dont l’architecture est assez exceptionnelle. Malheureusement, quand nous arrivons au musée, l’éclaircie est passée... Tant pis, même si les conditions de lumière ne sont pas si catastrophiques que ça. Le plus gênant d’un point de vue photographique est le départ (ou arrivée) d’un rallye électrique au pied du musée, avec des banderoles multicolores et des véhicules, certes électriques, mais surtout de série qui ne font pas du plus bel effet sur les photos (franchement, une Zoé, ce n’est pas vraiment le plus beau véhicule qui soit).
Nous profitons des services du musée pour passer aux toilettes (car il n’y a pas beaucoup de toilettes publiques dans Bilbao, première information importante de cette phrase), après avoir montré patte blanche : contrôle du contenu de nos sacs et contrôle de la température corporelle (seconde information importante de cette phrase). Nous profitons aussi du bistrot du musée pour un 4 heures avec un petit "Pastel de Arroz y Almendra" pour accompagner un Coca-Cola. La pâtisserie n’est pas mauvaise, on sent bien l’amande, mais elle donne plus l’impression d’un gâteau de semoule qu’un gâteau de riz.
Nous retournons ensuite vers le "Casco Viejo" en nous promenant le long de la "Ría de Bilbao". Il y a de l’animation au "Parque del Arenal" : un orchestre s’est installé dans le kiosque et au centre des barrières installées devant le kiosque, des personnes en costume traditionnel basque (ou en civil) exécutent ce que nous imaginons être des danses basques. Nous nous installons un peu en retrait (pour éviter de devoir porter le masque si nous nous étions collés aux personnes agglutinées devant les barrières) et nous nous apercevons que des spectateurs en profitent aussi pour exécuter les mêmes danses dans le parc.
Après avoir regardé quelques bonnes dizaines de minutes ces danses, il est certes encore bien trop tôt pour manger (autre chose que des pintxos) mais nous passons tout de même réserver au restaurant Burton (recommandé pas le Guide du Routard, même si en passant devant ce restaurant en début d’après-midi, nous l’avions déjà repéré avec ses petits braseros pour cuire les côtes de bœuf). Sans prendre le moindre nom, le patron nous dit que c’est bon pour la réservation... Nous verrons bien (même s’il ne devait pas avoir du mal à reconnaître les deux touristes que nous sommes). Il ne nous reste plus qu’à continuer à sillonner le vieux quartier et nous découvrons alors une belle place, la "Plaza Miguel de Unamuno", que nous n’avions pas vu en début d’après-midi. Cette place est bordée d’immeubles typiques de Bilbao, ceux avec les balcons vitrés de couleur rouge, et un grand escalier majestueux part de cette place pour rejoindre les hauteurs de la ville.