Vendredi 1er octobre : (suite & fin)
Kilomètres parcourus en van dans la journée : 182 km
Kilomètres parcourus en van depuis le départ : 1.023 km
Météo de la journée :
nuageux à Valderejo, nous avons même reçu 5 grosses gouttes de pluie en rentrant de la randonnée. Quelques belles éclaircies ensuite, sur la route entre Bilbao et Gorliz, mais ça s’est recouvert un peu avant le coucher du soleil.
Samedi 2 octobre : Miam-miam !
Nous quittons le camping à 9 heures du matin pour rejoindre l’ermitage de "San Juan de Gaztelugatxe" situé à 25 km de Gorliz. Les cyclistes sont de sortie aujourd’hui et comme dans tous les pays du monde, ils roulent en meute, ce qui les rend un peu difficile à dépasser sur les petites routes sinueuses de la région. En arrivant à destination, nous trouvons facilement une place de stationnement sur l’immense parking d’Urizarreta, mais nous ne tardons pas à déchanter : l’accès au site se fait uniquement sur réservation ! C’est gratuit, mais il faut réserver... Cela nous apprendra à mieux lire nos guides de voyage la prochaine fois. Nous essayons quand-même de réserver par internet, mais les premières places disponibles ne le sont pour que pour demain 14h50 et les prévisions météo sont déplorables pour demain... Tant pis !
Nous repérons tout de même des petits panneaux indiquant des sentiers de randonnée (enfin, balades) le long de la côte. Nous suivons donc celui qui part vers l’est (pour avoir le soleil dans le bon sens pour éclairer l’ermitage). Heureusement, ce sentier offre de beaux points de vue vers la presqu’île dominée par une petite chapelle. Cependant, quelque chose nous intrigue : il n’y a personne sur les marches pour monter petite chapelle (à une ou deux exceptions près, mais rares) ? La réservation ne semble pas donner accès à la presqu’île, mais seulement à un point de vue situé juste avant le petit pont permettant de rejoindre l’îlot (ce qui est bien le cas, d’après des infos trouvées post-voyage sur un site en basque : "l’accès aux escaliers et à l'ermitage reste fermé au public, par sécurité face aux risques d’éboulements").
900 mètres après le point de départ du sentier que nous suivons, nous arrivons à un guichet et une employée du site nous dit que nous ne pouvons pas aller plus loin, alors que nous aurions bien aimé continuer notre balade jusqu’au phare du "Cabo de Machichaco" d’où l’on doit avoir une belle vue sur les falaises et l’ermitage de "San Juan de Gaztelugatxe"... C’est un peu frustrant tout ça, mais ça devrait l’être encore plus dans l’avenir car des arbres ont été plantés sur la falaise et ceux-ci devraient dans quelques années masquer la vue vers l’ermitage !
Nous quittons le site déçus et nous décidons alors de rejoindre Bilbao au plus vite (au détail près que notre GPS récidive une nouvelle fois, en voulant nous faire passer par un étroit chemin, certes goudronné, mais présentant une pente extrêmement raide). Nous rejoignons directement l’aire de stationnement pour camping-car Kobetamendi, perchée sur les hauteurs de Bilbao d’où l’on jouit une très belle vue sur la ville, pour y tenter notre chance car cette aire de stationnement a la réputation d’être très fréquentée. Nous y arrivons un peu avant 13 heures et à part la longue file d’attente pour s’enregistrer, il y a encore largement de la place (et il y en avait encore plein le soir). Nous avons attendu un bon quart d’heure car la réceptionniste est certes sympathique, francophone, mais un peu lente pour enregistrer les informations sur son ordinateur (à noter que cette attente a permis à un Allemand de se distinguer : alors que le camping-car qui attendait devant lui dans la file d’attente, venait de finir de s’enregistrer et avait laisser la place libre, le Teuton a refusé d’avancer pour débloquer la situation lorsqu’un Hollandais au volant d’une péniche motorisée - un énorme camping-car - voulait ressortir de l’aire de stationnement mais se retrouvait fortement gêné par l’obstacle que représentait le véhicule allemand ; l’innommable Teuton avait alors répondu à Anne-Marie : "je n’ai pas à bouger, c’est au Hollandais de savoir conduire !", belle démonstration de manque de pragmatisme). Pour 15 euros, nous avons une place (la n° 51) avec électricité (nous mettrons à charger toutes nos batteries le soir) et eau (mais inutilisable car nous n’avons pas de tuyau adapté).