Jeudi 30 septembre : (suite & fin)

Pour revenir sur les écrits des rédacteurs de nos guides de voyage, le centre-ville est bien petit et charmant, mais sans plus. La "Plaza de la Virgen Blanca" est très jolie, très lumineuse, avec une belle perspective, la "Plaza de España" est aussi très intéressante (il faudrait retirer cette affreuse bâche géante qui recommande le porte le masque : tout le monde a compris maintenant, mais cette bâche défigure littéralement la façade de l’hôtel de ville), tout comme la "Plaza del Matxete", mais le tour du centre-ville est vite fait et certains points d’intérêt comme la cathédrale "Santa María de Vitoria", en travaux et donc en bonne partie sous les échafaudages, ou le petit bout de rempart et la porte fortifiée du "Cantón de las Carnicerías", manquent justement d’intérêt. Bref, nous sommes déçus (même si nous aurions dû mieux préparer cette visite car, par exemple, au bout du cette rue "Cantón de las Carnicerías", le musée des sciences naturelles d’Álava aurait bien valu un petit détour, au moins pour voir le bâtiment depuis l’extérieur).

Avant de quitter le centre-ville, nous faisons un saut à l’office du tourisme pour récupérer des informations pour notre programme de demain. Un ami nous a recommandé d’aller observer les vautours dans le parc naturel de Valderejo, situé au sud-ouest du Pays Basque, mais nous avons très peu d’informations sur le sujet. Nous ne voudrions pas emprunter des petites routes de montagne avec le van, ni marcher pendant plusieurs kilomètres, pour des prunes (même si le risque est toujours présent lorsqu’il s’agit d’observer la faune sauvage). Nous nous rendons ensuite au camping Ibaia, situé à 3 km à vol d’oiseau du centre de Vitoria-Gasteiz, derrière le stade entraînement de l’équipe locale de football (camping qui ressemble plutôt à un village de mobile-homes et de bungalows pour travailleurs précaires, mais il était calme et les sanitaires étaient propres).

Nous passons alors deux heures à étudier le dépliant que nous avons récupéré à l’office du tourisme, en essayant de recouper les informations contradictoires avec celles de sites internet et celles de nos guides de voyages. Que choisir entre la plus grande colonie de vautours fauves de Guipúzcoa, au parc naturel d’Aizkorri-Aratz, et la plus nombreuse colonie du Pays Basque espagnol à Valderejo ? Le problème de Valderejo est son emplacement décentré, alors que Aizkorri-Aratz est plus central, nous rapprochant ainsi des étapes suivantes, mais l'une des portes d’accès à Aizkorri-Aratz, Arantzazu, est aussi un sanctuaire religieux composé d’horribles bâtisses bétonnées. Finalement, demain, nous irons randonner à Valderejo ! Après cette recherche coûteuse en temps, nous ne mangeons qu’à 21 heures, à l’heure espagnole, nous sommes donc acclimatés !

Kilomètres parcourus en van dans la journée : 159 km

Kilomètres parcourus en van depuis le départ : 841 km

Météo de la journée :
plutôt belle, malgré un peu de nuages le matin. Les étoiles étaient visibles le soir au camping, mais il ne faisait pas très chaud.

Une des caves de Laguardia