Mercredi 29 septembre : (suite)
Certains passages sont assez techniques mais ils se franchissent très facilement, sans effort, grâce à l’assistance électrique des VTT. Dans certains passages, nous serions passés à pied avec nos VTT sans assistance, mais avec le moteur électrique, ça ne pose aucun problème de reprendre la vitesse même en plein raidillon. Il n’y a qu’un passage que nous franchissons à pied, un profond fossé d’un bon mètre de profondeur sur un mètre de large qui barre la piste de part en part. Malheureusement, cette petite difficulté nous fait louper la bifurcation pour monter au sommet de "El Rallón". Tant pis, nous ne pourrons pas admirer le magnifique panoramique que doit offrir ce sommet !
Nous continuons à suivre la piste vers le nord, jusqu’à la grande bergerie avec le toit en tôle ondulée avant de bifurquer vers la gauche et de rattraper le chemin qui revient vers le polygone de tir. Nous pique-niquons à côté d’un petit parking donnant sur un magnifique panorama englobant la Piskera, "El Rallón", "La Ralla", etc... Cette partie nord du parc naturel est vraiment la plus belle, avec la zone comprise entre le Castildetierra et l’entrée de la zone militaire. Après un nouvel arrêt au Castildetierra pour refaire une nouvelle salve de photos, nous reprenons le chemin qui nous ramène vers l’entrée de la zone militaire pour compléter notre série de photos du "Cabezo de las Cortinillas". Il nous faut alors reprendre la direction du centre d’information, c’est-à-dire grimper une belle petite côte, vent de face, après un périple de 41 km avec un petit sac à dos... Côte que nous grimperons à 23 km/h, sans effort ! Il faut dire nous avions une cinquantaine de kilomètres d’autonomie au départ et que nous avons pu continuer de vider la batterie en sélectionnant le mode turbo, celui qui délivre l’assistance maximale !
Le "Cabezo de las Cortinillas"
De retour au centre d’information un peu après 15 heures, nous n’avons pas besoin de passer de coup de téléphone : la femme du loueur est là pour récupérer les vélos d’autres clients. Du coup, nous ne perdons pas de temps à l’attendre et nous gagnons même une bouteille de vin rouge bio de Navarre en cadeau. Nous décidons alors d’attendre une petite quarantaine de minutes, avant de refaire le tour du polygone de tir, en van cette fois, pour profiter de la belle lumière du soleil couchant pour refaire des photos et contempler une dernière fois les magnifiques panoramas qu’offrent les "Bardenas Reales" (initialement, nous avions prévu de faire ce tour demain matin, mais nous avons encore le temps ce soir pour profiter du beau temps et demain, nous pourrons faire quelque chose que nous n’avions pas prévu). Le seul hic est qu’il faut être ressorti du parc naturel une heure avant le coucher du soleil, mais cette règle nous laisse quand même encore deux bonnes heures.
Cette fois, nous ne tournons pas à gauche pour rejoindre le Castildetierra, nous continuons tout droit jusqu’à l’entrée de la zone militaire, mais tournons tout de même autour du polygone de tir dans le même sens. Christophe a monté un 400 mm sur son boîtier photo pour essayer de faire des photos des vautours mais depuis le chemin ouvert aux véhicules motorisés, ces volatiles restent hors de portée photographique. Pourtant, alors que nous nous sommes arrêtés au "Mirador de Juan Obispo", un de ces oiseaux passent pile-poil au-dessus de nous, à relativement basse altitude. Christophe le mitraille mais il vient de faire une photo panoramique, le boîtier est en mode manuel et seulement équipé d’un 70 mm : le vautour ne mesure que quelques dizaines de pixels sur les photos qui sont en plus, sous exposées... Grrrr !
Bien évidemment, pour la troisième fois de la journée, nous repassons devant le Castildetierra et à nouveau, nous refaisons des photos. Ca nous permettra de choisir les meilleures entre ces 3 séries faites avec une lumière différente (et forcément, celles faites avec la lumière du soir étaient les meilleures). Cette journée dans les "Bardenas Reales" était vraiment extraordinaire, il a fait beau et surtout, il n'y avait pas grand mode. Pas certain qu'en période de vacances scolaire, cela soit le cas !