Mercredi 3 février : (suite & fin)

Après avoir abandonné Christophe dans la salle d'embarquement, Anne-Marie refait un tour au "Duty Free" : nous avons bien fait d'acheter notre bouteille de Bielle au supermarché car il n'y en avait pas dans ces magasins. Cependant, Anne-Marie achète une demi-bouteille de punch coco Longueteau qui est bien mise dans le sachet plastique adéquat pour la correspondance à Paris (un des passagers du vol s'est retrouvé coincé au contrôle de sécurité à Orly car ses bouteilles n'avaient pas été emballées dans un tel sachet ; les agents de sécurité parisiens semblaient compréhensifs et avaient appelé leur chef mais nous n'avons pas eu le fin mot de l'histoire).

L'embarquement s'effectue à l'heure (malgré le fait que la passerelle d'accès était inondée à cause de la pluie diluvienne) mais le commandant de bord nous annonce tout de même un retard à cause d'un "nouveau" problème technique. Nous décollons finalement à 21h20 avec un quart d'heure de retard. Après le service de restauration Covid (mais nous avons quand-même eu droit à une coupe de champagne), nous essayons de dormir malgré le fait que nous soyons bien secoués !

Météo de la journée :
Une bonne averse est tombée avant le réveil, mais ensuite, c'était plutôt ensoleillé sur Bouillante. Après le col des Mamelles, c'était le déluge !

Jeudi 4 février : Premiers symptômes ... de l'ADR !

Après 8 heures de vol bien secouées, nous atterrissons avec une vingtaine de minutes de retard à Orly. Nous faisons alors bien attention de suivre les panneaux correspondance mais il nous faut tout de même repasser un contrôle de sécurité (rapide avec des agents de sécurité courtois, ça change des fois précédentes) et le contrôle de la PAF où nous retrouvons cependant les bonnes vieilles habitudes : 3 policiers pour contrôler plusieurs centaines de passagers ! D'accord, avec les dernières mesures gouvernementales, les système automatisés PARAFE sont fermés, mais ils auraient pu rester ouverts car la policière se contente de contrôler notre passeport, sans même regarder l'attestation pour les motifs impérieux (et donc sans demander de justificatif de domicile) ! Dans ces conditions, comment le gouvernement a-t-il pu se vanter d'avoir arrêté la veille à Orly, un couple franco-canadien de retour de Pointe-à-Pitre, qui avait présenté de faux documents justifiant leur motif impérieux pour se rendre en métropole ?

Etait-ce (encore) un coup d'esbroufe médiatique pour faire peur, alors qu'en réalité, il n'y a pas le moindre contrôle (le policier guadeloupéen a eu raison de ne pas nous demander de justificatif, mais nous nous attendions à un contrôle plus poussé à Paris) ?

Nous attendons ensuite notre vol pour Toulouse dans un terminal 2 réaménagé, bien plus spacieux et équipé des sièges en plus grand nombre que les anciens halls d'Orly. Nous décollons à l'heure (à midi) et atterrissons avec 2 minutes d'avance à Toulouse. Fin du voyage, début de l’ADR qui va être carabiné (d’habitude, la planification du prochain voyage est un remède efficace contre l’ADR, mais en ces temps viraux, nous ne pouvons rien prévoir). Mais comme nous a écrit un ami, au moins, nous avons la chance d’avoir un ADR à gérer !

A bientôt, les ti'racoons !