Mardi 2 février : (suite & fin)
En redescendant, nous faisons un petit crochet pour suivre le bord de la falaise au sud de la pointe des Châteaux. De retour au parking, nous effectuons le dernier rite de notre pèlerinage en Grande-Terre : acheter un sorbet coco ! La vendeuse a quelque peu mécanisé sa sorbetière traditionnelle en bois : elle ne tourne plus la manivelle à la main car un moteur électrique entraîne une courroie qui fait tourner une poulie qui remplace la manivelle. Heureusement, même ainsi mécanisé, ce sorbet coco traditionnel est toujours aussi bon et des petits zestes de citron vert parfume ce délicieux sorbet (à 3 euros le verre).
Nous sommes de retour à la voiture un peu avant 4 heures et demie. Anne-Marie voudrait profiter de la plage avant de rentrer sur Bouillante, mais le GPS de la voiture, programmé pour nous amener chez Dada (une des seules adresses de Bouillante enregistrées dans le GPS), nous indique que nous y seront à 17h30. Si nous ne voulons pas faire la route de la Traversée de nuit, le bain de mer n'est guère envisageable ! Du coup, nous abandonnons cette idée et nous décidons de rentrer directement. Nous rencontrons alors quelques ralentissements au niveau de Sainte-Anne, puis un petit bouchon au niveau de Gosier, mais nous roulons ensuite sans problème jusqu'à Bouillante (ce n'était pas le cas dans le sens opposé, c’est-à-dire dans le sens Basse-Terre - Pointe-à-Pitre, où le bouchon était bien long à l'entrée de Pointe-à-Pitre). Nous passons devant chez Dada avec seulement 10 minutes de retard sur l'horaire prévu par le GPS. Nous avons donc bien fait de rentrer directement au bungalow où nous pouvons tout de même nous baigner dans la piscine (même si Anne-Marie trouve toujours que l'eau n'est pas assez chaude et qu'elle ne s'est baignée que des pieds).
Au dîner, nous finissons tous nos restes : jus de fruit, poisson grillé, crabes farcis, poisson fumé, et deux boules de glace avec les crêpes que nous a laissées Ellen (c'était la Chandeleur). Demain, nous pourrons partir quand nous voulons (donc en fin d'après-midi) car il n'y pas de locataires après nous (forcément, avec le retour des motifs impérieux pour voyager depuis lundi, les touristes vont se faire rares sur l'île).
Météo de la journée :
Beau à Bouillante, beau à la pointe de la Grande Vigie, à la pointe des Châteaux, mais le soir, pluie à Sainte-Anne, au Gosier et à Pointe-à-Pitre (mais toujours beau à Bouillante).
Mercredi 3 février : Motif impérieux !
Le programme du matin est simple : refaire les bagages ! Heureusement, cet exercice désagréable ne s'éternise pas et vers 10 heures et demie, nous descendons à Malendure. Problème : le port du masque est obligatoire sur l'arrière-plage de Malendure et Christophe a oublié le sien au bungalow. Pour ne pas perdre de temps à remonter au bungalow, nous nous arrêtons au supermarché où Anne-Marie passe acheter un masque (ou pour être exact, une boîte de 50 masques jetables), pendant que Christophe qui attend dans la voiture, retrouve un masque neuf que nous avions oublié dans la boîte à gants. Nous croisons alors Jack qui s'apprête à rentrer dans le supermarché et qui nous raconte le coup du robinet laissé ouvert par le jardinier !
Nous avons prévu de passer le reste de la matinée sur la plage de Malendure mais le parking près du club de plongée est complet et il nous faut faire demi-tour et remonter assez loin, bien après chez Dada, pour pouvoir stationner la voiture. Du coup, nous en profitons pour réserver une table chez Dada pour midi moins le quart. A cause de Renault et de sa gigantesque carte de démarrage sans clef, nous devons aller nous baigner chacun notre tour. C'est le dernier bain de mer avant au moins plusieurs mois, dommage de ne pas pouvoir en profiter ensemble... L'ADR va être difficilement supportable mais c'est inutile de déclarer les premiers symptômes de cette terrible maladie avant le retour en métropole (sachant qu'un nouveau confinement, tant réclamé par les épidémiologistes et autres chefs de service hospitaliers, serait un facteur très aggravant de l'ADR). Il faut vider son esprit, ne pas y penser, au moins jusqu'à demain midi !
Quand nous arrivons chez Dada, Mymy nous dit qu'elle est désolée car elle a une mauvaise nouvelle à nous annoncer : il n'y a plus de punch coco ! Le séjour est foutu... Du coup, nous nous rabattons sur le punch Dada qui n'est quand-même pas mauvais . Anne-Marie commande le colombo de cabri, comme prévu, et Christophe, la fricassée chatrou ! Espérons que nous pourrons remanger ces délicieux plats dans deux ou trois ans (Dada semble toujours avoir la forme), quand nous serons enfin débarrassés du Covid-19 (zut, vider, son esprit, ne pas y penser, au moins jusqu'à demain midi). En dessert, nous terminons notre cure coco : flan coco pour Christophe et glace coco pour Anne-Marie.