Lundi 1er février : (suite & fin)

De retour sous le bateau en fin de plongée, côté pointe Barracuda, où la houle se fait tout de même bien ressentir, après avoir filmer, pour de bon cette fois, un couple de poissons ange français, Christophe repère un autre chevalier ponctué dans 6 mètres d'eau. Mais avec la houle et Anne-Marie en train de piquer de l'air sur l'octopus de Christophe, impossible de le filmer... Dommage !

De retour au club vers 11 heures et demie, nous y restons pour attendre la plongée de 13 heures. Nous en profitons pour manger les sandwiches aux rillettes de poisson que nous avons préparés ce matin, avec une banane en dessert (et du Coca-Cola en boisson). A 13 heures, c'est le départ du Yaisa, alors qu'on nous avait dit de laisser nos affaires sur le Démélou qui est prévue pour la plongée de 13h30 ? Ce n'est pas grave, il nous faut juste remettre (à distance) 3 euros dans le mange-fric du parking. Mais, à 13h30, heure prévue du départ du bateau, arrivent tranquillement, sans se presser, les membres d'un club de plongée (visiblement) de la région parisienne. Ils prennent tout leur temps, ne se préparent même pas pour la plongée et certains allument même une cigarette... Ils ne devraient pas être en auto-isolement ces Ostrogoths ? Ce n'est qu'une demi-heure plus tard que nous embarquons finalement sur le Démélou (au ponton de la plage de Malendure) et nous marquons aussitôt notre territoire autour de nos affaires (ces personnes sans gêne sont aussi peu attentives aux affaires des autres, donc prudence pour le matériel photo). Le Démélou prend alors la direction de la bouée anticyclonique, ce qui nous ravit car les Sources d'eau chaude nous conviennent parfaitement pour notre dernière plongée du séjour. Nous nous équipons rapidement et Jérémy (un des anciens moniteurs du club) nous ouvre la porte sur le côté pour que nous soyons les premiers à l'eau, bien avant la horde parisienne. Nous n'avons pas besoin d'attendre le briefing sur la topologie du site que nous connaissons bien (ça sera la 3ème plongée du séjour sur ce site que nous avons déjà fait plusieurs fois les années précédentes).

C'est donc parti pour une plongée tranquille, par 20 mètres de fond. Il y a un très léger courant et la houle se fait tout de même ressentir légèrement mais nous en profitons au maximum car c'est la dernière plongée avant plusieurs mois (tant que les motifs impérieux pour pouvoir voyager dans les DOM, et à l'étranger hors Union Européenne, réinstaurés depuis hier, seront maintenus, nous pouvons dire adieu aux voyages plongée). Ce site est toujours aussi poissonneux : poissons porc-épic, diodons, murènes tachetées, vivaneaux, mérous, carangues bleues qui passent tout près de nous, et le plus marquant de la plongée, un beau labre capitaine qui se laisse facilement approcher et photographier sous toutes les coutures ! Au retour, nous continuons de suivre l'arête du tombant, en bordure de la bande de sable, un peu plus vers l'est que d'habitude. Nous observons alors 3 poissons anges français en train de se courser : c'est certainement un conflit de territoire ! Après cette observation, nous prenons le cap vers le sud-ouest, pour tenter de revenir vers le bateau, mais arrivés contre la côte, nous ne trouvons pas le bateau. Est-ce que celui-ci est vers l'ouest ou vers l'est ? Le mieux est de faire le palier de décompression (de sécurité) au parachute et de remonter en surface. Ouf, le Démélou est à 50 mètres de nous, vers l'ouest ! Cela nous fait faire une peu de capelé, certes pas très confortable avec la houle (mais Christophe est maintenant bien encombré avec son parachute de palier gonflé pour redescendre) mais celui-ci est largement faisable en quelques petites minutes.

Malheureusement, nous n'avons pas vu de tortue lors de cette dernière plongée mais celle que nous voyons morte à la surface, sur le dos, à partir du bateau, ne compte pas. Cependant, c'était tout de même une belle dernière plongée, à arroser avec un éternel verre de planteur. Il ne nous reste plus qu'à laver et rincer notre matériel de plongée dans les grands bacs et sous la douche du club (c'était bien plus facile, surtout pour les combinaisons et les gilets stabilisateurs), de payer les 2 x 16 plongées avec les 4 suppléments pour les plongées de nuit (nous n'avons pas entendu le cri de douleur de la carte bancaire lors du paiement) et de remonter au bungalow (où nous sommes de retour à 16 heures) pour tout mettre à sécher sur les transats (au soleil de fin de journée) ! Avec le vent, notre matériel sèche vite et quand nous le rentrons juste après le coucher du soleil, il est déjà presque sec !

Météo de la journée :
Belle (mais bien nuageuse tout de même), venteuse et encore houleuse !