Dimanche 31 janvier : (suite & fin)

Une fois cette petite mésaventure passée, nous nous rendons en voiture jusqu'au départ de la trace du petit Malendure, du côté de l'anse Colas (car à côté de la plage du petit Malendure, le parking est payant et cher). Le topo-guide trouvé sur internet indique qu'il y a 3 kilomètres de marche (aller) à faire en 3 heures. Cela nous paraît largement surdimensionné car le même site internet donne un temps de 3 heures pour la balade de la pointe Lézarde que nous avons faite en 2 heures. Nous avions donc prévu de faire l'aller-retour de la trace du petit Malendure dans l'après-midi, mais nous déchantons vite car nous devons parfois quasiment escalader de gros rochers, avec de grosses marches. Ca monte, ça descend, parfois sec... Heureusement que nous avons des bâtons de marche mais nous n'avançons pas très vite.

Rapidement, nous nous rendons compte que nous ne ferons pas l'aller-retour jusqu'à la plage du petit Malendure car, vu les difficultés rencontrées lors de certains passages, nous devrons impérativement être retour à la voiture avant le coucher du soleil (sans lumière, les passages en équilibre sur de gros rochers, deviendraient trop dangereux). Nous faisons donc demi-tour vers 16 heures, après avoir atteint l'un des rares points de vue du sentier, situé sur un petit cap juste après la falaise Noire. Nous aurions bien aimé rejoindre la pointe à Négresse mais après une heure et demie de marche, il nous faut vraiment faire demi-tour, surtout avec la redescente de la falaise Noire qui risque d'être épique (d'ailleurs Christophe a fait son Anne-Marie en chutant sur les fesses après avoir glissé sur un rocher). Nous sommes de retour à la voiture après 2 heures et 45 minutes de marche (nous n'avons donc parcouru que 3 km aller-retour, soit la moitié de ce que nous comptions faire). Il faudrait qu'on retente (un jour) cette randonnée, mais en partant de la plage du petit Malendure et en allant jusqu'au point de vue où nous avons fait demi-tour, pour voir si cette partie est plus intéressante que celle que nous avons faite, partie où nous étions quasiment toujours en forêt, sans rien voir de la côte (la balade entre la pointe Lézarde et l'anse à Sable était bien plus intéressante et bien plus facile que la trace du petit Malendure).

Sur la route du retour au bungalow, nous nous arrêtons près du stade, devant le magasin "Cap Créole" : le petit stand de vente de sorbet coco est ouvert ! Cela va nous redonner du tonus après notre randonnée. Nous prenons deux verres (gobelets en plastique) bien remplis de ce sorbet traditionnel qui commence à fondre. Nous en avons plein les doigts et avec le masque, impossible d'éviter de gâcher cette délicieuse glace. Et oui, comme nous dit la vendeuse, il faut l'enlever, car c'est un cas de force majeur ! De retour au bungalow, Christophe profite de la piscine (Anne-Marie trouve l'eau trop froide et se contente de prendre une douche) pendant le coucher de soleil qui est malheureusement tout brumeux ! Il ne nous reste plus qu'à manger et nous coucher, en espérant que demain, nous pourrons plonger (et que la visibilité n'aura pas été trop dégradée par la houle).

Météo de la journée :
Houleuse et venteuse ! Il est tombé 3 gouttes mais c'était au col des Mamelles (ça ne comptait pas), car dans l'ensemble, il a fait plutôt beau et chaud !

Lundi 1er février : Les dernières avant longtemps...

Pour la plongée de 10 heures, même si les plongeurs du Yaisa ont pu embarquer depuis le ponton du club, nous nous rendons à pied au ponton de la plage de Malendure où le Démélou vient nous chercher. Nous nous dirigeons alors vers la Piscine. Une fois à l'eau, nous prenons la direction de la pointe Carangue que nous n'avions pas encore faite du séjour à partir de la Piscine, alors que les années précédentes, nous l'avions faite plusieurs fois. La visibilité n'est pas mauvaise mais nous ne faisons tout de même pas d'observation extraordinaire (c'était quand-même poissonneux). Nous dénichons cependant un chevalier ponctué juvénile, tout mignon. Christophe fait attention d'être bien stable avec la "Go Pro" pour le filmer mais il s'aperçoit quelques minutes plus tard qu'il est inversé : la caméra filme quand il croit qu'elle est arrêtée et elle est arrêtée quand il croit filmer ! Du coup, le chevalier ponctué juvénile n'est pas dans la boîte, et les séquences "cailloux et fonds sans intérêt" sont longues, très longues... et volumineuses...